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les maîtres les plus distingués. Selon | existent demeureront sans rivaux o avec des concurrens moins redouta bles. Si l'on imposoit la conditio des grades à l'instituteur, la libert qu'on auroit l'air de nous accorde ne seroit donc qu'un monopole hypo crite.

toutes les apparences, ils chercheroient à s'assurer de leur capacité par un fait péremptoire, à la portée de tous; qui, à lui seul, renferme des garanties aussi nombreuses, aussi sincères qu'il est possible de les exiger. Vous ne demandez à un homme que deux ou trois heures d'épreuve, ils lui demanderont une partie de sa vie. S'il n'est pas entré dans la carrière, ils rechercheront toutes les preuves de capacité qu'il a données dans le cours de ses études; s'il y est déjà entré, ils voudront savoir comment il a enseigné et dirigé les élèves, n'importe dans quelle institution; comment il a formé leur caractère, quels sentimens de vertu il a su leur inspirer. Nous avons aussi quelque confiance dans les engagemens sacrés formés par un prêtre, et dans le jugement porté par ses confrères, par son évêque, lorsqu'ils attestent que ces engagemens ont été constamment respectés.

>> S'il y avoit erreur, malgré les précautions que doivent suggérer un grand intérêt et une grande responsabilité, que le législateur prenne telles précautions qu'il jugera utiles pour fermer les mauvaises écoles personne ne se plaindra d'une surveillance réclamée par l'intérêt public.

» Après avoir examiné de bonne foi les avantages des grades, nous sommes demeuré convaincu qu'ils ne sont pas assez grands pour en faire le seul titre, la seule preuve de capacité, et une condition essentielle de la faculté d'enseigner. »

Le prélat réfute avec force, sovent avec éloquence, les objection formées contre l'éducation ecclésias tique. A ceux qui ne la croient pas favorable aux progrès de l'instruc tion et de l'éducation, Quels sont ces progrès? demande-t-il. On ne le

dit

pas.

<< S'agit-il du progrès moral? Nous demanderons où il est, en dehors d doctrines professées par l'Eglise cathe lique et par tous les véritables chrétie qui n'ont pas un autre Evangile que nôtre? S'agit-il des dogmes? Nous fer la même question. Où sont-ils, en hors du catholicisme? Où sont ceux du protestantisme? Qu'on nous montre sur tout ceux des philosophes. Qu'ont produit ces derniers lorsqu'ils ont voulu appliquer à la société des théories qui n'ont jamais pu résister aux premiers essais tentés pour les réaliser? Fails mieux, si vous le pouvez, que saint Si mon, que Fourrier! Vous ne l'osez, Vous avez mille fois raison. Vous ête

aussi impuissans, parce que vous n'èle pas plus vrais. En fait d'erreur, vous n'avez rien inventé qui ne fût comm avant Jésus-Christ. Vous n'avancere point, soyez-en assurés, en vous revé tant de ces vieux et impurs lambeaux dont il a délivré l'humanité. Des discussions sans fin sur des systèmes qui n'ont pas produit une idée nouvelle depuis un progrès nouveau. Vous nous repro quatre mille ans, ne vous donneront pas

M. l'Archevêque ne se dissimule pas qu'en exigeant les grades on a eu moins pour but de procurer le perfectionnement moral et intellectuel des élèves, que de rendre l'accès des écoles très-difficile au clergé. Les chez l'immobilité! Est-il préférable de

mesures sont parfaitement calculées et les moyens très-efficaces, pour que le moment n'arrive jamais où un évêque puisse élever école contre

s'agiter sans avancer? Mais nous avons du moins la liberté? pourquoi donc nous refusez-vous celle de l'enseignement?» objections di

En répondant aux

école. De cette manière, celles qui verses et quelquefois contradictoires

es adversaires du clergé, M. l'Arhevêque n'oublie pas de signaler la actique, renouvelée de 1828, qui siste à poursuivre tous les prêtres us le nom de Jésuites :

si nous étions disposés à la mettre ait service de leur politique. Loin de la rechercher, Dieu nous fait la grâce de ne la point désirer. Elle pourroit servir certains intérêts de la société religieuse et politique; mais, pour l'une comme pour Vons protestez de votre amour pour l'autre, il vaut mieux que le clergé, tout clergé, et vous l'attaquez sous le nom en demeurant parfaitement soumis aux une Société non reconnue par les lois.lois, et plein de déférence pour le Pou

ous ne prétendons pas vider ici le procès ecette Société célèbre, dans lequel tant e passions ont été mises en jeu. Alors même que les Jésuites auroient des torts, vous n'êtes pas dispensés d'être justes et ogiciens. Vous accusez les règles de ces religieux d'établir un humiliant despoisme: vous savez bien qu'ils ne peuvent aire peser leur joug sur aucun de ceux qui ne sont pas disposés à l'accepter; ous savez bien que, malgré certaines Rétaphores employées dans la rédaction He leurs règles, leur discipline n'impose pas une obéissance passive aussi absolue que la discipline militaire. Vous n'accusez pas d'envahissement ceux qui possèdent Tous les établissemens d'instruction publique; vous vous indignez contre les envahisseurs qui n'ont aucune école, Aucun titre, aucun traitement. Vous prétendez qu'ils dominent les évêques, et il dépend des évêques de les congédier: -ce qu'ils ne manqueroient pas de faire s'ils étoient aussi pervers que vous le

dites.»

