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videtur infastis lemmati assimilatum esse. Vaticani 1468' in fascibus, si recte conieci, emendatori illi tribuendum, qui permulta eius glossarii glossemata male correxit.

infusor peruasor (prior s in ras.): item (s non in ras. est) 'asbestos', Vat. 1468' (qui infulfor), quod contra Casin. 90 infultor inperuasor. Facilis est emendatio pesruasor, neque tamen lemma excogitavi quod huic interpretamento congruat.

III

Cod. Ambrosianus B 31 sup. saec. IX:

coibet: conpescit continet aut adquiescit
coibentia conclusio.

Cogitari sane potest, exstitisse vocem vulgarem cohibentia, quales formas popularis loquelae proprias fuisse scimus: ut conferentia = collatio, al. ita cohibentia cohibitio. At minus facilis explicatio est interpretamenti, pro quo refrenatio vel simile quid exspectaveris. Jam cum in glossa quae praecedit sic emendanda esse pateat quae contaminata sunt :

coibet conpescit, continet
conibet: adquiescit

nemo dubitat quin recte scribatur :

conibentia : consensio.

Fidem auget idem glossarium alio loco haec exhibens :

conibentia: conspiratio uel consensio

conibentibus fabentibus, consentientibus.

Ceterum vix est quod moneam in glossis meis non tradi nisi formas simplici n littera insignes.

In eodem Ambrosiano exstat condiarium domus stipendii. Cuius glossae vocabula si quid video omnia corrupta sunt. Conicio congiarium: donum stipendium.

Idem glossarium Herodes: sanguinum. Scr. vel herudo (= hirudo) sanguisuga, vel herudines (sive herudinis) sanguisugae. Idem pp petuo, ubi puto esse us et scribo perpes: perpetuus. Idem rostrum pecorum æstus hominum differentia' est, si sic scripseris rostrum pecorum est, os hominum. - Idem satio sementis uel messis sed declinatur sicut navis. Lemma quamquam cum glossarum ordine congruit (antecedit enim satum, sequitur satius), olim tamen secundo, sementis interpretamentum

contra primo loco positum fuisse apparet; nihil enim ad rem adnotatiuncula ista quae est de declinatione, nisi sic legimus : sementis satio vel messis, sed declinatur sicut naris. Idem sirio stellas tuales. Conicio Sirius stella aestiualis. Idem trabes: mactes uel uestes senatoria siue purpura. Duae sunt glossae :

tabes: macies

trabea: uestis senatoria siue purpura.

:

Idem glossarium cunctamini interrogamini. Nihili hic interrogare verbum, quoniam alia interpretamenta exspectantur. Cf. eiusdem codicis: cunctans: dubitans; cunctatio: dubitatio; cunctatur dubitatur. Apparet olim fuisse PERCUNCTAMINI et eum, qui e contextu scriptoris excerpsit, verbo male dissecto principium omisisse.

Idem glossarium externi pridianum, extranei. Duae glossae in unam contractae sunt:

externi: extranei

esternum ( hesternum): pridianum.

Idem glossarium: flamina: de flamma natus. Nimirum flammigena, quod vocabulum ex uno Sidonii loco (Carm. 13, 9) enotant lexicographi. GUSTAVUS Loewe.

NOTE PALÉOGRAPHIQUE

La belle publication de la Palaeographical Society reproduit, pl. 203, une page d'un manuscrit du Bristish Museum (Additional ms. 27359) dont la souscription est transcrite ainsi :

prvi Toux[íw] è nu[px] (lire ui[px]) d'[i][Sixtiove;] (lire plutôt ivdiri@vsc], le même trait servant pour l'i et le premier jambage du v) î - 5 & § £=[20;} (lire ;, car la syllabe cu est représentée par son abréviation ordinaire) le 5 juillet, 4° jour (de la semaine, c'est-à-dire mercredi, feria quarta), indiction X, an 6760 1252 ap. J.-C.

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La lecture ov[i] a lieu de surprendre, d'abord parce que la forme de la lettre suscrite a bien plutôt l'aspect d'un oncial que d'un λ, ensuite parce que les tables chronologiques de Grotefend ne permettent pas cette lecture. En effet, l'an 1252 est, d'après ces tables, une année bissextile de lettres dominicales GF; la lettre fériale de juillet étant G, le premier de ce mois était donc un lundi et le cinq un vendredi. Les données de la souscription conviennent, au contraire, parfaitement au mois de juin, dont la lettre fériale est E. En 1252 la lettre dominicale, à partir du mois de mars étant F, le 1er juin tomba un samedi, et par conséquent le cinq un mercredi (ńyépz. d'). Nous lirons done la souscription: μηνὶ ἰσυν[ίῳ] ὁ ἡμέ[ρα] δ' ἐν[δικτιῶνος] ἢ τοῦ ςυε ἔτους.

