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exequtionis testamenti mei hujusmodi in se susceperint, pro pena et labore quindecim libras fortium.

Item volo et precipio quod de centum solidis turonensibus et aliis summis pecunie quas legavi ex annuo redditu possint heredes mei, si velint, pro dictis centum solidis solvere quinquaginta libras turonenses ad solvendum redditus, et sic de aliis summis pecunie legatis ut dictum est, in eo valore quo valent dicti centum solidi quinquaginta libras.

Volo insuper et precipio quod debita, legata et clamores mei integre pacificentur et solvantur, et die obitus mei fiant eleemosyne et luminare prout exequtores mei viderint expedire.

Si quis autem contra hanc meam voluntatem ultimam, solam et unicam, venire presumpserit, si quid ei legavi, illud ei adimo, et volo quod per manus exequtorum meorum pauperibus erogetur, vel faciant quidquid anime mee viderint expedire.

Hujus autem mee ultime voluntatis exequtores constituo videlicet religiosos viros priorem de S. Salvio, priorem de Braignyaco; item dominum Johannem de S. Franschisio et dominum Guillelmum de Chaton, milites, dans eisdem quatuor et cuilibet ipsorum in solidum, si ipsi quatuor, tres aut duo possent aut non possent in se onus exequtionis mee ultime voluntatis hujusmodi suscipere seu etiam interesse, potestatem et speciale mandatum omnium et singulorum bonorum meorum possessionem intrandi, ipsa bona vendendi, defalcandi, hanc meam ultimam voluntatem explectandi, pro premissis omnibus adimplendis et faciendis, debita, legata et clamores meos solvendi et pacificandi, jura et debita

mea petendi, et recipiendi eadem, procuratorem super hiis loco sui substituendi, et omnia et singula faciendi que faceremus vel facere deberemus si vivens essemus, et quatenus ad premissa tenenda et com...... et heredes meos, terram et heredes meos suppono juridictioni curie Eduensis, ubicumque maneant vel existant. Hanc autem meam ultimam voluntatem volo valere jure testamenti in scriptis, et si non valet jure testamenti in scriptis, volo quod valeat jure codicillorum vel jure cujuslibet ultime voluntatis ; et si non valet secundum leges, volo quod valeat secundum canonicas sanctiones et quocumque modo valere melius poterit et debebit.

Ego autem Margareta, uxor dicti Guillelmi, provisa, et ex certa sciencia, non cohacta, non decepta, immo spontanee voluntatis, omnia et singula supradicta, prout superius sunt expressa et divisa, volo, laudo penitus et concedo et promitto per juramentum meum super hoc corporaliter prestitum me, per me seu per alium, contra factum hujusmodi non venire, immo tenere firmiter et inviolabiliter observare. In quorum omnium premissorum testimonium et munimentum nos, predictus Guillelmus et Margareta, et ego predictus Guido, phisicus, quantum in me est, sigillum curie Eduensis huic presenti testamento rogavimus apponi. Et nos magister Johannes de Borbonio, canonicus et officialis Eduensis, notum facimus universis quod nos, ad preces et requisitionem dictorum Guillelmi, Margarete et Guidonis, prout Renaudus de Monte S. Johannis, clericus, notarius juratus curie nostre Eduensis, quem ad ipsos ex nostro officio duximus destinandum tanquam illum cui fidem adhibemus, in cujus presentia omnia premissa

acta sunt, nobis per juramentum suum retulit, sigillum curie Eduensis presenti testamento duxi....... apponendum in testimonium veritatis, dicta die lune post Ascensionem Domini, anno ejusdem millesimo ducentesimo septuagesimo septimo, mense maio.

CHARTE N° 10.

Lettres d'affranchissement des habitants de Saint-Martin et de Saint-Pantaleon (13 juillet 1463).

