Imágenes de páginas
PDF
EPUB

¶¶ 4. Anthologie latine (1880-1881). [Alex. Riese.] Poetae latini minores, rec. emend. Emil BAEHRENS. Nouvelles collations; beaucoup d'innovations dans le texte, quelques-unes très plausibles; disposition malheureuse. Appréciation peu favorable en somme. Hermann HAGEN, 5 De codicis Bernensis n. 119 Tironianis disputatio. Contient des vers inédits attribués à Auguste :

10

Octaviani Augusti.

Convivae, tetricas hodie secludite curas :

Ne maculent niveum nubila corda diem!
Omnia sollicitae vertantur murmura mentis,
Ut vacet indomitum pectus amicitiae.
Non semper gaudere licet. Fugit hora: jocemur!
Difficile est fatis subripuisse diem.

Suivent des remarques sur deux épigrammes déjà publiées, remarques 15 complétées par l'auteur, pour l'une des deux, dans Rhein. Mus. où il a traité aussi de l'épigramme d'Auguste, citée plus haut. (Voir R. des R., 5, 140.) Notes critiques et paléographiques sur l'Anthologie, de Schenkl, Hümer et Sedlmayer (Wien. St.), A. Riese, Bitschofsky et E. Baehrens (Neue Jahrb.), R. Ellis (Journ. of Ph.), E. Chatelain (Revue de Ph.). Greg. 20 DOBBELSTEIN, De carmine christiano cod. Paris. 8084. Fait en somme avec intelligence. Aug. Grabow, 'Ein gothisches Epigramm' (daus Gratulationsschift an Aug. Stinner, Oppeln). Etude, à laquelle le rp. ajoute qqch., sur des mots gothiques qui se rencontrent dans l'Anth. latine. Schenkl a parlé (Wien. St.) de l'histoire du texte de Symphosius. Le rp. regrette de n'avoir 25 pu lire les articles, écrits en magyar, de P. Thewrewk sur l'Anth. Latine (Egyet. phil. K. (L'auteur, E. (et non P.) Thewrewk de Ponor a bien voulu les analyser lui-même en français pour la Revue des Revues : Voir t. 4, p. 173, l. 53; 175, 35; 176, 38; tome 6, p. 187, 1. 13.) H. J. MUELLER, Symbolae ad emendandos scriptores Latinos, 2. Contient des renseignements sur 30 la leçon des deux Vossiani. C. ROSSBERG, De Dracontio et Orestis quae vocatur tragoediae auctore. L'identité des deux auteurs n'avait pas besoin des preuves tirées des imitations d'écrivains classiques pour être parfaitement établie. Mais le 'corollarium' joint à ce travail est important: il en résulte que l'épigramme 676 n'est pas de Dracontius. H. Dechent a traité du Phé85 nix de Lactance (Rhein. Mus.); K. Rossberg (Neue Jahrb.), de l'Aegritudo Perdicae; Schenk! (Wien. St.) de la Consolatio ad Liviam.

¶¶ 5. Cicéron. (1879-1880). [Ivan Mueller.] 2o partie (Les écrits philosophiques). M. Tullii Ciceronis scripta quae manserunt omnia. Rec. C. F. W. MUELLER (partie 4, vol. 3). Très bonne critique, plutôt conservatrice, mais 40 sans excès. L'Athenaeum belge a publié une controverse entre Alphonse Le Roy et P. Thomas sur la question de savoir si l'Hortensius de Cicéron existait encore au 15 s. L. POLSTER, Quaestiones Tullianae. Sur Académ. 1, une conjecture déjà faite. Art. de Schiche dans Jahresb. des Vereins; d'O. Nigoles sur le De Finibus (Revue de Ph.); autre article, paléogra45 phique comme le précédent, mais moins intéressant, sur le même sujet, par F. Gustafsson (Hermes); notes critiques, encore sur le De Finibus, d'Ernst Schulz (Rhein. Mus.) et de Cobet (Mnemos.). Sur les Tusculanes, notes de Diels (Rhein. Mus.), Hübner (Hermes), Schnee (Zeits. Gymn.), POLSTER (ouv. cité). Sur le De Natura Deorum, article de J. B. Mayor so (Academy); une conjecture de Cobet ('Collectanea critica'), notes critiques de J. Forchhammer (Nord. tids. fil.: en latin); conjectures plus nombreuses qu'importantes, ce semble, de POLSTER (ouvr. cité). Art. de Schwenke (Neue Jahrb.) sur les sources de Cicéron dans cet ouvrage.

