Notices archéologiques;-notice sur l'aqueduc romain qui conduisait les eaux de Gorze à Metz;-notice archéologique, notamment sur Metz et ses environs, par M. Victor Simon; br. in-8°, avec planche (Extrait des Mémoires de l'Académie royale de Metz, année 1841-42.)

Notices archéologiques;-notice sur les matériaux employés à Metz, dans les temps antiques; — notice sur quelques antiquités trouvées à Metz et dans ses environs; —proposition de demander la conservation des ruines de Preny (Meurthe), par M. Victor Simon; br. in-8° avec planches. (Extrait des Mémoires de l'Académie royale de Metz, année 1838-1839.)

Notice sur Metz et ses environs et sur le hiéraple situé près de Forbach, par M. Victor Simon. Metz, 1841; br. in-8° avec planches. (Extrait des Mémoires de l'Académie royale de Metz, année 18401841.)

Promenades pittoresques à Hyères, ou notices historiques et statistiques sur cette ville, ses environs et les îles, par M. A. Denis, suivie d'une dissertation médicale, par le docteur Bayle, 3o édition. Toulon, 1853; 1 vol. grand in-8°.

Rapport à M. de Chevremont sur la situation des archives et des monuments historiques de la Haute-Loire, par M. Aymard.

Recherches et documents pour l'histoire de la langue romane Wallone du nord de la France, par M. E. Tailliar; br. in-8°.

Recherches et documents pour l'histoire des communes du nord de la France, par M. E. Tailliar. Douai; br. in-8°.

Recherches sur des inscriptions inédites ou peu connues, par M. Ay. mard. Le Puy, 1848; br. in-8°, avec planche. (Extrait des Annales de la société d'agriculture, sciences, etc., du Puy.)

Réflexions sur la vie et le caractère de Montaigne, etc., par M. le vicomte Alexis de Gourgues. Bordeaux, 1856; br. in-8°. (Extrait du Recueil des actes de l'Académie impériale de Bordeaux.)

Rêveries poétiques et religieuses, chants nationaax, visions fantastiques et poésies diverses, par M. Théodore Tuffier, 3o édition. Florac, 1855; 1 vol. in-8°.

Rue (La) de Fontmorigny. Étude sur les possessions de l'abbaye de N. D. de Fontmorigny dans la ville de Bourges, par M. Charles Ri bault de Laugardière. Bourges, 1855; br. in-8°. (Extrait du journal le Droit commun.)

Publications de sociétés savantes.

Annuaire départemental de la société d'émulation de la Vendée, 1855, 2° année. Napoléon, 1856; 1 vol. in-8°.

Bibliothèque de l'école de Chartes, 17° année, 4° série, t. II, 4° livraison, mars-avril 1856. Paris, 1856; in-8°.

Bulletin de la société d'agriculture, industrie, sciences et arts du département de la Lozère, t. VII, 1856, février. Mende, 1856; br. in-8°.

Bulletin de la société des antiquaires de Picardie, année 1856, n° 1er. Amiens, 1856; br. in-8°.

Bulletin de la société des Beaux-Arts de Caen, Ier vol., 1er cahier. Caen, 1856; br. gr. in-8°.

Congrès scientifique de France, 17° session, tenue à la Rochelle. Programme des questions, par M. A. de Caumont, etc. Saint-Jeand'Angély; br. in-4°.

Compte rendu des travaux de la société des antiquaires de Morinie la à la séance solennelle du 20 juin 1854, par M. Henri de Laplane, secrétaire général. Saint-Omer, 1856.

Investigateur (L') Journal de l'institut historique, 23o année, 3o série, t. VI, 255 et 256 livraison. Paris, 1556; br. in-8°.

Journal de la société d'archéologie et du comité du musée Lorrain, 5° année, 4 numéro, avril 1856. Nancy; br. in-8°.

Mémoires de la société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, nos 35 et 36, 3° et 4o trimestre de l'année 1855, t. VI, 2o série (19° de la collection). Troyes; in-8°.

XLVII.

Rapport fait à la section d'histoire, le 19 mai 1856, par M. Chéruel, membre du comité, sur des lettres de Catinat communiquées par M. Maurice Ardant, correspondant, à Limoges.

M. Maurice Ardant, correspondant, à Limoges, a envoyé au comité un certain nombre de lettres de Catinat. Je les ai comparées à l'ouvrage intitulé Mémoires de Catinat, publié par M. le

Bulletin. 1.

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Bouyer de Saint-Gervais1. Les pièces communiquées par M. Maurice Ardant ne s'y trouvent pas. Je me bornerai aujourd'hui à rendre compte des lettres de 1691, en appelant l'attention sur deux points principaux : la prise du fort de Veillane et ce que Catinat dit de Louvois en apprenant sa mort.

Le fort de Veillane, ou Avilliane, près de Suze, avait résisté aux attaques d'un officier très-expérimenté, le marquis de Feuquières. Catinat l'emporta en quelques heures. Il rend compte de ce coup de main dans une lettre au chevalier de la Fare, au moment même où le fort vient d'être pris2.

