Théâtre complet de J. Racine

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Firmin-Didot frères, 1844 - 664 páginas

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Página 547 - De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée. La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
Página 480 - Un prêtre , environné d'une foule cruelle , Portera sur ma fille une main criminelle ! Déchirera son sein ! et d'un œil curieux Dans son cœur palpitant consultera les dieux ! Et moi , qui l'amenai triomphante , adorée, Je m'en retournerai seule et désespérée...
Página 604 - L'impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce champ fatal Jézabel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés...
Página 310 - Combien ce mot cruel est affreux quand on aime? Dans un mois, dans un an, comment souffrirons-nous, Seigneur, que tant de mers me séparent de vous; Que le jour recommence et que le jour finisse Sans que jamais Titus puisse voir Bcrénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus?
Página 547 - Le ciel , dit-il , m'arrache une innocente vie. • Prends soin après ma mort de la triste Aricie. « Cher ami, si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d'un fils faussement accusé , « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu'avec douceur il traite sa captive :
Página 223 - Excité d'un désir curieux, Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux, Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes, Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes ; Belle sans ornements, dans le simple appareil D'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil.
Página 478 - J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis Peut-être assez d'honueurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie , Ni qu'en me l'arrachant un sévère destin Si près de ma naissance en eût marqué la fin. Fille d'Agamemnon , c'est moi qui la première , Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père...
Página 157 - Tu m'apportais, cruel, le malheur qui te suit. C'est toi dont l'ambassade, à tous les deux fatale, L'a fait pour son malheur pencher vers ma rivale.
Página 570 - II fut des Juifs, il fut une insolente race; « Répandus sur la terre, ils en couvraient la face ; « Un seul osa d'Aman attirer le courroux, « Aussitôt de la terre ils disparurent tous...
Página 498 - ... ce serait peut-être un moyen de réconcilier la tragédie avec quantité de personnes célèbres par leur piété et par leur doctrine , qui l'ont condamnée dans ces derniers temps...

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