Nous

que, que

croyons, avec M. l'Archevêles hommes justes et éclaipeuvent être long-temps trompés sur la véritable influence du clergé français.

«Les mœurs sont tellement changées à cet égard, que les hommes religieux, les plus disposés à confier à un prêtre tous les secrets de leur conscience, ne le sont nullement à recevoir sa direction pour l'affaire administrative ou politique la moins importante. Cette influence, qui ne seroit point inutile au bonheur de la France, nous ne la cherchons point, bien que dans tous les temps on nous l'ait demandée, et que ceux qui la redoutent le plus fussent encore portés à la réclamer,

voir, s'occupe exclusivement de l'intérêt moral et religieux de la France. La li berté lui va mieux que la fortune; et les épreuves, s'il est destiné à les subir, lui profiteront plus que les faveurs. »

Les derniers mots de M. l'Arche-·

vêque sont une nouvelle réclamation en faveur de la liberté de l'enseignement, qui ne doit apporter au prêtre qu'un surcroît de pénibles travaux.

« Pourquoi nous envier la liberté de nous livrer à des fonctions utiles et à la religion et à la France? Pourquoi rendre cette liberté trop difficile, sans autre résultat que de la rendre funeste? Pourquoi enfin, en attendant qu'elle nous soit donnée, ne pas briser des entraves tout au moins inutiles à l'Etat, et certainement très-préjudiciables au sacerdoce catholique? Nous espérons du Pouvoir, qu'il donnera bientôt à cette dernière question une solution conforme à son caractère conciliant, digne de son esprit d'équité, et si convenable à une position qui doit dominer tous les intérêts, et les juger avec une parfaite impartialité. »

Puisse M. Villemain entendre et: réaliser ce dernier vœu! En voyant une ordonnance vraiment libérale dégager enfin le clergé des entraves dont des ordonnauces fâcheuses l'ont' chargé, nous attendrons avec plus de confiance le nouveau projet de loi, sur la liberté de l'enseignement. Nous ne demandons pas mieux que d'envisager l'avenir avec espérance : après tant de mécomptes, nous refusera-t-on un gage qui nous rassure et ·

qui nous encourage? L'occasion est belle, elle est heureuse pour le ministère. Le premier pasteur de la capitale a parlé ; et sa parole grave, conciliante, nous pouvons dire amie, a le droit d'être, à bien des titres, écoutée, accueillie. Une telle manifestation doit être suivie d'un résultat, dans l'intérêt du Pouvoir comme dans celui du clergé. Il est temps que les passions se taisent, que les hommes loyaux et sincères de l'Université prévalent sur une · minorité turbulente, et qu'à de déplorables malentendus succède un accord vivement désiré.

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NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. PARIS. - Le discours prononcé par M. Villemain à la distribution des prix du concours général n'a pas réuni tous les suffrages, mème au sein de l'Université. On lit dans la Gazette de l'Instruction publique :

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L'estimable ecclésiastique au quel madame Migault a répondu pa huissier, nous adresse ces réflexious

<< Paris, le 19 août 1843.

>> Puisque madame Migault, se disan supérieure-générale de la communaut des Sœurs de Sainte-Marthe, me demande des faits, je n'en citerai qu'un pour achever d'éclairer les parens qui m'ont col sulté au sujet de leurs enfans. Ces parets sauront donc que madame Migault, mar dée par M. l'Archevêque, a déclaré formellement qu'elle et ses compagnes ne formoient qu'une société purement laïque, dont l'autorité ecclésiastique n'avoit point à s'occuper. Pourquoi alors tromper le public, les parens et les sujets qu'elles reçoivent, en prenant des titres qu se donnent ordinairement qu'à des reli gieuses?

>> Les dix-neuf Sœurs que madan Migault appelle dyscoles ont agi sema en préférant se soumettre à l'autorité de premier pasteur du diocèse, plutôt qu'à celle d'une supérieure purement laïque.

>> Si des quatre-vingts Sœurs qui restent, on retranchoit les sujets de bonne foi qui sont abusés sur la position funeste où ils se trouvent, le tout assurément n'égaleroit pas la parcelle. Après tout, ce n'est pas le nombre qui doit guider ici, mais la voix de l'Eglise.

