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MM. MOLLE, Conducteur des ponts et chaussées, à Beauvais.
MONNIER, Horloger, à Formerie.

MOUCHY (le duc de), Conseiller général, à Mouchy-le-Châtel.
NOEL, Directeur de l'enregistrement, à Beauvais.

PHILIPPET (l'abbé), Directeur au grand séminaire, à Beauvais.
PRÉVOT, Conseiller général, à Fleury.

RICARD (RENÉ), à Beauvais.

ROUSSEL, Peintre-Verrier, à Beauvais.

M" ROUSSEL, à Beauvais.

MM. SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Ingénieur à la Compagnie Parisienne du Gaz, à Paris.

SEGUIN (STÉPHANE), Propriétaire, à Beauvais.
SERRIN, Conseiller général, à Neuilly-en-Thelle.
TÉTARD (PAUL), Manufacturier, à Beauvais.

M TÉTARD (GUSTAVE), à Beauvais.

MM VAN HOLLEBEKE (l'abbé), Professeur au petit séminaire de
Saint-Lucien.

VAST (FRANÇOIS-NICOLAS), Propriétaire, à Hermes.
VUILHORGNE (LUCIEN), à Hanvoile.

CORRESPONDANT.

M. MARTY (G.), Expert-Arbitre, à Toulouse.

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FONDATION DE LA LÉPROSERIE ET MALADRERIE. UN MONASTÈRE DE RELIGIEUSES COrdelières est substitué a l'HOPITAL (1572-1768). ALIENATION ET RÉUNION DE CE COUVENT A L'ABBAYE DU MONTNOUVELLE ORGANISATION DE L'HOSPICE. RÉPARTITION

CEL.

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DES SECOURS ENTRE SAINT-JUST ET LE PLESSIER.

L'Hôtel-Dieu (aujourd'hui l'Hospice) de Saint-Just, comme tant d'autres maisons de piété et de bienfaisance, a une origine fort ancienne, mais inconnue. La charité n'a pas d'histoire, et le bien, en ce monde, est ce qui fait le moins de bruit. Cependant les deux classes les plus intéressantes d'ici-bas ont toujours été ceux qui souffrent et ceux qui se dévouent. Aussi sommesnous heureux d'avoir à étudier une institution hospitalière, à

T. XII.

19

Saint-Just, en faveur des déshérités de ce monde. L'Hôtel-Dieu avec sa chapelle était installé à l'endroit le plus élevé, au nordouest du bourg, sur la gauche, en montant, de la route nationale no 16, appelée alors grand chemin de Paris à Amiens, et limité par l'ancien chemin de Breteuil qui longeait une partie de l'enclos. Les constructions subsistèrent jusqu'en 1773 et 1774 (1). Après avoir subi diverses modifications et servi à différents usages, elles ont été coupées par l'établissement de la ligne du chemin de fer du Nord, en 1844. Les parties restantes, aliénées successivement, furent remplacées depuis par des constructions particulières, par l'ouverture d'un boulevard et l'établissement d'une école de filles avec pensionnat et d'une salle d'asile. Le sentier qui conduisait à la chapelle a conservé le nom de chemin des ladres.

Dans un manuscrit de l'année 1775, intitulé Avis sur la fondation de l'Hostel-Dieu de Saint-Just (2), nous lisons ces lignes :

Telles recherches qu'on ait pu faire, il n'a pas été possible de trouver l'origine de la fondation de l'Hostel-Dieu de Saint-Just. Tout ce qui se présente sur cet établissement annonce simplement qu'il a été commencé par le seigneur et fini par les fidèles de la paroisse. En effet, tous les biens qu'on a aumosnés à cet hôpital se trouvent situez dans la paroisse originaire de Saint-Just, ou sur les lieux limitrophes; en sorte qu'il y a tout lieu de croire que ces biens sont destinés d'origine au soulagement des pauvres domiciliés dans l'ancienne étendue de cette paroisse.

Un autre manuscrit, qui a pour titre Mémoire sur l'origine de l'Hospice de Saint-Just, ses charges et ses obligations, débute ainsi :

Il paraît que les biens qui appartiennent à l'hospice de Saint-Just formaient anciennement deux établissements: une Léproserie et une Maladrerie. On ne connaît pas les fondateurs de la léproserie, ni son origine, ni les biens qui y étaient attachés. On présume que son établissement remonte au retour des Croisades, ou à ces temps (x siècle) où pour pouvoir conserver ou acquérir une terre, un titre bonorifique de comté, châtellenie, etc., il était indispensable de faire des dons ou des legs pieux et de fonder soit collégiale, prioré ou abbaye, hostel-Dieu et ma

(1) V. pl. IV.

(2) Arch. de l'Oise: Fonds de l'abb. du Montcel (Pont-Sainte-Maxence).

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