A. JACOB.

CICERON, De oratore, 11, 52, 209.

Par atque una ratio est spei, laetitiae, molestiae, sed haud sciam an acerrimus longe sit omnium motus invidiae, nec minus virium opus sit in ea comprimenda quam in excitanda. Invident autem homines maxime paribus aut inferioribus, cum se relictos sentiunt, illos autem dolent evolasse; sed etiam superioribus invi detur saepe vehementer et eo magis si intolerantius se jactant et aequabilitatem communis juris praestantia dignitatis aut fortunae suae transeunt. Quae si inflammanda sunt, maxime dicendum est non esse virtute parta, deinde etiam vitiis atque peccatis, etc. » Par quae Piderit entend les objets de l'envie, indiqués par praestantia dignitatis aut fortunae. Il explique inflammare par « livrer à une envie encore plus violente, échauffée au moyen des faces dicendi (§ 205) de façon à devenir flamboyante. Il compare Cicéron, Or., 28, 99: inflammare rem. M. Sorof (préf., p. viii) se déclare satisfait de cette explication, et M. Adler l'a conservée. Mais faire flamboyer le sujet de son discours (le peindre en couleurs trop vives) est autre chose que faire flamboyer les objets de l'envie Cicéron aussitôt après recommande de les rabaisser. H. Rubner (Krit. Beitr. zu Cic. Werk vom Redner, 1874. Je n'ai pu voir cet opuscule) approuvé par M. Iwan Müller (Jahresbericht 1874 à 1875. p. 683) propose de lire si inflammandum est, et il explique ainsi : Si l'orateur trouve à propos de faire éclater la passion (c'est-à-dire l'envie déjà existante dans les âmes), il doit montrer avant tout que ces biens (quae) n'ont pas été acquis par un mérite personnel, etc. » Il serait plus simple de lire quae (invidia) si inflammandast maxime, dicendum est, etc. Si maxime

si toutefois ; voir les passages cités par M. Madvig à propos de Cicéron De fin., 1, 1, 2 (pro Quint., 35, in Verr., II, 164, Iv, 91, v, 20; in Catil., 1, 29; Tusc., 111, 51) par rapport à nec minus virium, etc. Le sujet de non esse parta est facile à deviner; peutêtre était-il exprimé par un mot aujourd'hui perdu (illa)?

MAX BONNET.

Cicéron, Verrines V, 43, 113: « Non posse Verrem, testes interficiendo nos exstinguere. Nos est une glose de testes. Lire : « exstinE. THOMAS.

guere rem. »

-((

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

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Avis. Ce bulletin a avant tout pour but de faire connaitre à nos lecteurs, aussitôt que possible, les publications nouvelles qui paraissent dans le domaine de la philologie classique. En général, nous ne pouvons qu'annoncer, le temps nous manque pour apprécier. Nous insérons pourtant les comptes-rendus dont les auteurs ont eu le temps d'examiner et par conséquent de juger. Une simple annonce sans appréciation n'implique donc pas une opinion défavorable sur l'ouvrage qui en est l'objet,

PHILOLOGIE GRECQUE

Inventaire sommaire des manuscrits du Supplement grec de la Bibliothèque nationale, par Henri OMONT. Paris (Picard) 1883. XVI et 138 p. in-8.- Prix: 7 fr. 50.

Outre les 3117 mss. grecs décrits dans le tome 2 du Catalogus codicum mss. bibliothecae regiae (Paris 1740, in-fol.) et les 400 mss. du fonds Coislin connus par la publication de la Bibliotheca Coisliniana, olim Segueriana (Paris 1715, in-fol.), la Bibl. nationale de Paris possède 1010 mss. qui forment le Supplément grec; ce sont ces derniers dont aucun catalogue n'a jamais été publié que nous révèle le travail de M. Omont. Dans une introduction, il indique les accroissements successifs du fonds du supplément grec depuis 1740 jusqu'aujourd'hui, et donne une liste très précieuse des copistes et des manuscrits datés. Le vol. se termine par un index alphabétique de 33 pages, qui permet de s'orienter immédiatement au milieu des richesses du Supplément grec. Aucun genre de travail ne saurait être plus utile aux philologues; faute de connaître l'existence d'un seul manuscrit, on peut se fourvoyer dans de longs et stériles travaux. La critique verbale ne sera sûre d'elle-même que le jour où toutes les bibliothèques auront publié leurs inventaires. En attendant, il faut avoir une grande reconnaissance à M. Omont, qui vient de publier, presque en même temps, deux brochures intitulées: Inventaire sommaire des manuscrits grecs conservés dans les bibliothèques publiques de Paris autres que la Bibliothèque nationale et Inventaire sommaire des manuscrits grecs des bibliothèques des départements.