«Son discours, sous le rapport du style, mérite les plus grands éloges : nous vou drions pouvoir en dire autant de certaines idées qui y sont développées. Sans doute M. Villemain a eu raison de parler dans les termes les plus flatteurs des colléges de l'Etat, ouverts à tous les yeux, » exposés à tous les jugemens des opi>>nions rivales, et assurés de paroître » d'autant plus dignes de leur noble tâche, » qu'ils seront regardés plus impartiale»ment et de plus haut. » Ce n'est pas nous, certes, qui viendrons contester la force et la moralité de l'enseignement universitaire. Mais pourquoi ces allusions, ces insinuations que M. le ministre a semblé, diriger contre l'enseignement donné par d'autres écoles que celles de l'Etat? N'est-ce point représenter les colléges comme donnant seuls une éducation nationale, que d'insister sur la nécessité, dans les intérêts civils du pays, de ne point affoiblir ou transférer leur n'est pas très-moral). On se retranchoil influence? Ces réflexions sont-elles justes? Et, dans tous les cas, étoit-ce à M. le ministre à les émettre? »>

>> La secte dont il est question a tojours prétendu appartenir à l'Eglise. Elle a toujours déclaré que rien n'étoit plas éloigné d'elle que le schisme; qu'elle n'a voit rien plus à cœur que de conserver l'unité en demeurant persévéramment altachée à l'Eglise; qu'elle reconnoissoil très-sincèrement que notre Saint-Père Pape est le chef visible, le premier Vicaire de Jésus-Christ sur la terre et le Pere commun des fidèles. Ses membres signoient même des formulaires de soumission aux décisions de cette même Eglise et de son chef, en conservant néanmoins leur manière de penser (ce qui

dans un silence qu'on appeloit respectueux. Quelle dérision!

» Les jausénistes (puisqu'il faut nom

Cette OEuvre, éminemment religieuse et sociale, en appelant à elle tous les enfans chrétiens, devoit par cela même intéresser sans distinction toutes les classes de la société.

mer la secte) ne se sont point séparés | naître partout où elle est annoncée. extérieurement de la société des fidèles (1), ils n'ont point déserté les églises, ils n'ont point rompu avec les pasteurs legitimes de la même manière que les protestans. C'est là le caractère particulier de ces hérétiques : mais en réalité sont-ils dans l'Eglise autre chose que l'ivraie mêlée au bon grain?

Depuis le moment où M. l'évêque de Nanci est monté dans les chaires de la capitale pour la faire connoître, la parole forte et puissante du prélatmissiounaire a entraîné tous les cœurs, et les pères et les mères de famille ont enrôlé par milliers leurs

» S'il suffisoit de se dire en communion avec l'Eglise, son chef et ses pasteurs pour y être réellement, il s'ensuivroit que les schismatiques constitutionnels, aussi bien que l'archevêque d'U-fils et leurs filles sous la nouvelle banat et ses deux suffragans, ont été et nière de la Sainte-Enfance. Cette sout de très-bons catholiques, car ils première manifestation de l'opinion n'ont pas négligé les déclarations de com- religieuse n'étonnera personne, lorsqu'on saura que l'épiscopat français couvre de sa protection cette OEuvre qui intéresse si vivement l'avenir de la religion dans les vastes contrées de l'Asie.

ion avec le Saint-Père et avec l'E

.

Que le petit nombre de jansénistes restent en France ne soient pas si cés en fait de schisme extérieur, il n'en as moins vrai qu'ils prétendent en vain comptés au nombre des enfans fidèles 'Eglise. Cette Eglise a parlé. Il ne Jeste à ceux qui veulent assurer leur salut, qu'à se soumettre purement et simplement à ses décisions et à l'autorité de ses pasteurs.

» La longue patience dont on a usé relativement à des infortunées, dont la majeure partie est de bonne foi dans l'erreur, devoit avoir un terme. Des mesures ont été jugées nécessaires. Elles ont été prises avec toute la prudence et tous les ménagemens possibles. Les parens sont prévenus. Le temps fera le reste. »>

Des circonstances particulières ayant appelé M. l'évêque de Nanci à Bruxelles, où il a administré le baptême à son neveu, fils de M. le duc de Beaufort, l'infatigable prélat, après en avoir conféré avec Son Excellence Mgr Pecci, nonce du pape près le roi des Belges, avec Son Eminence le cardinal archevêque de Malines et avec les autres évêques, a commencé dans ce royaume le cours de ses prédications apostoliques. Partout, même zèle du côté du clergé, même empressement du côté des fidèles pour l'OEuvre de la Sainte-Nous avons eu déjà plusieurs Enfance. A Verviers, à Bruxelles, à fois l'occasion d'entretenir nos lec- Louvain, elle a été accueillie avec le teurs de l'OEuvre de la Sainte-En- plus vif enthousiasme. Reçu en aufance. Nous sommes à même de don-dience particulière par le roi et par ner encore quelques détails sur la rapidité avec laquelle elle se propage et sur les sympathies qu'elle fait

