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Chartes

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1182. Accord entre Guillaume de Born, et Guillaume, abbé de Baigne, au sujet de la terre de Palènes, située dans la paroisse de Periolo. 1182-1191. Guillaume, abbé de Baigne, donne à Guillaume Gardrad, une terre proche d'Arbaluc, près de la voie qui conduit à Boisset.-Conditions fixées. 522 1182. Adémar, évêque de Saintes, fait un réglement pour terminer le différent existant entre le prieur et le chapelain d'Arthénac. 1167-1188. Charte d'Adémar, évêque de Saintes, adressée à Guillaume, prieur de Condéon, au sujet d'un droit de four contesté par Gérald du Breuil et ses fils, Ulric du Breuil et ses frères. -Historique de cette donation. 1191. 9 Avril. Guillaume, abbé de Baigne, fait connaître l'accord passé entre Robert, prieur de Valas, et Hélie de Grimoard. 1182-1192. Charte d'Aimar, comte d'Angoulême, qui donne à l'église de SainteEugène et aux moines de Baigne, la maison aumônjère de Villeneuve détruite à la suite des guerres. (1176-1178?)

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1182-1191. Donation de la terre de Muraus faite, à l'abbé Guillaume, par Foucaud de Luc, et Adémar son fils.

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1191-1213. (?) Donation (seconde) de la terre de Muraus, faite à Mérignac.

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CHARTES DU XIII SIÈCLE.

1213-1219. Donation (troisième) de la terre de Muraus, faite, dans l'église de Baigne, en présence de B. (Bertrand) abbé de Baigne, d'Hélie de Montguyon, prieur de Baigne, etc.

Vers 1215. Lundi de Pâques et 5 Août. Charte de Bertrand de Montlieu exemptant l'abbaye de Baigne, du droit de péage dans l'étendue de la seigneurie de Montlieu. (Bertrand, abbé; Raimond, prieur de Baigne; Pierre, prieur d'Archiac; etc.)

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1213.

Accord entre l'église de Baigne et Pierre Roi de Barret, conclu au cloître
de Baigne, en présence de l'abbé Bertrand, du prieur de Baigne, B. (Ber-
trand), etc.

1213. 4 Septembre. Donation de biens situés à Montchaude faite par Hélie Mainard. Ulric mari d'Alix la nièce d'Hélie Mainard, Drogon de Montausier, seigneur féodal, font une autre donation à l'avantage du moulin-à-eau (de Baigne?) (Bertrand, abbé ; B. (Bertrand), prieur; etc.) Alix, au château de Montausier, confirme la donation.

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Vers 1213?? Don de six deniers de cens fait par Arnaud Favre (Faber) homme de
Baigne, et mansionarius du cimetière de Barret.

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1214. Donation d'Arnaud de Vilars, contestée par ses frères; accord conclu, au cloître neuf de Baigne. (Bertrand, abbé.)

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1215. 7 Novembre. Charte de Pierre Vigier (seigneur) d'Aubeterre, faite dans l'église de Saint Jacques-d'Aubeterre, par laquelle il confirme les dons et droits accordés par ses prédécesseurs à l'église de Puy-Mangou.

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1219. 8 Février. Alexandre, chevalier d'Archiac, à la veille de partir pour Jéru-
salem, avec le consentement d'Assénius son frère aîné, donne la dîme qu'il
avait près de Brie, à Sainte Eugène, à Guimps, à Saint Ciers-Champagne.
(P. abbé; B. prieur.)

XIIIe siècle. Alexandre Drut d'Archiac, chevalier, donne la moitié de la terre
appelée Font-au-Drut, et des biens à Cusac, Chapdo, Font-Audouin.
1219. 27 Mars. Guillaume Vigier, étant à Baigne, donne, à l'abbaye, VIII de-
niers de cens à prendre sur un maine lui appartenant.
1219. Charte de Guillaume Testaud, chevalier de Bouteville, fils de Rigaud de
Bouteville, par laquelle il fait don de la terre de Chapdo, près de Font-
Audouin, en présence de Geoffroi, archidiacre de Saintonge, de Guillaume
d'Archiac seigneur de Jonzac, d'Hélie, archiprêtre d'Archiac, etc.
1225. 6 Août. Accord conclu, à Chalais, entre P. (Pierre) Vigier, chevalier
d'Aubeterre et Hélie de la Rivière (Ribeira) prieur de l'église de Saint
Séverin-de-Pavencelles. (R. abbé; B. prieur de Baigne.)

1232. 1er Avril. Bulle de Grégoire IX en faveur de l'abbaye de Baigne.
1247. 15 Juin. Bref de Pierre IV évêque de Saintes, donné, à Baigne, pour ré-
gler des questions en litige entre Bernard David, recteur du prieuré de
Fontaines d'Ozillac, et Pierre Marcon, chapelain dudit lieu.