Schiche (rapport cité) en admet les conclusions avec quelques amendements. La partie du même rapport qui concerne les dieux d'Epicure est ensuite longuement analysée par le rp., conjointement avec un écrit de J. DEGENHART (Kritisch-exegetische Bemerkungen zu Cicero's De Nat. D., où l'explication donnée par Hirzel, et adoptée en somme par Zeller, est 5 vivement combattue. H. DIELS (Doxographi Graeci) donne le texte du discours de Velleius avec des variantes que le rp. signale, et les passages correspondants du Пpi Csías de Philodème, ainsi que d'autres auteurs. Sur le De Divinatione, notes de Hartfelder (Neue Jahrb.), POLSTER (ouv. cité), Forchhammer (art. cité); sur le De Fato, de Hartfelder (Neue Jarb.). 10 De Senectute. Edited for schools and colleges by James S. REID. Très bonne éd. recommandée à l'attention des philologues eux-mêmes, bien que le rp. repousse la plupart des corrections de texte. L'introduction paraît remarquable l'auteur place la composition de l'ouvrage en avril 44. Art. de J. Schneider (Zeits. Gymn.) sur les ch. 77 et 78 du même. Sur le 15 De Amicitia, articles de C. F. W. Mueller et d'Ortmann dans Zeits. Gymn. De Amicitia edited by A. SIDGWICK. L'auteur est invité à reviser une autre fois son texte avec plus de soin. De Amicitia edited for schools and colleges by James S. REID. Cet éditeur a dirigé principalement son attention sur le commentaire grammatical, et c'est en cela qu'il a surtout réussi. L'intro- 20 duction concerne les écrits philosophiques de Cicéron, et spécialement le De Amicitia et son rapport aux sources grecques. Le sujet aurait pu être traité plus à fond si l'auteur avait connu les écrits de Braxador ‘Quid in conscribendo Ciceronis Laelio valuerint Aristotelis ethicon Nic. de amicitia libri' (Halle, 1871) et de Heylbut, 'De Theophrasti libris Пpi qizg' 25 (Bonn, 1876). Quant à l'usage à faire des différents mss. dans la constitution du texte, le rp. n'est pas d'accord avec l'auteur, qui, selon lui, a surfait le ms. P. Parmi les conjectures, une seule est plausible. Le De Amicitia a été traduit en grec ancien, assez heureusement, par V. ANTONIADIS. Sur le De Officiis, notes critiques de J. Forchhammer (art. cité). 30 De officiis (with marginal Analysis, an English Commentary and Indices) by H. A. HOLDEN (3o éd.). Considérablement modifiée et augmentée; riche commentaire, où les remarques originales se mèlent aux emprunts. R. BELTZ, Die handschriftliche Ueberlieferung von Cicero's Büchern De Re publica. Parait de peu d'utilité après le travail de Strelitz sur le même 35 sujet. Sur la République, conjectures de POLSTER (ouv. cité), de Vahlen (Varia, dans Hermes), de Fr. Scholl (notes sur Plaute et Térence, dans Neue Jahrb.). Sur le De Legibus, notes de Lehmann (Hermes), Pearman (Canadian Journal), H. JORDAN (Kritische Beitraege zur Geschichte der Lateinischen Sprache): traite des archaïsmes de Cicéron dans cet ouvrage, et 40 donne une recension du texte de plusieurs chapitres, avec collations en partie nouvelles. De Legibus erklärt von Adolf DU MESNIL. Le commentaire, tant grammatical qu'historique, est fort recommandable pour les conjectures, le rp. se borne à renvoyer à l'appréciation de Strelitz (Philol. Anz.). HOCHDANZ, Quaestiones criticae in Timaeum Ciceronis e Platone transcriptum 15 (progr. Nordhausen). Combat, non sans d'assez fortes raisons, l'opinion généralement admise, que cette traduction était destinée par Cicéron à faire partie d'un ouvrage plus étendu ; et s'efforce même de montrer que Cicéron n'en est point l'auteur.

16. Lucrèce (1880-1881). [A. Brieger.] J. WOLTGER, Serta romana. 50 (Poetarum decem Latinorum carmina selecta, scholarum causa collegit et notis instruxit...) Renferme des morceaux choisis de Lucrèce, dont le texte est revu avec soin et çà et là corrigé les notes sont en hollandais.

