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Si CE C si la capacité des molécules du composé est supérieure à la chaleur spécifique de l'hydrogène, la combinaison s'est faite avec réduction de volume, et le rapport fait connaître cette condensation.

N

Ex. Pour le protoxyde d'azote on a 0,23243 × 22: 3,4091,5=

=

Pour l'acide sulfureux 5,1135: 3,409 = 1,5=

n

N

= =

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Pour la vapeur d'eau 5,1135: 3,409 = 1,5=

Donc tous ces corps résultent de 3 volumes de gaz ou vapeurs condensés en 2 volumes. Si nous passons à des corps plus complexes, on a

=

Pour l'acétone N : n = 0,4114 × 29: 3,409
0,4114 x 29: 3,409 11,9315: 3,409 = 3,5 = ?
Pour l'éther
N: n=
Pour la benzine N : n = 0,3954 x 39: 5,409

=

0,4606 × 37 5,409 17,045 : 3,409

= 5 1

=

15,3405: 3,409 :

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4,5=

Si CEC; si la capacité des molécules du composé était inférieure à la chaleur spécifique de l'hydrogène, il faudrait en conclure que la combinaison s'est faite avec dilatation. On ne connaît pas, quant à présent, d'exemples de ce genre combinaison.

de

Je rappelerai ici la loi de Gay-Lussac pour la mettre en parallèle avec notre loi générale.

1o. Lorsque deux gaz simples se combinent à volumes égaux, le volume du composé est égal à la somme des volumes des gaz composants. Ex. Le deutoxyde d'azote, les acides chlorhydriques, bromhydriques, etc. Cette loi n'est pas générale; le nombre des exceptions est considérable. Ainsi le gaz oxyde de carbone et tous les gaz oléfiants, méthylène, éthylène, propylène, etc., peuvent se combiner à volumes égaux avec condensation. Le mercure et le chlore se combinent à volumes égaux avec réduction de moitié pour constituer le sublimé corrosif (bichlorure de mercure). C'est ce que prouve la considération de la densité de vapeur du bichlorure de mercure, qui a été

trouvée égale à 9,42 ou 9,38493, laquelle est la somme des densités de vapeur des deux corps constituants

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2o. Lorsque les gaz composants se combinent dans le rapport de 2 à 1, le volume du composé est les de la somme des volumes des gaz élémentaires; en d'autres termes, les 3 volumes de gaz composants se réduisent à 2: Ex.: gaz aqueux, protoxyde d'azote, etc.

Je ferai observer que ce n'est pas là une loi s'appliquant à tous les cas, car elle est muette sur les combinaisons diverses qui ont lieu en toutes proportions.

Observation. Je ne voudrais pas abandonner ce sujet sans faire observer qu'on a constaté que parmi les corps prétendus simples, il en est quelques-uns, comme le chlore et le brome, qui ne satisfont pas à la loi de Dulong et Petit. Ils s'éloignent donc des corps simples, et l'on peut se demander, si on ne pourrait pas les considérer comme des corps composés, en recherchant s'ils ne suivraient pas la loi de ces derniers; en d'autres termes, nous devons examiner si la chaleur spécifique de ces corps, qui font exception, n'est pas donnée par notre formule générale CE = C11 × laquelle s'applique aux corps composés.

N

L'expérience démontre, comme nous le verrons, que généralement les composés chlorés sont représentés par 2 et 4 volumes; ce qui revient à dire que les éléments en se combinant donnent naissance à 2 ou 4 molécules. Si nous adoptons le même mode de formation pour la constitution du chlore, en supposant qu'il est formé de 5 éléments avec réduction d'un cinquième, ce qui revient à dire que les 5 éléments consti

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La concordance du nombre calculé et de celui de l'expérience ne saurait être plus satisfaisante. Il semblerait résulter que le chlore provient de 5 éléments condensés en 4 molécules.

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=

= hE,

Chaleur spécifique en volume. La chaleur spécifique en volume s'obtient en multipliant la chaleur spécifique en poids par la densité de vapeur, qui a pour expression D, (h étant la densité de l'hydrogène gazeux et E le poids moléculaire (poids atomique). On a alors en désignant par C, la chaleur spécifique en volume.

Ch
E

N

C1 = C2 x D,= xx h•E = Chh
X

W

P

n

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n

N

(19)

sera constant

Et l'on constate que la chaleur spécifique en volume ne varie qu'avec le rapport N n. Elle est indépendante du poids moléculaire. Par conséquent le produit Ch pour tous les composés résultant d'une même condensation des éléments, quel que soit d'ailleurs leur nombre; en d'autres termes, la chaleur spécifique en volume de tous les composés, dont le rapport N n est le même, aura la même valeur, quel que soit le nombre des éléments entrés en combinaison.

Les deux lois de Dulong, dont les énoncés ont été trouvés dans les papiers de l'auteur, après sa mort, découlent de la loi précédente. La première de ces lois est la suivante : Les gaz composés formés par des gaz simples qui éprouvent une condensation égale, en se combinant, possèdent sous

le même volume des chaleurs spécifiques égales entre elles,
mais différentes de celles des gaz simples.

Seulement notre loi est plus générale et plus explicite, en
ce sens qu'elle n'établit pas de distinction entre des gaz sim-
ples et des gaz composés, et qu'elle fait connaître dans chaque
cas, la valeur de la chaleur spécifique en volume, laquelle
est alors: Le produit de la chaleur spécifique en poids de
l'hydrogène par sa densité de vapeur et par le rapport de
condensation.

Nous pouvons observer que le produit Ch exprime la chaleur spécifique en volume de l'hydrogène. Par conséquent nous pourrons formuler la loi ainsi : La chaleur spécifique en volume d'un composé gazeux est égale à la chaleur spécifique en volume de l'hydrogène multipliée par le rapport de

condensation des éléments.

On constate en outre que la capacité moléculaire EC, rapportée au volume, varie avec le poids de la molécule et avec le coefficient de condensation, car on a :

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Si nous appliquons nos formules aux gaz composés formés de 3 volumes condensés en 2, nous aurons:

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Nous constaterons tout à l'heure que la chaleur spécifique en volume de ces gaz ou vapeurs est celle des gaz simples en volume multipliée par le coefficient de condensation. Et par suite dans tous les cas, quelle que soit la réduction de volume

dans la combinaison, la chaleur spécifique en volume sera celle
des gaz simples multipliée par le coefficient de condensation
correspondant. Exemples:

ms des gaz ou vapeurs, Chaleur spécifique en volume par litre,

=

Cap. des molécules.

C6 H3 = 39 {Gw=3,409×0,089567× 1,374002563 EC 1,374X395,586

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=

Izine,

ool,

C⚫ H3 0=23

{

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[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

La seconde loi de Dulong, est la suivante: Quand deux gaz simples se combinent sans condensation, le composé qui en résulte possède, à volume égal, la même capacité que les gaz simples.

Cette loi découle de notre loi générale relative au volume par l'hypothèse Nn, ce qui revient à dire que les gaz, en se combinant n'ont subi aucune condensation. La formule devient alors:

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Et la loi peut s'énoncer ainsi : Lorsque deux gaz ou un plus grand nombre se combinent sans condensation, le volume du composé, qui en résulte, possède, à volume égal, la même chaleur spécifique que pour les gaz simples.

On voit que c'est la 2me loi de Dulong, avec cette différence que notre loi est générale, tandis que celle de Dulong ne s'applique qu'à deux gaz simples.

Notre loi est ensuite plus explicite, en ce sens qu'elle montre que la chaleur spécifique rapportée au volume gazeux est égale au produit de la chaleur spécifique en poids de l'hydro

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