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ments qu'il a déjà donnés, et à fournir les divers détails réclamés par la circulaire.

M. de Baecker a envoyé l'épitaphe de l'amiral hollandais Gaalen, mort en 1654, et deux épitaphes du xur° siècle, autrefois placées dans les églises des frères prêcheurs, à Valenciennes, et de l'abbaye de Flines, près Douai. Aucune de ces inscriptions n'est de nature à entrer dans le recueil, la première, comme étrangère à la France, et les deux autres comme ayant été détruites.

Dépôt aux archives.

M. Doublet de Boisthibault a envoyé une notice sur le tombeau et l'épitaphe de saint Chaletric, évêque de Chartres au vr° siècle. Classer pour la section des inscriptions chrétiennes du er au VIIIe siècle.

Le même correspondant a aussi envoyé des copies de diverses inscriptions du xvr° siècle, provenant de Chartres, de Nogent-leRotrou et de Châteaudun. Il faudrait le prier de transmettre un fac-simile de l'inscription de Jean de Beauce, architecte du clocher neuf de la cathédrale de Chartres.

M. Paul Pougin, élève de l'école des chartes, adresse l'estampage et la transcription d'une longue inscription encore conservée dans l'église de Poissy, qui contient le détail des fondations faites par Jean Isambert, curé et vicaire perpétuel de Poissy, mort en 1484. M. Pougin promet en même temps de faire quelques recherches au sujet du curé Isambert. En le remerciant, il faudra lui rappeler cette promesse, l'inviter à relever les autres inscriptions de l'église paroissiale de Poissy, qui en possède un certain nombre, et le prier de rechercher celles de l'ancienne abbaye de la même ville qui ont été dispersées.

M. l'abbé Marcel, curé d'Avenas, a adressé quelques notes sur le célèbre autel de son église paroissiale. Un estampage serait indispensable pour discuter le texte de l'inscription gravée sur une des parois de l'autel.

M. le rapporteur exprime en même temps le vœu que M. le ministre puisse seconder les bonnes intentions qu'aurait M. l'abbé Marcel de remettre en sa place primitive ce précieux autel aujourd'hui relégué dans un coin de l'église.

M. l'abbé Poquet a transmis la copie d'une inscription de l'église de Crespy-en-Valois. Cette inscription, par sa date (1693). appartient à la troisième série du recueil.

Même observation pour l'inscription de la cloche des ouvriers de l'arsenal, à Strasbourg, transmise par M. de Ring. Cette inscription fait connaître que la cloche a été fondue à Munich, en 1621.

Réserve, pour la deuxième section, du fac-simile en lithochromie, envoyé par M. Decamp, d'une inscription constatant que les chanoines de Soissons prirent possession de la cathédrale en 1312.

M. Pelet a adressé un estampage d'une inscription qui date du xш siècle, et qui donne au défunt les titres de citoyen de Nîmes et d'homme catholique. L'estampage étant peu lisible, il y aurait lieu d'inviter M. Pelet à faire en sorte d'en transmettre une meilleure épreuve.

M. le rapporteur propose d'insérer dans le Bulletin une note que M. Allmer a fait parvenir sur une inscription hébraïque qui se trouve à Saint-Paul-Trois-Châteaux.

M. Charles de Malmain a envoyé de bonnes copies de trois inscriptions en rimes françaises qui se trouvent dans l'église d'Eu. Il faudrait, en le remerciant, l'inviter à envoyer les autres inscriptions de l'église, notamment celle qui est placée dans une chapelle du transept, et qui relate les fondations des comtes d'Eu.

A l'occasion de cette communication, M. de Guilhermy propose au comité de s'associer aux vœux de M. de Malmain, et de prier M. le ministre d'écrire à M. le ministre d'État, afin que des me sures soient prises pour assurer la conservation de l'église d'Eu, qui a besoin d'urgentes réparations.

La section adhère à cette proposition.

M. le marquis de Saint-Phalle a adressé les dessins réduits de pierres tumulaires du xır° siècle, placées sur les tombes de trois de ses ancêtres, dans l'ancienne église priorale, aujourd'hui paroissiale de Cudot (Yonne). Ces pierres ont été récemment recouvertes d'un parquet qui en assure la conservation, mais qui permet cependant de les voir au besoin.

M. le rapporteur fait remarquer combien les dessins envoyés sont⚫ défectueux, et plutôt faits pour inspirer des doutes sur l'authenticité des monuments que pour en constater l'importance. Il est absolument nécessaire de demander à M. de Saint-Phalle des ęstampages en papier des pierres tumulaires elles-mêmes. On l'invitera aussi à compléter son envoi en y ajoutant les divers renseigne. ments réclamés par la circulaire, et notamment quelques détails historiques sur les trois personnages représentés.

M. de Portalon a adressé le dessin gravé de la tombe de Bernard Guitard, abbé de Saint-Aphrodise-de-Béziers, en 1232. Le monument a été récemment caché par un revêtement de chapelle.

Le même correspondant a encore transmis: 1° le dessin et l'estampage du monument et de l'inscription en vers latins de Pierre Vesian, autre abbé de Saint-Aphrodise, mort en 1287, épitaphe remarquable par la beauté des caractères gravés; 2° l'estampage d'une curieuse inscription du xır° siècle, en lettres mêlées, gravée sur un pilier de la même église. Cette inscription, qui engage les fidèles à donner, en leur citant l'exemple de la punition du mauvais riche, était peut-être placée au-dessus d'un tronc destiné à recevoir des aumônes.