:

Samuel BRANDT, Eclogae poetarum Latinorum, in usum Gymn. Analogue au précédent, et fort recommandable. Hermann SAUPPE, Quaestiones Lucretianae. Cette nouvelle contribution de l'auteur du travail sur le Victorianus de Lucrèce ne peut qu'être accueillie avec joie par la critique. Sauppe 5 discute d'abord la question fort embrouillée des dates de la naissance et de la mort de Lucrèce. Il croit que la date de naissance fournie par les meilleurs mss. de S. Jérôme (=94 av. J.-C.) est la véritable, mais que S. Jérôme se trompe en donnant à la vie de Lucrèce une durée de 44 ans, à moins que la faute ne vienne d'un copiste. L'auteur recherche ensuite 10 si Lucrèce a admis des mots proclitiques à la fin de ses vers la conclusion est négative pour ce qui regarde 'et, atque, ac, at, aut, sed, seu'; ce qui condamne certaines corrections de critiques modernes. Quant aux conjectures de Sauppe lui-même, dont la plus importante consiste dans un arrangement nouveau des vers 38-150 du livre 1er, le rp. ne parait pas 15 les approuver. Art. de J. Woltjer (Neue Jahrb.) 'De archetypo quodam codice Lucretiano' (hypothèse inadmissible); autres (ib.) de C. M. Francken et S. Brandt. J. VAHLEN (Index lectionum, Berlin). Notes assez nombreuses sur le texte de Lucrèce, approuvées en partie. H. KELLER, De verborum cum praepositionibus compositorum apud Lucretium usu. Utile, bien que les 20 passages à considérer ne soient pas, à beaucoup près, tous cités. ReichenHARDT, Die subordinierenden causalen Conjunctionen bei Lucretius (1. Progr. Frankenthal; 11. art. dans Bl. bayer. G.). Le rp. regrette d'avoir à faire à ce travail l'application du proverbe français : « Qui trop embrasse mal étreint. » Article de Gneisse sur 'porro' dans Lucrèce (Neue Jahrb.). Emil 25 KRAETSCH, De abundanti dicendi genere Lucretiano. Sujet très important; travail vraiment distingué, bien complet, parfaitement ordonné, prêtant d'ailleurs dans le détail à certaines objections. L'auteur aurait pu tirer un bon parti des recherches de Lobeck sur la figure étymologique (dans ses Paralipomena grammaticae Graecae) ainsi que de celles de G. Landgraf sur 30 la même figure en latin (dans Acta sem. phil. Erlangensis). Enfin quelques redondances peuvent, suivant Susemihl, le rp. et d'autres, s'expliquer par une double recension. C. SPANGENBERG, De T. Lucretii Cari tropis. Fort médiocre. Art. de Gneisse sur 'omne' dans Lucrèce (Neue Jahrb.). Mention assez favorable d'une traduction en vers allemands de Max SEYDEL; nou35 vel éloge du livre de MARTHA, Le poème de Lucrèce (3e éd.). En résumé, le rp. demande aux philologues qui s'occupent de Lucrèce plus de retenue dans les conjectures (dans le for livre, il ne reste, selon lui, pas plus de 25 ou 30 vers qui en demandent), une connaissance plus exacte de la doctrine du poète, plus d'exactitude aussi et de maturité dans les recher40 ches grammaticales et lexicographiques.

Y.

ALTERTHUMSKUNDE. 1. Antiquités politiques romaines. [H. Schiller]. 1. Les magistratures. P. Willems (Rev. Instr. Publ. belge) a traité du pouvoir impérial pendant les trois premiers siècles de l'empire. H. F. Pelham (Journ. of Philol.) a étudié la relation entre le titre de prin45 ceps et celui de princeps Senatus. ¶ G. v. RITTERSHAIN, Die Reichspost der römischen Kaiser, dans la coll. des Vorträge de Virchow et Holtzendorff. Sans valeur aucune. P. CLAIRIN, De haruspicibus apud Romanos. Soigné et bien au courant. P. de TISSOT, Etude historique et juridique sur la condition des agrimensores dans l'anc. Rome. Très approfondi. L'institution des 50 agrimensores est d'origine étrusque et son caractère est d'abord sacerdotal; à l'époque entre Sylla et Auguste, elle perd son caractère religieux, et retrouve beaucoup d'importance sous l'empire en prenant un caractère juridique. Les agrimensores forment des collèges privilégiés et très con

