TRAIN.

976. Il va grand train. Allez votre train. Vous êtes Vous faites du train. Vous m'avez

en train.

mené bon train. Il a mis toute l'affaire en train. Vous menez un grand train de vie. Nous sommes allés à fond de train. Du train dont il y va, il sera bientôt ruiné. Je ne suis pas en train de travailler aujourd'hui. Puisque nous sommes en train de porter des santés. (G. Sand.) Les avant-trains des canons ont été détachés. Il sert dans le train d'artillerie. Il est officier au train des équipages. J'ai voyagé par le train direct. Le train de grande vitesse part une heure avant le train de petite vitesse.

TRAIT.

977. Cela n'a pas trait à ce que je dis. Chacun me lança son trait. Est-ce un trait d'ami? C'est sa mère, trait pour trait. Est-ce un de vos traits? C'est un trait piquant. Nous bûmes à longs traits. Je vidai mon verre d'un seul trait. Ce que vous dites n'a pas trait à la question. Il a de beaux traits. C'est un beau trait. Coupez les traits.

TRAITE.

978. Nous sommes allés de Woolwich à Londres tout d'une traite. Il y a une bonne traite de Paris jusqu'à Meaux. La traite des nègres est presque partout abolie. Je vous envoie une traite sur Londres. Les traites foraines.

TRÈVE.

979. Il l'a persécuté sans trève ni merci. La trève a été conclue. Trève de compliments et de cérémonies! La trève de Dieu.

VEDETTE.

980. Ce soldat fut mis en vedette. Les vedettes sont

elles posées? Il est en vedette. Cette ligne

se trouve en vedette.

VEINE.

981. Je suis en veine. Sa veine est tarie. J'ai la veine. Les veines ramènent le sang au cœur. Il n'a pas de sang dans les veines.

VENT.

982. J'eus vent de son arrivée. Nous avons le vent en

Π

poupe. I le fera, contre vent et marée. Il pleut à tous vents. Autant en emporte le vent. Petite pluie abat grand vent. Il porte le nez Quel bon vent vous amène? Allons prendre le vent du bureau. Il jette la plume au vent. Il va selon le vent. Il a eu vent de l'affaire.

au vent.

VENTRE.

983. Cela lui remet du cœur au ventre. Nous leur

passâmes sur le ventre. Il mange à ventre déboutonné. Il n'a pas trois mois dans le ventre. Il fait un dieu de son ventre. Courons ventre à terre! Tout fait ventre. Ventre affamé n'a point d'oreilles. Je veux voir ce qu'il a dans

le ventre. Je vous ferai rentrer vos paroles dans le ventre. Je lui mettrai le feu sous le ventre. Ce mur fait ventre.

VER.

984. Il a le ver solitaire. Quels magnifiques vers luisants! C'est un ver rongeur. Je lui tirerai les vers du nez. Être nu comme un ver. Ne vous occupez pas de lui; c'est un ver de terre.

VERT.

985. Une verte vieillesse. Un vert galant. C'est du vin vert. Je lui ai donné une verte réprimande. Mes chevaux sont au vert. Il mange son blé en vert (en herbe). Vous ne le prendrez pas sans vert.

VOIE.

986. J'ai commandé une voie de bois. Il y a une voie d'eau dans la cale. Je vous mettrai sur

la voie. Vous êtes dans la bonne voie. Je suis en voie de trouver une place. Je suis sur la voie. Il est toujours par voie et par chemin. Des voies de fait.

Voix.

987. Je le lui ai dit de vive voix. Il n'y a qu'une voix sur votre compte. Je n'ai pas voix au chapitre. Parlez à voix basse. Il a voix consultative. Allons aux voix! Le président mit la proposition aux voix. Je suis à portée de voix. La voix commune vous accuse. Ils applaudirent à ce discours d'une commune voix. Quelle voix commune il a!

VOLÉE.

988. Vous parlez souvent à la volée. Les cloches sonnèrent à toute volée. Prenez votre volée. Il a obtenu ce qu'il désirait tant de bond que de volée. Il est de la haute volée. Si vous m'ennuyez, je vous donnerai une volée. Une volée d'étourneaux. Un homme de la haute volée. Une volée de canon. Prendre à la volée. II sème l'or à la volée.

2. VERBES.

ABATTRE.

989. Cette maison sera abattue. Le cheval s'est abattu. Abattez les branches fourrées de cet arbre. J'abattis mon adversaire trois fois. Le vent abat la poussière. Abattre un boeuf. Vous êtes bien abattu. Je vous abattrai le caquet. La moindre chose l'abat. Abattez votre jeu (vos cartes). L'orage va s'abattre sur nous. La fièvre s'abat. A bride abattue.

ABONDER.

990. Le vin abonde. Il abonde dans mon sens. Vous par qui tout abonde. Vous abondez en argu

ments.

ABOUTIR

991. Toutes ces lignes de chemins de fer aboutissent à un centre commun. Tous mes projets n'aboutirent à rien. Cet abcès aboutit. C'est à cela qu'ont abouti tous nos efforts. Je serai dans la prairie aboutissante à la forêt. Les tenants

et aboutissants d'une maison. Cet homme veut toujours tout savoir, les tenants et les aboutissants de toutes les affaires.

A BÎMER.

992. Vous abîmez mon chapeau. Le navire s'est abîmé. Abîme tout (Boileau). Cette pauvre veuve s'abîme dans la douleur. Il est abimé dans ses réflexions. Il s'est abîmé par de folles dépenses. Ces jolies robes se sont abîmées à la pluie. Il est abîmé de dettes. Toute une ville fut abîmée par un tremblement de terre. Abîmez-vous devant Dieu.

ACCROIRE.

993. Faire accroire. En faire accroire. S'en faire ac

croire.

AFFICHER.

994. Affichez cette proclamation. Je l'afficherai partout. Elle affiche sa douleur. Elle s'est affichée. Il affiche le bel esprit. Nous avons été affichés à la mairie dimanche dernier.

AGIR.

995. Vous en avez très-mal agi avec moi. De quoi s'agit-il? Voici ce dont il s'agit. Il ne s'agit pas de cela maintenant. Il s'agit de la vie. Il s'agit de sa gloire. Faites agir tous vos amis. ALLER.

996. Je ne ferai qu'aller et venir. Il ne fait qu'aller et venir. Au pis-aller, je serai mis aux arrêts. Comment allez-vous aujourd'hui ? Le bleu va bien à cette dame. Votre uniforme ne Vous Votre clef ne va pas à ma montre.

va pas.

K