Au nom de nostre Seigneur, Amen. L'an de l'incarnation d'iceluy courant, mil quatre cent soixante-trois, le XIIIme jour du mois de juillet, nous Jehan Rolin, par la grâce de Dieu cardinal et évesque d'Ostun, abbé et perpétuel administrateur de l'abbaye et monastère de St-Martin lez ledit Ostun, etc., assemblés en nostre chapitre, le matin, en la manière que nous avons accoutumés nous assembler pour traicter et capituler des besoings et affaires de nous et de nostre église, auquel estions nous frères Jehan du Verne, grand-prieur, Laurent de Villeneufve, Claude de Voille, secrétain, Josserand de Villeneufve, aumônier, Jehan de Cussigny, infirmier, Jehan de Bauguillon, chambrier, Ferry de Luzy, chantre, Louis de Montjournault, Jacques de Grosbois, Jehan de Saint-Romain, Jacques Loys, Estienne Chaillot, Anthoine Cadot, Hérard de Massey, Charles Prevost, Jean Saunier, Hugues d'Anlezy, Olivier Dubreuil, Jehan Anthouard, Noël de Sermizelle, Jehan Bureau et Claude du Verne, tous religieux dudit monastère, sçavoir faisons que nous

avons receu l'humble supplication de messires Jehan Jeantot, Estienne Michot, Jehan Armet, prestre, Anthoine et Jehan Petit, Girard Boquin, Guillaume Jaulpoy, Jehan Seuguenot, Jehan Saunaistre, Jehan Guilher, Huguenin Chamart, Chrestien et Jehan Talart, Germain Dubreuil, Jehan Guinot, Jehan Bourgeois, Grégoire Langigne, Collas Develle, Pierre Tallard, Huguenin Desjours, Chrestien Saunestre, tant en son nom comme au nom de messire Aliot Saunestre, André Saunestre, Gervais Saunestre, ses frères, et pour Jehan, Philibert et Jacques Saunestre, ses nepveux, enfants de feu Estienne Saunestre, Pierre Michot, Jehan Geoffrion, Guillaume, son frère, Pernette, leur mère, Chrestienne Bridault, Jehan Bridault et Jehan Collin, tous hommes et subjects de nous ledit administrateur, à cause dudit monastère, et la pluspart d'iceulx manans et habitans au bourg dudit St-Martin, en la paroisse de St-Pantaléon, contenant que, à cause de leur nativité et de leurs prédécesseurs, ils sont hommes serfs de nous ledit administrateur d'icelle abbaye de SaintMartin, de mainmorte et serve condition des autres hommes de nous ledit abbé et de nostre dit monastère; à l'occasion de laquelle servitude ils ont perdu, le temps passé et sont en adventure de perdre au temps advenir, les uns à faire plusieurs alliances de mariage, les autres à estre pourveus de bénéfices de sainte Eglise, et les autres d'offices séculiers et autres honneurs et advancemens tant de leurs personnes comme de leurs parens et amis et autrement, en plusieurs et diverses manières; pourquoy lesdits suppliants, eux et leurs meix et revenus estre francs et exemps de toutes servitudes mainmortables, et d'icelle servitude et condition mainmortable

estre affranchis, délivrés et mainmés; et afin qu'ils et leurs dits meix et héritages soient et demeurent pour eux et leurs hoirs, successeurs et toute leur postérité née et à naître dudit bourg St-Martin, en ladite paroisse de St-Pantaleon, francs, quittes, délivrés et exemps et mainmés de ladite condition et servitude mainmortable, et de franche et pure condition, franchise et liberté, nous ont supplié et requis et faict supplier et requérir que tels les voulsissions dire, consentir et déclarer et leur en faire et passer licence à perpétuité bonne et valable pour eux et leurs dits hoirs, successeurs et toute leur postérité née et à naître, sans jamais leur faire ou mouvoir débat que celle en question de ladite servitude et condition mainmortable, ores ny pour le temps advenir; disant que, par ce moyen, ledit bourg de St-Martin et les meix estant en iceluy, qui sont de présent en grand ruyne et désolation, seroient rédifiés, maintenus et soutenus en bon estat et réparations, habités et populés grandement, et les tailles, rentes, censes, coutumes, courvées, gélinées, loupt, remuages, exploits de justice et autres droits seigneuriaux à nous ledit abbé appartenant en iceluy bourg, de plus grande valeur, profit et revenu, et aussy le guet, la garde, défense et réparation de la place et maison forte de ladite abbaye méliourée et tenue en plus grande sûreté ; et avec ce, quand il y auroit audit bourg grand peuple et grand nombre d'habitans, que par le moyen de la dite franchise se pourroient édiffier au dit bourg la fabrique de nostre dite église et nos droits beaucoupt mieux, et nous, les administrateur perpétuel et religieux dudit couvent et nos successeurs, y pourrions avoir plusieurs autres grands profits et sans comparaison

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