M. l'abbé Richard a envoyé le fac-simile d'une inscription go thique gravée autour d'une niche renfermant une statuette de la Vierge, dans la chapelle de Notre-Dame-du-Mont, près de la ville de Saint-Hippolyte sur le Doubs. La lecture de ce prétendu facsimile est impossible, et l'envoi d'un estampage devient absolument nécessaire.

M. Goze a transmis le fac-simile, exécuté d'après un calque, de l'inscription placée au bas de la grande fenêtre centrale de l'abside de la cathédrale d'Amiens, et fourni des détails intéressants sur la verrière et sur le donateur. Cette inscription est de nature à figurer dans la deuxième partie du recueil.

M. Jeannel fils a transmis un dessin, fait avec soin, de l'inscription gravée sur la porte de l'ancienne cathédrale de Maguelonne. Cette porte est datée de l'an 1178: le personnage qui l'a fait faire est Bernard de Tréviez, chanoine, à qui l'on attribue le roman de La belle Maguelonne.

M. le rapporteur s'associe aux regrets exprimés par M. Jeannel sur l'état misérable dans lequel se trouve cet intéressant édifice, aujourd'hui transformé en écurie. Il exprime le vœu qu'il soit écrit au ministre d'État pour appeler son attention sur ce monu

ment.

M. de Guilhermy propose ensuite de mettre en réserve la série d'estampages des inscriptions hébraïques de la tour d'Issoudun, communiquées par M. de la Villegille, et l'insertion textuelle, dans le Bulletin, de la note qui accompagne ces estampages.

Les diverses conclusions du rapport de M. de Guilhermy sont

adoptées par la section. Des remercîments seront adressés à tous les auteurs des envois dont il a rendu compte.

M. de Guilhermy renouvelle la demande qu'il avait faite1 de charger quelqu'un de prendre des estampages de toutes les inscriptions qui existent dans les églises de l'ancien diocèse de Paris, et propose de charger M. Fichot de ce travail.

M. de Linas met sous les yeux de la section, qui les examine avec un vif intérêt, de nombreux dessins d'anciens vêtements sacerdotaux et de vieilles étoffes qu'il a exécutés pendant la nouvelle mission qu'il vient de remplir dans le midi de la France. Il signale en outre, à cette occasion, un ivoire très-curieux qu'il a trouvé à Saint-Bertrand-de-Comminges, et qui représente le même sujet que l'ivoire du musée de Boulogne-sur-Mer 2. M. de Linas se propose d'en donner l'indication à M. du Sommerard, qui jugera sans doute à propos d'en faire l'acquisition pour le musée de Cluny. La séance est levée à cinq heures et demie.

LXVII.

RÉUNION GÉNÉRALE DU COMITÉ.

Séance du 4 août 1856.

Présidence de M. le marquis De Pastoret.

La séance est ouverte à deux heures et demie, sous la présidence de M. le marquis de Pastoret.

Le procès-verbal de la séance générale du 30 juin est lu et adopté sans observations.

Le secrétaire fait connaître l'état des impressions. L'impression du tome IV des Négociations dans le Levant a été reprise depuis le dernier compte rendu, et trois nouveaux ouvrages ont été mis sous presse:

Le Trésor de Brunetto Latini; éditeur M. Chabaille;

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Le tome I des Dépêches des ambassadeurs florentins; éditeur M. Abel Desjardins;

Le Cartulaire de l'abbaye de Beaulieu, en Limousin; éditeur M. Deloche.

Il est ensuite donné connaissance au comité des ouvrages offerts depuis la dernière réunion générale. Des remercîments sont adressés aux auteurs des envois.

En l'absence des présidents, M. de la Villegille présente successivement le compte rendu des travaux des trois sections.

La section de philologie n'a pris aucune décision qui soit de nature à réclamer une sanction immédiate de la part du comité. Elle croit seulement devoir signaler une nombreuse et très-intéressante communication de chants populaires, dont elle est redevable à l'un des plus zélés correspondants du comité, M. Damase Arbaud.

La section d'histoire propose l'insertion dans le Bulletin des trois documents suivants:

Lettres de Charles VIII aux habitants de Châlons-sur-Marne, avec les notes qu'y a jointes M. Aniel, secrétaire de la mairie de Châlons.

Éloge de Paris, composé en 1323 par un habitant de Senlis, et dont une partie a été analysée par M. Le Roux de Lincy, dans sa Description de Paris au xve siècle, par Guillebert de Metz. MM. Taranne et Le Roux de Lincy, qui sont parvenus à reconstituer le texte de cet éloge à l'aide des deux copies manuscrites qui en existent, l'une à la Bibliothèque impériale de Paris et l'autre à la Bibliothèque impériale de Vienne, proposent de faire précéder le document d'une courte introduction et de sommaires en français des matières contenues dans chaque chapitre. La section d'histoire approuve ce mode de publication.

États tenus en Limousin, en 1486, au sujet d'une levée d'hommes, d'après le document original communiqué par M. Combet.

M. Ravenel, qui s'était chargé d'examiner si la pièce dont il s'agit n'aurait pas été imprimée dans le second volume du Limousin historique, déclare que ce volume n'existe pas à la Bibliothèque impériale, et que rien n'indique qu'il ait été publié.

M. J. Desnoyers croit pouvoir assurer que ce volume a paru.

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