sidérés. Etude des fonctions des agrimensores, au service de l'Etat ou des particuliers; culte du Terme, actions en bornage, honoraires, responsabilité, éducation et privilèges des agrimensores. ¶ R. FLEX, Die älteste Monatseintheilung der Römer. L'ancien mois romain serait un mois lunaire, les calendes étant la nouvelle lune, les ides la pleine lune. La division 5 des nones n'a été introduite que plus tard et n'a aucun rapport avec le premier quartier de la lune. Les Romains, pas plus que les autres Indogermains, n'ont connu la semaine; cette conception n'existe que chez les peuples qui ont été amenés par le flux et le reflux à observer les phases de la lune. Les Aryens sont originaires du continent asiatique 10 et ont accompli par terre la plupart de leurs migrations. Le rp. ne se déclare pas convaincu. ¶ V. Duruy (C. R. des séances de l'Acad. des sc. mor.) a traité de la formation d'une religion officielle dans l'empire.

2. Les assemblées. W. SOLTAU, Ueber Ensstehung und Zusammensetzung der altrömischen Volksversammlungen. Très remarquable, servira de point de 15 départ aux travaux futurs. Compte rendu détaillé (14 p.) de cet ouvrage qui traite les questions suivantes : 1. Comitia curiata. Elles se composaient du peuple tout entier sans aucune restriction. 2. Patrum auctoritas. N'est nullement identique à la lex curiata de imperio, mais est à l'origine l'autorité du sénat patricien en tant que gardien des auspicia publica. 3. Co- 20 milia centuriata. 4. Armée manipulaire et levée de l'armée. 5. Tribus. 6. Transformations des tribus serviennes. 7. Cens de Servius. 8. Système d'impôts de Servius. 9. Patres et plebs avant la sécession. Deux appendices sont consacrés au tableau des divisions du peuple et du cens de Servius. Le rp. regrette seulement que ce livre ne soit pas toujours d'une 25 lecture facile. J. BLASEL, Die allmaehliche staatsrechtliche Competenzerweiterung der Tributcomitien durch das dreimalige gleichlautende Gesetz: 'ut quod tributim plebs jussisset, omnes Quirites tenerent'. En 448 se serait établi le principe de droit que les patriciens devraient respecter les assemblées séparées des plébeiens. Par contre les patriciens furent admis aux 30 comices de la plèbe. Le rp. doute que ces résultats trouvent créance.

3. L'organisation impériale. E. MARX, Essai sur les pouvoirs du gouverneur de province sous la république romaine et jusqu'à Dioclétien. Clair et bien informé, sans rien de nouveau. Le rp. analyse ensuite d'après Rev. Crit. l'étude de V. Duruy sur la poste, le cadastre et l'unification religieuse 35 des provinces par le culte impérial. ¶ Dans Deutsche Rundschau (5, 202), L. Friedlaender a traité avec son talent ordinaire de la condition des villes en Italie sous les empereurs. ¶¶ 4. Les finances. Mommsen (Hermès) a étudié, au point de vue de l'origine du colonat, le décret de Commode touchant le Saltus Burunitanus; ses vues ont été combattues par 40 Heisterbergk (Z. f. d. ges. Staatsw. 1880 p. 582). ¶ H. T. KARSTEN, De inkomsten en Uitgaven van den Romeinschen Staat, 1. Theil, die Republik. Etude soignée, sans nouveautés, sur les finances de la République. ¶¶ 5. L'armée. L. KLOPSCH, Der dilectus in Rom bis zum Beginn der bürgerlichen Unruhen. Levée des troupes à l'époque royale; la république s'en tint 45 d'abord au système de Servius, puis elle mit le dilectus en rapport avec les tribus locales. Etude sur le tumultus. Les questions de droit public sont traitées d'une manière insuffisante. Dans Hermès, Haupt s'est occupé de l'histoire de la flotte romaine, des remiges, nautae et socii navales. ¶A. LANGEN, Die Hecresverpflegung der Römer im letzten Jahrh. der Republik. 50 2o part. Etude approfondie sur la solde des troupes. ¶¶ 6. La justice. C. PETERSEN, De causis publicis Romanis inde ab anno cxxi usque ad annum LXXXI a. Chr. n. actis. Recueil très soigné des procès criminels de cette