Chartes

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(?) Droits et revenus de l'abbaye de Baigne, dans la terre de Champlonc.
(?) Notes sur le fief tenu de l'abbé de Baigne par P. Borrel, Vallet de Condéon.
(?) Devoirs de la terre de Saint Etienne à Marciliac; revenus de différentes
borderies.

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XIIIe siècle. Revenus de l'abbaye de Baigne dans divers lieux et diverses pa

roisses.

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FIN DE LA TABLE CHRONOLOGIQUE.

III.

TABLE GÉOGRAPHIQUE

OU

PETIT DICTIONNAIRE DES LIEUX

MENTIONNÉS DANS LE CARTULAIRE DE BAIGNE *.

A

ABAION, ABALUC, ABELMONT, ABIAC, ABISAC, ACIRESIO, etc. Voir pour ces mots, et
d'autres du même genre, où la préposition et l'article ne sont pas séparés des noms, la
lettre alphabétique qui suit immédiatement. On écrirait aujourd'hui à Baion, à Baluc,
à Belmont, etc. La langue vulgaire était dans l'enfance au XIe siècle; les formes gramma-
ticales du langage ne se dégageaient pas bien nettement. En voici un exemple encore plus
sensible. Le Cartulaire de Baigne écrit ALASBRICEIRES, pour à Las Briceires; ALASPÉLETA-
NEIRES, pour à Las Pélétaneires; il écrit de même ALCHAI, ALCRUC, ALDRUT, ALESTAP,
ALOBINAC, ALOFRagnos, Alperer, ALPEIRAT, etc., au lieu d'écrire, comme nous le ferions
aujourd'hui, au Chai (à le Chai), au Cruc ( à le Cruc), Au Drut, à l'Estap, à Lobinac,
au Fragnos (au Frêne?), au Peré, au Feirat, etc. On voit sous ces formes primitives,

• La Table Onomastique ne contient rien autre chose que le nom d'un lieu, avec les chiffres qui renvoient aux Chartes
où ce nom est cité. La traduction moderne à donner à ces noms latins du Moyen-Age, l'indication de la situation géogra-
phique de ces lieux et leur position sur la carte, la correspondance avec nos divisions administratives actuelles, nécessi-
taient quelques explications. Les Notices, même les plus courtes, auraient eu pour résultat inévitable de jeter de la confusion
et de l'embarras dans une Table Onomastique; d'un autre côté, il y a un très-grand avantage à réunir dans une même
Table les noms de Persoanes et de Lieux. J'ai donc pensé qu'une Table spécialement consacrée à la Géographie du Car-
tulaire évite un double écueil, sans faire cependant un double emploi. Voici la méthode qui a présidé à la rédaction de cette
TABLE GÉOGRAPHIQUE :

1. Donner, à côté du nom latin, le nom actuellement en usage;

2. Indiquer, à l'aide des divisions administratives reçues aujourd'hui, la situation du lieu. Les cartes que le lecteur peut
consulter avec le plus de fruit, sont: Cassini (1744), la carte des officiers de l'Etat-Major (1855), l'Atlas du département
de la Charente-Inférieure par M. Lacroix, ingénieur-civil (1858-1863). J'aurais voulu grouper autour de chaque nom,
les principaux événements d'intérêt local, rattacher aux lieux mentionnés quelques notions généalogiques qui pourraient
éclairer la question, encore si peu étudiée, des origines de plusieurs grandes familles, dans la Noblesse de Saintonge et
d'Angoumois; mais ces détails m'auraient entraîné trop loin.

Malgré la briéveté de cette Table, les hommes studieux ne méconnaîtront pas son utilité : elle leur épargnera de pénibles
recherches et un temps toujours précieux.

le germe de nos articles français LE, LA, LES; AUBÉCOLAR, paroisse de Boresse-Martron, doit se décomposer ainsi à le Bé Colar; la FONT-AUDRUT, est la fontaine des Drut, ou qui appartient aux seigneurs de cette famille; une pièce de terre donnée par Pierre de Boisset, AUSCHAMPS, est une pièce située dans un lieu appelé Les Champs; Guillaume Thaphael donne une pièce de forêt AUSESARS, c'est-à-dire Aux Essarts; une terre est appelée AUSDINNAS, nous devons écrire aujourd'hui Aux Dinnas.

Cette observation philologique influe étrangement sur les Listes alphabétiques des noms de lieux; il suffira de l'avoir rappelé au lecteur une fois pour toutes.

