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Apres que je les aurai vus.

Apres les 9 jours.

De mesme.

Quand je verrai les ministres.

Je crois que ma tante m'a fait demander sy je vouloit qu'elle les prit, et jai répondu oui.

Ma tante les a pris) 3 mais s'il en restoit encore, oui, et il faut

mettre le scellé.

Je vas à Choisy.

Au petit château.

Louis

S'il y avait quelque affaires importantes on m'enverroit les delibérations et jy repondrai.

2o La volonté du Roy est-elle que l'on ordonne aux évêques, commandants de provinces, et intendants, de se rendre chacun aux lieux de leur résidence?

3o Les ministres ayant vus (sic) le feu roy pendant sa maladie peuvent t'ils se présenter devant Sa Majesté avant les 40 jours?

Il paroîtroit nécessaire qu'en prenant les plus grandes précautions et après avoir changé de toute espèce de vêtement ils pussent approcher de la personne de Sa Majesté.

4° Tous les grands officiers et les chefs des corps de la maison du Roy étant dans le même cas pourront-ils recevoir les ordres de Sa Majesté, ou les leur fera t'elle passer?

5° Tous les ministres ayant vus le feu roy Sa Majesté assemblera t'elle le conseil ?

6° Sa Majesté m'ordonne t'elle de prendre les clefs des bureaux, cassettes et armoires qui sont dans l'intérieur de l'appartement du Roy, où il peut y avoir des papiers importants pour l'État et des effets précieux?

7° La famille royale quittera t'elle Versailles? et en le cas où Sa Majesté juge t'elle à propos d'aller?

8° Mesdames ayant été chés le feu roy pendant toute sa maladie, iront elles dans le même endroit que Sa Majesté?

9° Les expéditions en commandement seront t'elles signées Louis seulement, ou Louis - Auguste?

10° Si Sa Majesté ne voit pas ses ministres, comme il y a lieu de le présumer, ne jugeroit t'elle pas a propos d'ordonner qu'ils s'assemblent en comité, soit pour les affaires du dehors, soit pour celles de l'intérieur du royaume. On cacheteroit ensuite les delibérations, qui seront remises entre les mains de Sa Majesté.

première signature donnée par ce prince comme roi de France, après la mort de son aïeul, se trouve au château d'Uxelles (Saône-et-Loire), dans les archives de M. le vicomte de la Chapelle. (Voir Bulletin du comité, t. II, p. 592 et 627.)

* Louis XV, comme on sait, était mort de la petite vérole.

Les mots en italiques ont rayés dans l'original.

XXVII.

Tombe du sire de Flavacourt'.

(Communication de M. Mathon fils, correspondant, à Beauvais.)

Le sire de Flavacourt, représenté sur cette pierre, appartenait à une famille ancienne du Vexin français, qui contracta des alliances considérables au XIIIe siècle avec les maisons de Crèvecœur, de Mailly, etc. Guillaume de Flavacourt, archevêque de Rouen, qui florissait de 1278 à 1306, et un second Guillaume de Flavacourt, d'abord évêque de Carcassonne, en 1322, qui sut transféré à l'archevêché d'Auch, puis à celui de Rouen, appartenaient à la même famille.

On trouve dans le dénombrement du comte de Clermont que la famille de Chantemerle portait d'azur à la bande d'argent chargée de trois coquilles de gueules. C'est bien l'écusson placé sur le sire de Flavacourt.

Cette pierre tumulaire provient de la chapelle du château de Flavacourt, d'où elle fut enlevée il y a environ six ans. Le château de Flavacourt, qui dominait le village du même nom situé à 26 kilomètres de Beauvais, près Gisors, a été entièrement détruit: on n'y voit maintenant que des ruines entourées d'un fossé profond. La chapelle seule a été conservée.

1 Voir pl. IX. La pierre tumulaire que reproduit ce dessin a été acquise pour le musée de Cluny, et fait partie maintenant de cette riche collection.

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TRAVAUX DU COMITÉ.

LX.

Rapport fait à la section d'histoire, le 16 juin 1856, par M. J. Desnoyers, membre du comité, sur divers documents communiqués par M. Henry, correspondant, à Toulon.

Trois documents ont été communiqués au comité de la part de M. Henry, correspondant, à Toulon; les deux premiers ont été copiés par lui dans les archives de cette ville; la source du troisième n'est pas indiquée.

Le plus ancien est daté du mois de septembre de l'année 1405; il est rédigé en latin, sous forme de délibération et d'arrêté du conseil de la commune; il donne à connaître le fait suivant, n'est pas sans quelque intérêt pour l'histoire locale :

qui

Peu d'années avant cette date, Louis II, roi de Naples et comte de Provence, de la seconde maison d'Anjou, fils de Louis Ir, que la reine Jeanne avait adopté, revint à Toulon, expulsé de ses états d'Italie, après la longue guerre qu'il avait soutenue pour reconquérir, contre Ladislas, son royaume de Naples. Le conseil de la ville (universitas), pour lui faire une réception digne de son rang, emprunta au chapitre de la principale église un dais richement garni d'ornements d'or (palium auri munitum). Les chambellans du jeune prince jugèrent à propos de conserver le dais; les chanoines le réclamèrent; leurs prétentions restèrent plusieurs années sans qu'il y fût fait droit. Enfin, le conseil de la ville se décida à en racheter un semblable à un marchand d'Avignon, et fit dresser acte authentique, en présence d'un notaire et des représentants des deux parties, de la remise qui en fut faite par les syndics au chapitre. Celui-ci se déclara satisfait et désintéressé.

C'est cet acte dont M. Henry a transmis la copie au ministère, Bulletin. III.

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