Collection des chroniques nationales français: écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, Volumen33

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Jean Alexandre C. Buchon
Verdière [et] J. Carez, 1826
 

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Página 124 - Lequel traictié fust du tout parfourni, le 16* jour de janvier, l'an i^18, par un lundy ; et le jeudy ensuivant, entra le roy d'Angleterre dedans la ville de Rouen , en grant triomphe , accompaignié des seigneurs de son sang et autres. Et avoit un page derrière lui, sur un moult beau coursier , portant une lance à laquelle d'emprès le fer, avoit attaché une queue de renard , en manière de penoncel ; puis alla logier dedans le chastel. Ainsi...
Página 30 - ... devers le duc de Guyenne , où estoit son frère , nommé le duc de Touraine , le duc de Berry et pluiseurs aultres grans seigneurs et gens d'esglise , demandant audience de parler. Laquelle obtenue , le premier président en parlement commença à parler et...
Página 75 - ... jà-soit-ce que il ait faict par pluiseurs fois sommer et advertir les gouverneurs pour mettre remède et réparation au royaulme , néantmoins ils n'y ont oncques voulu entendre ; mesmement, puis un peu de temps, luy estant logé près de Paris, avoit envoyé à Paris pour avoir accès et audience devers le roy, en luy offrant service de corps et de biens, et de toute sa puissance, mais son hérault ne pust parler au roy ; et luy feureht ses lettres rendues; et luy fut dict qu'il n'y retournas!
Página 307 - Le lendemain, le roy et tonte sa puissance se mirent en belle ordonnance auprès de la ville de Crespy , avec eux tous charriots et bagaiges ; et ces choses faictes , tourna le dos aux Anglois et s'en alla en la ville de Compiengne , laquelle lors tenoit le parti des Anglois. Mais sans contredict...
Página 6 - Angleterre, comme j'estois, qu'il n'en fus t rien. Or donc,comme dessus touché, les Anglois oyants le roy eulx ainsi admonester , jettèrent un grant cry, en disant : « Sire , nous prions Dieu qu'il vous » donne bonne vie et la victoire sur vos ennemis. » Alors, après ce que le roy d'Angleterre eust ainsi admonesté ses gens, ainsi comme il estoit monté sur un petit cheval , se mist devant la bannière, et lors marcha atout sa bataille en très belle ordonnance, en approchant ses ennemis; puis...
Página 251 - Hault et puissant prince , très chier et très amé cousin , nouvelles me sont venues , que en vos terres et seigneuries on a crié et faict cris , de par vous, que toutes gens disposés aux armes soient prests pour aller en la compaignie...
Página 38 - L'empereur séjourna en la ville de Londres , avecques le roy d'Angleterre , par l'espace d'un mois ou cinq semaines ; mais quand ils virent que ils ne pouvoient trouver paix, ni moyen de traicter entre les deux roys de France et d'Angleterre, moult desplaisant l'empereur s'en départit, et prist congié du roy d'Angleterre. Et quand le roy d'Angleterre sçutson partement, il le fist desfrayer , et tous ses gens , hommes et chevaulx.
Página 346 - Le lendemain bien mattin , les adversaires assirent de la ville , et allèrent assaillir trois bastilles qui estoient près de la ville , et en prinrent les deulx, et la troisième se tint; et che faict, lesdicts adversaires se retrayrent dedans la ville. Et ce venu à la cognoissance du comte de Ligny, qui n'avoit nulle voullenté de partir, s'en alla où lesdictes bastilles avoient esté gardées ; et faisoit son compte de là attendre le duc auquel il avoit mandé l'adventure...
Página 112 - Et après qu'il eut proposé la charge à luy baillée , iceluy prestre dit au roy : « Princes et seigneurs, » il m'est enjoint par les habitants de la ville de » Rouen à crier contre vous , et contre vous , sei...

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