« Nous avons attaqué le château de Veillane la nuit du 29 au 30. Il y avoit trois cents hommes dedans. M. le duc de Savoye y avoit fait faire quantité de petits travaux extérieurs, d'angles revêtus et de palissades, et y avoit laissé ce monde dans l'espérance que cela nous occuperoit pendant douze ou quinze jours. Nous avons emporté tous ces dehors d'un coup de main et passé au fil de l'épée une grande partie du monde qui les défendoit. Nous allions y attacher le mineur, lorsqu'à une heure après minuit le commandant a demandé à capituler; ce que j'ay refusé, déclarant n'y avoir d'autre capitulation que celle d'estre prisonnier de guerre. Il étoit réduit à un point que cela ne devoit pas estre autrement. Aussi la porte nous a esté livrée entre une et deux [heures] après minuit. Nous y avons eu deux cent douze ou quinze prisonniers de guerre, que j'ai fait partir le matin pour aller à Briançon. M. le comte de Tessé a esté fort blessé dans les chairs de la fesse d'un éclat de grenade. Cependant ce ne sera rien. Il n'y aura que la longueur; il faudra bien deux mois pour le guérir. Nous n'avons eu qu'un lieutenant de blessé, trois ou quatre soldats de tués et vingt blessés d'éclats de grenades et de bombes. Nous faisons sauter le chasteau, comme un mauvais petit voisin. »

La simplicité avec laquelle Catinat retrace des faits d'armes glorieux est caractéristique. Toute sa correspondance est de ce ton, pleine de faits, de renseignements sur les opérations militaires des campagnes d'Italie, sans aucune prétention de style.

Les historiens rapportent qu'il était fort mal vu de Louvois,

1 Mémoires et correspondances du maréchal de Catinat, 3 vol in-8°. Paris, 1819. 2 Lettre du 30 mai 1691.

auquel déplaisait la fermeté modeste de Catinat. On cite même ordinairement une lettre du ministre au maréchal pour lui annoncer, après une campagne glorieuse, que le roi est mécontent de ses services 1. Il est probable qu'il y a exagération dans ces récits, et la meilleure preuve est le passage suivant d'une lettre de Catinat, en date du 21 juillet 16912. Il écrit au marquis de la Fare en apprenant la mort de Louvois : « La perte inopinée de ce grand ministre fait que pareilles affaires demeurent [en suspens]. Vous pouvez juger combien j'ay esté touché de cette perte pour le roy, pour l'Estat et pour moy en mon particulier, estant si particulièrement honoré de son estime et de ses bonnes graces. »

Le caractère bien connu de Catinat repousse un soupçon de mensonge, qui d'ailleurs n'aurait aucune utilité dans une lettre toute confidentielle. Il faut donc admettre qu'on a singulièrement exagéré les torts de Louvois envers Catinat; et cette citation seule prouve l'utilité que l'histoire peut tirer des lettres transmises par M. Maurice Ardant.

J'ai l'honneur de proposer au comité de remercier ce correspondant de ses communications, et de le prier d'envoyer la suite des lettres de Gatinat. J'ajouterai que la publication d'un choix de ces lettres dans le Bulletin ne serait pas sans intérêt pour l'histoire.

XLVIII.

Rapport fait à la section d'archéologie, le 26 mai 1856, par M. Albert Lenoir, membre du comité, sur l'envoi de M. d'Arbois de Jubainville, correspondant, à Troyes.

Monsieur d'Arbois de Jubainville adressa au comité en décembre 1855 une collection de cinquante-cinq copies de pièces. originales relatives à la cathédrale de Troyes, conservées dans les archives de la ville, et datant des xi, xiv et xv° siècles. Elles comportent des échanges de terrains pour agrandir l'édifice, des

1 Voici le texte de cette prétendue lettre. Louvois aurait écrit à Catinat en 1690: «Quoique vous ayez fort mal servi le roi pendant cette campagne, S. M. veut bien vous conserver votre gratification ordinaire.»

1 Cette lettre est adressée, comme la précédente, au chevalier de la Fare.

bulles d'indulgences, des concessions pour prendre la pierre dans les carrières et le bois dans les forêts; une charte de Charles V autorisant le chapitre à amortir des terres; puis tous les comptes tenus pendant trois siècles, pour la construction de la cathédrale. M. d'Arbois joint à ces précieux documents, qui permettent de suivre pas à pas les travaux de tous genres qui s'exécutèrent suc cessivement, la copie d'un inventaire des reliques, joyaux, ornements, vêtements et livres de l'église de Troyes. Il serait difficile de rencontrer un ensemble de documents plus complets pour l'étude d'un édifice, une collection plus riche pour la terminologie architecturale du moyen âge; le résumé des pièces contenues dans l'envoi de M. de Jubainville indiquera ce que fournirait à l'étude la publication de cette suite toute spéciale et inédite.

CONSTRUCTION DE LA CATHÉDRALE DE TROYE.

XIII SIÈCLE.

1208. L'évêque de Troyes, Hervé, acquiert par échange un terrain contigu aux anciens murs de la ville, pour agrandir la cathédrale de ce côté.

1218. Milon, comte de Bar-sur-Seine, offre au chapitre les pierres de sa carrière d'Acrimont, pour contribuer à la construction de la cathédrale, jusqu'à son achèvement.

1213 à 1263. Bulles et chartes d'indulgence de légats apostoliques et d'évêques, en faveur des fidèles qui contribueront par aumônes et subsides volontaires à la construction de l'édifice, ruiné en grande partie par un ouragan.

XIV SIÈCLE.

1359. Henri, évêque de Troyes concède au chapitre des étaux à vendre du pain, situés contre la muraille septentrionale de l'église; ils étaient en mauvais état et nuisaient à l'édifice en amenant les eaux pluviales, en masquant les verrières et privant du jour les prêtres qui officiaient dans les chapelles latérales.

Maçonnerie.

1362. Cédule de visite à la cathédrale par maistré Pierre, maçon: il indique des travaux à faire pour compléter certaines par