TABLE

DES

MATIÈRES DE L'INTRODUCTION.

I. Origine du pouvoir temporel des évêques de Bâle. Ce pouvoir
découle des dispositions du droit commun; il remonte au milieu
du 8me siècle; il s'exerça d'abord dans la paroisse épiscopale,
c'est-à-dire dans le ban de la ville de Bâle

Des droits régaliens. Les évêques de Bâle jouissaient du droit
de monnaie dès le milieu du 8e siècle. Principales phases de
l'exercice de ce droit dans l'ancien évêché

Le droit de chasse donné à l'évêque de Bâle dans la forêt de
la Hardt, en 1004, et dans un canton de forêts du Brisgau en
1008. Dans l'évêché, l'exercice de ce droit suivait la souveraineté
territoriale.

Le droit d'exploitation de certaines mines du Brisgau donné
à l'évêque de Bâle, en 1028; il obtient le droit d'exploiter les
mines d'argent dans toute l'étendue de l'évêché vers le milieu
du 12e siècle

Le droit de péages. L'évêque de Bâle possédait déjà ce droit
avant 1141. Aliénation de ce droit dans la ville de Bâle.

Les évêques de Bâle retenaient ces droits en fief de l'empire
germanique

II. Agrandissement successif du territoire soumis à la juridic-
tion temporelle de évêques de Bâle. Principaux offices à la no-
mination de l'évêque dans cette ville.

Pages.

X-XVIII.

XVIII-XXII.

XXII-XXIV.

XXIV-XXV.

XXV — XXVII.

XXVII-XXVIII.

XXIX-XXXIII.

En 999, le domaine territorial de l'évêché s'agrandit de la
partie supérieure du Sornegau, soit de l'ancienne prévôté de
Moutier-Grandval; du territoire qui forma la courtine de Belle-
lay; de la prévôté de Saint-Ursanne, de la prévôté de St-Imier,
de l'Erguel; de l'ancienne seigneurie d'Orvin; de quelques loca-
lités des bords du lac de Bienne, du plateau des Franches-Montagnes XXXIII-XLIII.
III. Agrandissement du domaine territorial des évêques de
Bâle du 11o au 14° siècle. Dans la première moitié du 11e siècle,
le domaine de l'évêché s'agrandit de la forêt de la Hardt, en Al-
sace et de plusieurs biens dans le Brisgau, sur la rive droite du

Rhin; de l'abbaye de Saint-Blaise; de Vieux-Brisack; du Petit-
Bale; d'une portion de l'ancienue seigneurie de Schliengen.
Le château de Pfeffingen et ses dépendances sont réunis à l'é-
vêché vers l'an 1010; le comté d'Augusta dans le Sisgau, en 1041.
Limites du Sisgau; son aliénation

Le comté de Herkingen, dans le Buchsgau, est donné à l'évêché de Bâle en 1080; limites de ce canton; son landgraviat ; son aliénation .

Le domaine de l'évêché s'agrandit de la seigneurie de Ribeaupierre, en Alsace, en 1084; de l'abbaye de Pfaffers, en 1095; et vers la même époque, du territoire de Bienne, et de la montagne de Diesse. Ce territoire s'accroît dans le 13e siècle de quelques biens sur la rive gauche de l'Aar; et dans le cours du 14o, de la ville de Nidau et de la seigneurie de Strasberg .

La seigneurie de Lauffon et celle de Sierentz passent dans le domaine de l'évêché en 1141; l'abbaye et la vallée de Massevaux, l'abbaye de Munster en Alsace, le château de Waldeck, vers la même époque.

Pages.

XLIII. — LIII.

LIII. - LVIII.

LVIII - LXI.

LXII-LXIX.

.. LXIX-LXXIII.

L'évêché acquiert les villages de Dirlinsdorf et de Wolschwiller en 1231; la seigneurie de Birseck en 1239 ; le château de Landser, en Alsace, et celui de Biederthal en 1269; le comté de Ferrette avec la partie septentrionale du val de Delémont en 1271, et certains droits sur la seigneurie de Florimont en 1281. Celle-ci fut acquise à l'évêché en 1309

. LXXIII-LXXXIII.