E. C.

Richardi FOERSTERI dissertatio de Aristotelis quae feruntur physiognomonicis recensendis. Kiel, in libraria Academica, ex officina C.-F. Mohr (P. Peters) 1882, in-4, 24 p.

Le présent opuscule contient la description et le classement de treize manuscrits des Physiognomonica d'Aristote. M. Foerster élimine de la liste des mss. le codex Du Vallii, cité dans l'édition de Franz. Les

leçons attribuées à ce ms. sont tout simplement celles des éditions de Camotius et de Sylburg, mentionnées par Casaubon à la marge de son édition et recueillies par Du Val, qui les avait à son tour imprimées sur les marges de la sienne. M. F. refuse encore toute autorité aux extraits que l'on trouve dans le Burneianus 67, et qui sont dérivés d'une édition du xvIe siècle, ainsi qu'à l'Ottobonianus 147 où l'on ne trouve que des variantes empruntées à des mss. connus ou des conjectures. Restent donc treize mss. que M. F. distribue en deux classes. Dans la première le Marcianus append. class. IV, cod. LVIII (K) et le Parisinus 1893 (P), qui ont un ancêtre commun, font seuls autorité, car tous les autres dérivent d'eux. Dans la seconde, il y a deux familles. La première est constituée par l'Ambrosianus C, Iv sup. (F), et le Havniensis 60 de l'Université (H), qui sont les plus rapprochés de l'ancêtre commun. La seconde se compose du Marcianus CCLXIII (D) et du Harleianus 5635 (L). Il faut encore tenir compte d'une ancienne traduction latine (T) faite au XIIe siècle d'après un ms. de la seconde classe moins corrompu que ceux que nous avons. M. Foerster démontre, chemin faisant, que l'Aldine majeure (1497) repose sur le ms. P, et est elle-même l'original du codex Oxoniensis (0). (Bibl. Bodl. Auct. F. 4, 6, 2367).

A. J.

PHILOLOGIE LATINE

A. Gellii Noctium atticarum libri XX ex recensione et cum apparatu critico Martini HERTZ. Vol. prius. Berolini, 1883, vII et 448 p. in-8. Prix: 13 fr. 50.

Nous sommes heureux de pouvoir annoncer enfin la première édition critique d'Aulu-Gelle. Les manuscrits qui nous ont conservé le texte d'un auteur si important pour les études grammaticales et la connaissance générale de l'antiquité ne sont pas fort anciens. A l'exception de quelques fragments difficiles à déchiffrer conservés à Rome dans le fameux ms. palimpseste du fonds Palatin (no 24) qui peut remonter au ve siècle, on n'a, du moins pour une bonne partie d'Aulu-Gelle, que des mss. du xire au xve s. M. Hertz, dans un riche appareil critique, donne les variantes des mss. suivants : 1° pour les livres 1-7, Palat. 24 (A), Vatic. 3452, s. XIII (V); Paris. 5765, s. xIII (P), Lugd. Bat. Gron., olim Rottendorffianus 21, s. XII (R); 2o pour les livres 9-20, Paris, 8664, s. XIII (Q), Lugd. Bat. Voss. F 7 (ou Vossianus major), s. xiv (Z), fragm. cod. Bern. 404, s. XII (B), continuatio ejusdem codicis Ultrajectina (Bu), cod. Regin. Christinae in Vat. I (Danielinus) 597, s. x (0); cod. Acad. Lugd. Bat. Voss. F 112 ou Vossianus minor, s. x (X); cod. Regin. Christinae in Vat. II (Petavianus) 1646, s. XII (II), cod. bibl. Magliabecch. olim S. Marci, Florent. 329, chart., s. xv (N). Pour tous les livres il a consulté naturellement les vieilles éditions et les variantes des mss. collationnés dans l'ancien temps, ainsi que les travaux des critiques contemporains. M. Hertz était le philologue le mieux préparé à accomplir cette besogne, et il s'en est acquitté avec honneur. On

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