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Mur extérieur de la Gendarmerie

A. Grand escalier dont les matches ont été enlevées. – Ea youte de cet escalier est entrée en briques
c! par gradins cource:pondants aux marches.. Hauteur de l'escalier 2 mèt. 50.
B.. Carrefour de 2 mètres cartes, ouvert par 4 soûtés ogivales en marbre lumachelle cimenté

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G. Galerie inachevée dom- l'entrée a été murée avec des briques

H. Puisard qui amena la découverte des galeries souterraines es par laquelle on pénétra dans la galerie C

1. – Yoûtes egivales en marbre lumacholle en parfair état de conservation.

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L'ancien château de Formerie, situé dans la propriété donnée en legs au bourg par M. Marette, est aujourd'hui entièrement détruit. Il comprenait :

1o Un donjon en briques appelé primitivement Motte et plus tard fort Marie, entouré de fossés avec accès par un pont de briques.

2o Les communs et dépendances avec grande basse-cour entourée de murailles en briques. C'est sous ces bâtiments que l'on découvrit, en 1876, les galeries souterraines dont on trouvera le plan ci-annexé. Le 18 novembre, en creusant un puisard dans une des caves de la gendarmerie, on trouva une galerie à 7 mètres au-dessous de la cave. Etonnés de cette découverte, les ouvriers élargirent l'ouverture et furent tout surpris de découvrir à 9 m. 70 cent. au-dessous du sot, un souterrain dont on ne soupçonnait pas l'existence, parfaitement voûté en chaux carbonatée grossière, un carrefour de 2 mètres carrés, couvert par quatre voûtes ogivales en marbre lumachelle, cimenté au ciment rouge; enfin un grand escalier dont les marches ont été enlevées, fermé avec des silex. La voûte de cet escalier est cintrée en briques et par gradins correspondants aux marches. Cambry, dans sa Description du département de l'Oise, dit que les souterrains du château de Formerie sont très anciens.

3o Un grand jardin garni de serres et d'ornements, fermé par des murailles en briques et entouré de pièces d'eau.

4o Le château construit en briques, avec soubassement en marbre lumachelle. Cette habitation seigneuriale, d'après Cambry, fut détruite par un incendie en 1703 et reconstruite dans la suite. Il y avait une chapelle sans titre dans le château.

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Avant 1790, Formerie était compris dans l'ancienne province de la Picardie; antérieurement au 11 avril 1639, il appartenait au doyenné de Poix et dépendait de l'élection et de la généralité

d'Amiens. L'administration du pays était entre les mains du seigneur châtelain, qui avait haute, moyenne et basse justice, c'està-dire le droit de connaître tous les crimes et délits et de les faire juger en son auditoire. Les habitants avaient le droit de s'assembler pour traiter les affaires concernant les intérêts de leur communauté, sous la présidence d'un syndic qu'ils chargeaient de défendre ces intérêts.

En 1790, lorsque la France fut divisée en départements, Formerie fut compris dans le département de l'Oise, arrondissement de Beauvais, et le territoire du canton fut dévolu au district de Grandvilliers.

C'est à dater de cette époque, après le vote de l'Assemblée nationale sur la constitution des municipalités que commencèrent à proprement parler la vie municipale et l'administration civile. Le 2 février de cette année eut lieu dans l'église de Formerie l'élection de la municipalité et du premier maire. Pierre Francastel fut élu par 71 voix sur 74 votants. Il quitta ses fonctions le 6 juin suivant, et eut pour successeurs pendant la période révolutionnaire :

Jean-Thomas Morin, du 6 juin 1790 au 18 novembre.

Nicolas Bigant, 18 novembre 1790 au 9 décembre 1792. Etienne Bourdon, 9 décembre 1792 au 2 germinal an II. Antoine Renty (maire provisoire), 2 germinal an II au 21 germinal.

Etienne Bourdon, 21 germinal an II à l'an III.

La Constitution de l'an III supprima les maires pour les communes au-dessous de 5,000 âmes, Formerie n'eut plus qu'à élire des agents municipaux :

Achille Beaurain père, an IV à l'an VI.

Guillaume Beaurain, 8 germinal an VI à l'an VIII.

La loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1801) rétablit les municipalités en supprimant l'élection, et le gouvernement nomma les maires. Depuis cette époque ces fonctions furent remplies par :

MM. Achille Beaurain fils, 28 pluviôse an VIII au 45 vendémiaire an XII.

Etienne Cuel, 15 vendémiaire an XII à janvier 1825.

Altette, janvier 1825 à avril 1829.

Brierre, avril 1829 à novembre 1834.

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MM. Achille Beaurain, novembre 1834 à juin 1837.
Jean-Nicolas Siou, juin 1837 à janvier 1856.
Pierre Barbemintière, janvier 1856 à 1869.
Emile Yvart, 1869 à 1878.

Achille Delaunay, actuellement en exercice.

Formerie possède plusieurs établissements d'instruction : Une école communale de garçons, tenue par un instituteur laïque;

Une école communale de filles, un asile et un pensionnat dirigés par les religieuses de Saint-Joseph de Cluny;

Un pensionnat secondaire privé pour les jeunes gens.

Le 30 décembre 1724, le marquis de Viteaux fit don à la paroisse de Formerie d'une maison d'école située près de la Bonnemare. Voici une copie de l'acte de donation :

Nous, marquis de Viteaux, seigneur châstelain et baron de Formerie et autres lieux, estant présentement en notre château dudit Formerie, avons, de notre bonne volonté, donné et par ces présentes donnons une maison, chambre et une estable y tenant, grenier de dessus, cheminée double de fond en comble et un four que nous avons fait bastir et construire en cette présente année à nos despens pour servir d'école à perpétuité pour l'instruction et éducation de la jeunesse de la paroisse dudit Formerie, les dits bâtiments placés par l'avis et consentement de Monsieur le curé de ce lieu, ou les dits bâtiments sont présentement réséant et situé audit Formerie, vers la Bonnemare, joignant d'un côté l'herbage d'Artus Lambert, d'autre costé et des deux bouts à rues, et qui ont estés rendus logeable la clé à la main; et en laquelle maison et chambre y doit toujours demeurer le magister qui sera jugé capable par Monsieur le curé, les marguilliers et les principaux habitans, et ce du consentement de nous marquis de Viteaux et des seigneurs qui viendront après nous et non autrement. Le thérin sur lequel ils sont construits appartenant à Monsieur le curé d'aprésent, qui a bien voulu le cedder pour cet effet, contenant en longueur trente-huit pieds et en largeur quinze pieds; pour par ledit magister en jouir en tous fruits, proffits, revenus et esmolumens, sans y rien démollir n'y dégradder et de les entretenir de menues réparations locatives, et pour les grosses réparations demeureront à la charge des paroissiens, et ne pourra Monsieur Petit, curé d'aprésent, à qui le thérin appartient, où sont scis les dits bâtiments, et où il a trouvé bon de les y faire placer, quoyque notre intention fut de les mettre ailleurs, il ne pourra pour ce sujet prétendre aucune diminution des cens et rentes seigneuriales qu'il nous doit annuellement, ce qui a

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