DE LA SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES DU CENTRE Reconnue comme Établissement d'utilité publique RAPPORT SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET MORALE DE LA SOCIÉTÉ ANNÉE 1904 Par M. DE LAUGARDIÈRE, Président MESSIEURS, Par la force même des choses, la partie financière de mon rapport annuel n'est qu'une sorte de nouvelle édition, revue sans doute mais très légèrement modifiée, de ce que vous avez entendu précédemment. Le paragraphe Recettes et le paragraphe Dépenses ont toujours même allure monotone, et les éléments dont ils se composent varient peu et ne sont suceptibles d'aucun enjolivement littéraire. Résignons-nous donc ensemble, votre Président à faire défiler une fois de plus devant vous l'aride nomenclature de nos comptes sociaux, et vous à lui prêter une fois encore votre patiente attention. RECETTES Revenus des fonds placés.. Cotisations recouvrées au 31 décembre. Frais d'envoi recouvrés... Vente de volumes... 219 85 1.525 >> 59 85 63 >> 1.867 70 DÉPENSES Annuité payée à la ville.... Impôt et assurance.... Coût du XXVII volume et du tirage à part du Catalogue du fonds Berruyer Frais d'administration..... Prix de cent jetons d'argent.... 280 50 29 55 1.469 65 38 >>> 211 75 Frais d'envoi et de recouvrement.... 90 20 Fouilles.... 53 20 2.172 85 Sans être remontées au total atteint en 1902, les recettes ont augmenté en 1904 de 123 fr. 20 sur celles de l'année précédente; ce résultat est dû pour la plus grande part au zèle de notre dévoué Trésorier, qui a réussi à faire rentrer 126 francs de cotisations arriérées; et comme les cotisations de l'année ont produit 6 francs de plus qu'en 1903, nous avons de ce double chef bénéficié d'une plusvalue de 132 francs. Nous avons obtenu 9 francs de plus sur la vente de nos volumes, qui sont toujours recherchés. Il a été recouvré 1 franc de plus sur les frais d'envoi. Mais le rendement de nos fonds placés a diminué de 18 fr. 80; s'il était resté identique, l'augmentation de nos recettes aurait été de 142 francs. Mème portée à ce chiffre, cette augmentation serait demeurée bien insuffisante en présence des dépenses de l'année. Quoiqu'elles aient été de 5 fr. 70 moindres au total qu'en 1903, elles excè. dent de 305 fr. 15 les recettes effectuées, et pour rétablir l'équilibre, M. le Trésorier a dû puiser dans sa réserve, qui diminue d'autant. Assurément les Sociétés comme la nôtre n'ont point pour but de thésauriser; néanmoins une sage prudence doit les inspirer dans la gestion de leurs finances. L'idéal serait de balancer exactement dépenses ordinaires et recettes habituelles et prévues, tout en n'hésitant pas dans les circonstances exceptionnelles à employer, au mieux des intérêts urgents de la science, les ressources fournies par les économies du passé. Ceci dit, parce qu'il m'a paru bon et utile de le dire, je vous demanderai la permission d'étudier comparativement, suivant mon usage, les dépenses des deux dernières années. En 1903, nous avions eu à faire face à deux causes extraordinaires de déboursés, qui nous avaient grevés de 374 fr. 20. En 1904, il a fallu renouveler, moyennant 211 fr. 75, l'approvisionnement de jetons de présence d'argent; celui qui datait de 1902 se trouvait épuisé, ce qui montre combien sont suivies nos séances mensuelles, à trois desquelles on doit avoir assisté pour obtenir l'échange régle |