Oeuvres

306 OE U VRES DE DU MARSA IS.

seroit inutile si on n'avoit affaire qu'à des lecteurs instruits; mais il y en a beaucoup qui ne le sont pas suffisamment dans la théorie du droit primitif; il y en a aussi qui peuvent être prévenus des fausses notions dont quelques écrits modernes ont été infectés. C'est ce qui nous a fait juger ce préservatif nécessaire.

Quant à notre auteur, il écrivoit dans un temps où on ne pouvoit pas prévoir qu'on abusât un jour des maximes les plus respectables du droit naturel, et nous avons mieux aimé expliquer son texte que de

l'altérer.

FIN DU TOME SEPTIÈME ET

DERNIER.

EXPOSITION DE LA DOCTRINE DE
L'ÉGLISE GALLICANE,

Par rapport aux prétentions de la cour
de Rome.

PREMIERE PARTIE.

59

INTRODUCTION A LA CONNOISSANCE DES

LIBERTÉS DE L'ÉGLISE GALLICANE.

ARTICLE PREMIER. y a dans
l'église un pouvoir législatif par rap-
port à la religion, et ce pouvoir ne

réside point dans la personne d'un

seul.

ART. II. Le gouvernement de l'église a

deux objets, les dogmes et la disci-

pline.

ART. III. Idée que l'on doit avoir de

nos libertés.

ART. IV. Si nous sommes obligés de

cotter chacune de nos libertés en par-

ticulier.

ART. V. Des réglemens particuliers

faits avec la cour de Rome.

ART. VI. Le pouvoir de la cour de
Rome ne s'est accru qu'à l'abri de la
superstition et de l'ignorance; on ne
peut le renfermer dans les justes
bornes que par l'instruction.
PREMIERE PARTIE. De la puissance
temporelle et de la puissance spiri-
tuelle.

PRÉTENTIONS de la cour de Rome

contre l'indépendance de la puissance

séculière.

SECONDE PARTIE. De l'église, du

pape et des évêques.

PRÉTENTIONS de la cour de Rome >

contre la maxime que les clefs ont

été données à l'église.