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MM. Giband Jean-Jacques; mention

honorable pour une génisse

primée au concours régional

d'Annonay de 1873 et in-
demnité de route....

(Saint-Pierre-Eynac); médaille

20 >>

1er prix. MM. Badiou Jean-Pierre, à

Rivet

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1er prix. MM. Michel Régis, à Chamard (Esta

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Donnés par M. le marquis de Fay de la Tour-Maubourg.

1er prix. MM. Michel Régis, à Chamard (Esta

2.

3.

bles); médaille de vermeil et.. Eyraud Louis, à Chambusclade (Estables); médaille d'argent et Roméas Régis, au Prat (Chaudeyrolles); médaille de bronze

100

80 »

et....

40 D

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La Société d'agriculture du Puy a tenu son Concours départemental annuel des animaux reproducteurs des espèces bovine, ovine et porcine, Concours qui avait été suspendu, pendant les années 1870 et 1871, à cause des malheureux événements de la guerre.

Nous constaterons d'abord que, dans son ensemble, cette solennité agricole a dépassé nos prévisions, par le nombre et les qualités des sujets présentés dans chaque classe. Les progrès qu'ont déjà révélés, cette année, les concours spéciaux d'animaux gras tenus le 9 avril, au Puy, et des animaux reproducteurs de la race bovine du Mezenc, le 2 septembre, au Monastier, ont été ainsi confirmés par cette exhibition plus complète qui comprend toutes les espèces de bestiaux.

M. Chouvon, vice-président de la Société, directeur de la Ferme-Ecole de Nolhac, a dirigé les opérations du Concours avec cette intelligence et cette sûreté de coup d'œil qui l'on fait remarquer dans les nombreux concours régionaux auxquels il a prit une part active. Il était assisté d'une Commission composée des membres de la Société qui s'occupent plus spécialement des questions se rapportant à l'é. lève du bétail.

En ce qui concerne l'espèce chevaline, le Concours a permis d'apprécier les résultats de l'introduction, faite par la Société, d'étalons reproducteurs se rapprochant mieux des qualités des juments du pays.

La Commission a constaté que la plupart des éleveurs, qui ont fait usage des étalons vendus par la Société, ont gardé les pouliches pour remplacer le plus souvent des juments défectueuses. Que l'on donne à ces mêmes pouliches des étalons offrant les mêmes qualités et l'on verra insensiblement la population chevaline de la Haute Loire se renouveler et fournir son appoint à la production générale. Car, si notre département peut difficilement se livrer à l'élève du cheval, soit à cause des soins particuliers que réclame cette industrie, soit à cause de la fluxion périodique plus fréquente qu'en d'autres pays, il peut faire naître des produits qui, élevés dans des conditions de climat préférables, deviendront des sujets aptes à tous les services. Mais les produits, pour atteindre à six mois des prix suffisamment rémunérateurs, doivent être étoffés, un peu trapus, et présenter les caractères de robusticité recherchés par les acheteurs qui fréquentent nos foires.

Si l'on veut donc exercer une action salutaire sur la production chevaline et la diriger au point de vue des besoins

de l'Etat et des particuliers, il importe, avant tout, d'offrir à l'éleveur un étalon propre à donner un produit qu'il puisse vendre facilement et un bon prix dès l'àge de six mois.

Les étalons de l'Etat que l'éleveur repousse jusqu'à présent, parce que, à six mois, leurs produits ne trouvent pas acquéreur, seraient certainement plus recherchés si, au lieu d'être choisis uniquement au point de vue de la production du cheval de guerre, ils étaient aptes à donner le cheval propre à deux fins.

Des étalons demi-sang ou quart de sang, carrossiers, bas sur jambes, renforcés, conviendraient mieux au pays et trouveraient un accueil plus favorable. Avec de tels reproducteurs, l'agriculteur de la Haute-Loire obtiendrait des produits suffisamment rénumérateurs à six mois; il n'irait pas aux étalons rouleurs si défectueux; la population chevaline de notre pays se transformerait rapidement, et, si l'on ne trouvait pas dans nos foires des sujets faits, du moins on pourrait y rencontrer de jeunes poulains qui donneraient avec l'âge soit le cheval de guerre, soit le cheval d'agriculture.

Les conditions ainsi posées, la Société, dans son concours annuel, suivrait les diverses phases de la production chevaline, s'empressant de modifier ce qui lui paraîtrait défectueux et de guider, comme par le passé, les éleveurs dans le choix des juments poulinières et des étalons reproducteurs.

L'exhibition de l'espèce bovine a prouvé, une fois de plus, l'utilité et même l'impérieuse nécessité des concours. Leur interruption forcée pendant deux années, l'incertitude qui pesait sur leur rétablissement ont influé sur la conduite des éleveurs. Séduits par les prix exceptionels qu'on leur

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