Le présent volume commence à l'année 1361. Il contient les textes de 290 et des extraits ou mentions de 151 chartes dont on trouve la table chronologique et analytique aux pages 577 et 620. J'avais annoncé que je ferais entrer dans ce volume des extraits de comptes pour continuer ceux qui ont été insérés dans le tome premier. Mais l'extension qu'ont prise ces extraits m'oblige à en ajourner l'impression. Si les documents qui ont paru dans le premier volume sont d'une importance majeure pour les annales du Hainaut, ceux que je publie aujourd'hui offrent non moins d'intérêt ; ils serviront, je l'espère, à présenter sous leur véritable jour les faits qui se sont passés durant la régence du duc Albert de Bavière et pendant les six premières années de son règne'. On y remarque notamment les actes qui concernent les mariages de son fils aîné et de sa fille aînée, Guillaume et Marguerite de Bavière, avec Marguerite de Bourgogne et Jean, comte de Nevers, respectivement fille et fils aînés 'Le comte Guillaume, son frère, mourut en mars 1589, après avoir été enfermé pendant plus de trente ans, pour cause de démence. Un article du compte de la prévôté de Bavay, aux Archives de Lille, fait voir que, le 15 mars 1589, le prévôt de Bavay, son lieutenant et plusieurs sergents se rendirent au Quesnoy et conduisirent le corps du comte Guillaume à Valenciennes, où il fut inhumé. Voyez la note 2 de la page 421. du duc Philippe de Bourgogne (1385). Lors de la célébration de ces mariages, le duc Albert avait donné à son fils Guillaume la moitié des revenus du comté de Hainaut, avec le titre de comte d'Ostrevant. Parvenu à la souveraineté des États de son frère, il confia à son fils le gouvernement du Hainaut'. Mais à la suite de graves dissentiments entre le père et le fils, ce gouvernement fut retiré à Guillaume, qui le recouvra cependant le 11 octobre 1394. C'est à cette dernière date que s'arrête le volume. Qu'il me soit permis, en terminant, d'exprimer mes remercîments à MM. le chanoine De Haisnes, archiviste du département du Nord, Schoonbroodt, conservateur des archives de l'État, à Liège, et Emmanuel Fourdin, archiviste de la ville d'Ath, pour l'obligeance avec laquelle ils m'ont communiqué les titres dont j'avais besoin et qui reposent dans les dépôts d'archives confiés à leur savante direction. Mons, le 1 août 1885. 1 Voy. à la page 429, no DCLXVIII, les lettres du 1er juillet 1389. |