(1) Sinon dans un coin du nord de l'Europe, où ils ont une petite Eglise, ou, si vous voulez, unc parcelle d'Eglise, qui est dans le schisme en plein, quoiqu'elle prétende être en communion avec le chef de l'Eglise, qui ne la reconnoît pas comme légitime.

la reine des Belges, M. l'évoque de Nanci a eu l'honneur de les entretenir pendant quelques instans de l'OEuvre de la Sainte-Enfance. La

pensée du vénérable prélat a été comprise, et l'OEuvre a été placée par le roi et par la reine des Belges, sous la haute et spéciale protection de LL. AA. RR. le duc de Brabant et le comte de Flandre.

En Hollande, même désir de la part des évêques d'agréger les enfans à cette OEuvre. Deux d'entre eux l'ont déjà exprimé à M. l'évêque de Nanci.

Traduite dans plusieurs langues,

la Notice sur l'OEuvre de la SainteEnfance va être envoyée en Savoie, en Suisse, en Angleterre, en Allemagne, en Pologne, en Amérique même, où tout porte à croire qu'elle aura les plus grands succès. Deux prélats des plus distingués de ces contrées, M. l'évêque de New-York et M. l'évêque de Cincinnati, en ont donné à M. l'évêque de Nanci. la consolante conviction.

A son retour de la Belgique, Mgr

allocution des plus touchantes, et les a bénis. Le passage de M. l'évêque de Nanci dans cette ville, comme dans toutes les autres qu'il a évangé, lisées, laissera des impressions profondes.

Avec tous ces élémens de succès, est-il surprenant que l'OEuvre de la Sainte-Enfance se propage avec ra pidité, et que chaque ville, évangélisée avec tant de zèle, compte déjà plusieurs milliers de souscripteurs?

Si, comme nous n'en doutons pas, les vœux du vénérable pontife, fondateur de l'OEuvre, sont exaucés, ce sera un bien beau spectacle que celui qu'offrira l'enfance chrétienne nissant pour porter secours aux ende l'Europe et de l'Amérique s'ufans des pays infidèles. Association sainte, pieuse et pacifique croisade, immenses et à y faire briller le doudestinée à régénérer des contrées ble flambeau de la foi et de la civili

et la pureté des motifs qui l'ont fait établir, pour reconnoître son incontestable utilité et ses précieux résultats, il n'est nécessaire d'être chrétien, il suffit d'être

homme.

pas

de Forbin-Janson a parcouru les diocèses de Cainbrai, d'Arras, J'Amiens, de Beauvais, de Soissons. Le prélat n'a trouvé sur son passage que des cœurs déjà disposés en faveur de l'OEuvre par les évèques de cessation! Pour apprécier la noblesse diocèses; et il a heureusement confirmé, par l'autorité de sa parole, ces bonnes dispositions. Le clergé est venu en corps lui présenter l'hommage du respect et de la vénération qu'inspirent tant de zèle et tant de vertus. A Noyon, Mgr de Nanci a parlé de l'OEuvre de la Sainte-Enfance en présence d'une population nombreuse accourue pour l'entendre: M. l'évêque de Beauvais présidoit cette imposante réunion. Arrivé à Soissons, M. de Forbin-Janson s'est rendu le soir même dans l'église cathédrale, où il étoit attendu par Mgr de Simoni, son ami d'enfance, et par une foule avide de le revoir, car il avoit laissé dans cette ville de bien précieux souvenirs. Le jour de La séance a été ouverte par la lecla fête de l'Assomption, M. l'évêque ture de deux compositions; l'une de Nanci a officié pontificalement, et d'un élève de philosophie, après la messe, le chapitre est venu d'un élève de seconde. Elles ont été le complimenter. Le soir, il a pro-écoutées avec plaisir et attention. On noncé un discours qui a vivement remarquoit dans la première la jusattendri l'auditoire. Le lendemain, tesse des pensées, l'esprit religieux le prélat a réuni tous les enfans dans qui y dominoit, la facilité du style; l'église cathédrale, leur a adressé une dans la seconde, la pureté du goût,

Samedi, une véritable fête de famille réunissoit une foule nombreuse à Vaugirard. Quoique l'étatablissement de M. l'abbé Poiloup soit bien vaste, il est toujours trop petit lorsque ses amis s'y donnent rendez-vous. A l'heure indiquée, MM. les évêques de Nanci et de New-York ajoutoient, par leur presence, un nouvel éclat à cette réunion déjà si imposante.

l'autre

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