La seigneurie d'Ajoie. L'évêque de Bâle y acquiert successivement des droits, depuis 999; cette seigneurie est définitivement acquise à l'évêché en 1283; engagée en 1386, elle est rachetée en 1461.

Le Val-de-Ruz et le château de Valangin passent dans le domaine de l'évêque de Bâle; difficultés à ce sujet

.

IV. Agrandissement territorial de l'évêché depuis le 14e siècle. La Terre de Malnuit et la seigneurie de Chauvelier passent dans son domaine, en 1300; la seigneurie d'Hartmanswiller, en Alsace, vers 1308.

La seigneurie de Buchegg est donnée à l'évêché de Bâle, en 1368; celle de Franquemont lui est annexée en 1474 Statistique des principales localités de l'ancien évêché de Bâle et sa division administrative en 1792.

Catalogue des villes, abbayes et familles qui ont retenu des fiefs nobles de l'évêché avant l'époque de sa chute, et de celles qui en retenaient encore en 1792. .

Annotations et corrections au tome Jer.

LXXXIII. — C.

C-CIX.

CXIII-CXXI.

CXXI-CXXVII.

CXXVII-CXXX.

CXXX.

1

ADJONCTIONS ET RECTIFICATIONS AU TOME II.

Page XXVIII de l'Introduction, ligne 15, après le mot insigne, ajoutez: membrum.

Page LVII, ligne 12, au lieu de cette évêque, lisez cet évêque.

Le lecteur voudra bien corriger les fautes typographiques de cette nature qui pourraient se rencontrer dans le texte de l'introduction.

Page 28, note 17, au lieu de Lebetain, lisez Liebstein.

Page 59, titre du no 43, au lieu de Henri de Rædersdorf, lisez Ulric de Rodersdorf.

Page 109, titre du no 77, au lieu de son oncle, lisez son cousin.

Page 117, ligne 19 au lieu de vlmspag, lisez Vlinspag; Voir la note 5 de la page XIV.

Page 125, ligne 19, pour Rodoflus, lisez Rodolfus.

Page 129, note 1, au lieu de Soulce près d'Undervelier, lisez Suz, sur le bord du lac de Bienne.

Page 211, ligne 26, au lieu de kam dit, lisez kundit.

Page 227, note 1, lisez d'une autre édition de la chronique d'Albert de Strasbourg.

Page 240, ligne 8, avant modicum, ajoutez post.

Page 272, titre du no 213, au lieu de samedi, lisez vendredi.

Page 275, ligne 11 du no 216, au lieu de aliquia, lisez aliqua.

Page 288, titre du no 226, au lieu de Thierry, seigneur de Rotberg, lisez Thierry, seigneur de Rougemont en Alsace. Voir en outre la note 1 de la page XC de l'Introduction.

Page 326, note 1. Thierry III, comte de Montbéliard, mort en octobre 1282, suivant M. Duvernoy. L'acte sous le n° 277 de ce volume prouve qu'il était déjà mort le 4 septembre de la même année.

Page 353, note 3. Rougemont en Alsace. Voir la note 1, à la page XC de l'Introduction.

Page 422. L'acte que signale la note 1, nous semble être le même que celui publié et défiguré, dans l'ouvrage de Ochs, Geschichte der Stadt Basel, tome I. page 433. Il paraît que l'original était en latin, et que la copie qui subsiste encore n'est qu'une traduction allemande de la fin du 13e siècle.

Page 541, dernière ligne, au lieu de t.espesser, lisez trespesser.
Page 573 titre de l'acte, au lieu de 12 sols, lisez 12 deniers.

Page 736, ligne 1re. Quittatio Monachorum, etc. La date de 1292, que porte cet extrait, nous paraît erronnée. Le 9 octobre 1359, Jean Senn, de Munsingen, évêque de Bâle, hypothéqua le château de Schwartzbourg, dans la vallée de Munster, en Alsace, avec d'autres biens, pour une somme de 3000 florins, à Bourkard Munch de Landskron, le Jeune, chevalier. Nous pensons que le fait auquel l'extrait sous la date de 1292 fait allusion, se rattache à cette vente à réméré, et qu'il y a erreur d'un siècle dans cette indication.