période. J. ROUQUET, Des juridictions criminelles chez les Romains. Sans valeur aucune. Dans C. R. des séances de l'Acad. des Sc. mor., Giraud a combattu les conclusions de Gide sur le concubinat en droit romain; le rp. est de l'avis de Giraud. ¶ K. C. BRUNS et ED. SACHAU, Syrisch-Römis– 5 ches Rechtsbuch aus dem fünften Jahrh. Excellente édition du livre syrien connu au moyen âge sous les noms de Statuta imperatorum, Libri Basilicon ou Leges Constantini Theodosii et Leonis, très important pour la connaissance du droit romain et comme témoignage de sa durée persistante en Orient. ¶ B. BRAUGI, I fasti aurei del diritto Romano. Exposition 10 claire de l'histoire du droit romain. ¶H. BENDER, Rom und römisches im Alterthum. Ouvrage de vulgarisation dont le rp. loue l'illustration.

TT 2. Antiquités privées et sacrées de Rome. 1879 et 1880 [M. Voigt]. Helbig (Bull. dell'Inst.) annonce la découverte de farine carbonisée sous un dépôt de tourbe à Besnate. ¶ BECKER, Gallus oder rōmis15 che Scenen ans der Zeit Augusts, nouv. éd. par H. Göll, 1re p. Bien au courant. R. MÉNARD, La vie privée des anciens. Les peuples dans l'antiquité. Belle exécution, mais valeur scientifique nulle. Le rp. relève quelques grosses erreurs. Eichoff (Neue Jahrb.) a étudié les traditions sur l'âge d'or. F. LINDET, De l'acquisition et de la perte du droit de cité romaine. Bien 20 disposé, mais rien de nouveau et des erreurs. H. LOUICHE-DESFONTAINES, De l'expatriation à Rome. Clair et bien écrit, sans recherches personnelles. J. J. BACHOFEN, Antiquarische Briefe vornehmlich zur Kentniss der ältesten Verwandtschaftsbegriffe. Cherche a établir, en connexion avec son ouvrage sur le droit maternel, l'existence d'une très ancienne prérogative 25 de la sœur et du fils de la sœur dans la famille. Etude du Sororium tigillum, considéré comme sanctuaire des Aborigènes. Examen de l'inscr. C.I.L. 2, 1174 et nouvelle interprétation de l'inscr. communiquée par Le Blant à l'Acad. des Inscr: 'Si plus miseris, minus bibes; si minus miseris, plus bibes.' Plein d'hypothèses, mais très savant et intéresso sant. J. O. BEAUREGARD, Organisation de la famille sous la législation romaine. Rien de nouveau, pcu au courant. T¶ H. GENZ, Capitis deminutio. Les critiques de l'auteur portent juste, mais son système est pire que celui qu'il critique. M. KOHN, Beitraege zur Bearbeitung des römischen Rechts. Traité de la capitis deminutio, de ses effets et de son dévelop35 pement historique. Cette dernière partie est manquée. ¶ A. TOURMAGNE, Histoire de l'esclavage ancien et moderne. Extraits pleins d'erreurs du livre de Wallon. ¶ F. FRANZ, Mythologische Studien. Constructions lacustres et mythes qui s'y rattachent; ensevelissement dans les fleuves, les lacs et les marais. Grande richesse de matériaux. ¶ Dans les Sitzungsber. der bay. 40 Akad. W. Helbig a étudié le pileus des anc. Italiens. ¶R. FLEX, Die älteste Monatseintheilung der Römer (cf. plus haut). Aventureux. ¶ Jordan (Hermès) a traité du passage: «< invocabis deum parentem dans le 2. fragment de l'Epistola Corneliae matris Gracchorum. E. FERNIQUE, Etude sur Préneste, ville du Latium. Histoire de la ville et de son art; des45 cription des ruines; culte de la Fortune à Préneste. ¶ J. JAEKEL, Zur Aeneassage. Cherche le fondement historique de la légende d'Enée. Vénus serait une ancienne divinité latine dont le culte est arrivé dans le Latium avec les Enéades. ¶ P. CLAIRIN, De haruspicibus apud Romanos (cf. pl. h. 86, 87). Bien écrit, mais sans nouveauté. ¶ F. LUTERBACHER, Der prodigien50 glaube und Prodigienstil der Römer. Etude sur la signification des prodiges, leur inscription dans les annales maximi par les soins du pontifex maximus, les prodiges les plus importants de 536 à 712 de Rome; moyens employés pour en détourner l'effet; formules qui servaient à leur énon

[ocr errors]
« AnteriorContinuar »