à Bruxelles, Cet ouvrage se trouv aussi chez MM. Berthot, Demat, Horgnies-Renier, Lecharlier, et madame veuve Lemaire ; à Gand, chez MM. Houdin et Dujardin; à Bruges, chez Bogaert-Dumortier. INÉDITE OFFICIELLE ET CONFIDENTIELLE DE NAPOLÉON BONAPARTE AVEC LES COURS ÉTRANGÈRES, LES PRINCES, LES MINISTRES EN ITALIE, EN ALLEMAGNE ET EN ÉGYPTE. Scripta manent. SUITE DE VENISE. TRAITÉ DE CAMPO-FORMIO. AFFAIRES DE GÊNES, etc. PARIS C. L. F. PANCKOUCKE RUE DES POITEVINS, N. 14. MDCCCXIX. DES AFFAIRES DE VENISE ET DE L'ITALIE; TRAITÉ DE CAMPO-FORMIO: rier LIVRE DEUXIÈME. Montebello, le 6 prairial an 5 ( 25 mai 1797). Au Directoire exécutif. profite, citoyens directeurs, du retour d'unu cour, pour vous faire part de l'ouverture des négociations pour la paix définitive. Je vous envoie copie des articles que nous avons arrêtés hier; je vous enverrai, par un courrier extraordinaire que j'expédierai demain matin, l'échange des ratifications. Vous trouverez ci-joint copie d'une lettre que je reçois du citoyen Faypoult. Il paraît que le parti qui se disait patriote s'est extrêmement mal conduit, et qu'il a, VENISE. 2. par ses sottises et par son imprudence, donné gain de cause aux aristocrates. Si les patriotes avaient voulu être quinze jours tranquilles, l'aristocratie était perdue, et mourait d'ellemême. J'attends des renseignemens ultérieurs pour connaîBONAPARTE. tre le parti à prendre. Montebello, le 7 prairial an 5 ( 26 mai 1797). Au Directoire exécutif. Vous trouverez ci-joint, citoyens directeurs, le traité préliminaire et la ratification de l'empereur. Le plénipotentiaire de l'empereur aurait désiré que ce traité eût été transcrit sur du parchemin, et que les sceaux eussent été plus volumineux. Je crois effectivement que la première observation est juste, et peut-être trouverez-vous utile de l'appliquer désormais à des transactions dont le souvenir doit se conserver longtemps. Vous trouverez ci-joint l'espèce de protestation qu'il a faite à ce sujet : je l'ai reçue purement et simplement sans même lui en accuser réception. Il paraît qu'en traitant avec le roi de France, l'empereur ne donnait point l'initiative cela est pour ce prince d'une importance singulière; ses plénipoten- · tiaires allèguent que le roi de Prusse agirait comme agira la France, et que l'empereur serait dégradé de son rang et déshonoré. |