AIGURANDA, Eygurande, département de la Dordogne, arrondissement de Ribérac, canton de Montpont.

L'Eglise d'Eygurande était dédiée à S. Etienne.

AIMONIACUM; nom d'un bois et d'une terre qui devaient se trouver non loin de Neuvic- Montguyon et de Vassiac. Son nom lui venait peut-être d'Aimon du Breuil.

ALAS, ALANS, HALAS; Alas-Champagne, Charente-Inférieure, arrondissement de Jonzac, canton d'Archiac.

L'Eglise d'Alas-Champagne était dédiée à la Ste Vierge et une de celles qui dépendaient de l'abbaye de Baigne. Près de là, mais dans le canton de Mirambeau, se trouvait l'église d'Alas-Bocage, dédiée à S. Martin, S. Martini de Alas in nemore.

ALBARUC (à le Baruch), ARBALUC, AD ABALUC, BALUC; Bascles, Charente, arrondissement et canton de Barbezieux, commune de Saint Pallais-du-Né.

Il y a un autre Bascle, canton d'Archiac, commune de Saint Ciers-Champagne. ALBATERRA, ALBA TERRA; Aubeterre-sur-Dronne, Charente, arrondissement de Barbezieux, chef-lieu de canton.

Aubeterre, autrefois du diocèse de Périgueux, aujourd'hui de celui d'Angoulême, avait une abbaye que quelques-uns ont dit fondée par S. Maur (Gall. Chr. II, 488); il y a une bulle d'Adrien IV, adressée en 1154, à Pierre, abbé de Saint Sauveur-d'Aubeterre. Des seigneurs d'Aubeterre nous sont connus dès les premières années du XIe siècle. Gérald, seigneur d'Aubeterre reçut S. Abbon, de Fleury-sur-Loire, qui se rendait à la Réolle, et était à la veille d'y recevoir le martyre. Un acte du Cartulaire, daté du 14 février 1083, nous apprend que Hélie d'Aubeterre avait épousé Ermengarde sœur d'Hélie comte de Périgord. Cette donnée manque à l'Art de vérifier les dates.

ALBOCAL, à le Bocal, au Bocal; ce lieu ne devait pas être très éloigné de Pérignac, dans le canton de Pons.

ALLAVILLA, Alville; sur les bords du Né, Charente, arrondissement de Cognac, canton de Segonzac, commune de Verrière.-16 hab.

Les Moulins d'Alville (mieux Alleville), donnés par Gardrad de la Faye partant pour la Terre-Sainte, sont l'objet d'un procès intéressant qui se termine, en dernier appel devant une grande assemblée de Barons (Ch. 26.); Foucaud de Boisset donne la part qu'il y possédait (Ch. 41.)

ALVINIACO, ALUINIACO; aujourd'hui Vignac, Charente, arrondissement, canton et commune de Barbezieux, à l'extrémité Nord de la commune, et près du Né.

Elie Vinet, dans ses Antiquités de Barbezieux, écrit Ouignac pour Ovignac; ALVINIACO, au XIe siècle, était employé pour à le Vignac ou au Vignac. Vignac était une des

vingt-cinq paroisses qui composaient la seigneurie de Barbezieux, et, dès le XIe siècle formait l'apanage d'une branche de la grande famille des seigneurs de Barbezieux.

Vers le milieu du XIIe siècle, Vignac devint une importante commanderie du Temple. On trouve Auvignac, Charente-Inférieure, canton de Pons, commune de Montils.-Le nom de ce gros village se rattache peut-être à cette même famille.

AMBLAVILLA, Ambleville, Charente, arrondissement de Cognac, canton de Segonzac. L'église de S. Pierre d'Ambleville était, en 1121 et 1232, sous la dépendance et à la nomination de l'abbaye de Baigne; l'acte de donation n'existe pas dans le Cartulaire.

ANDREE CURTIS; il y avait un moulin de ce nom; il ne devait pas être éloigné de S. Germain-de-Lusignan et de la Grand'Vaux. En 1078, Guillaume (de la Roche, seigneur de Jonzac,) le donna à l'abbaye de Baigne. La traduction moderne de ce nom devrait être Andrécourt ou Andricourt: la terminaison curtis, (court), si commune dans les départements du Nord, est bien rare dans nos départements de l'Ouest.

ANTONIACUM, ANTONAC; Antignac, commune du canton de Saint-Genis, arrondissement de Jonzac, bornée au Nord par le cours du Trèfle.

Saint-Pierre-d'Antignac était, en 1121 et 1232, une des églises relevant de l'abbaye de Baigne Ramnulfe, évêque de Saintes, la lui avait donnée, vers 1098. (Ch. 453.) AQUISTRIS, AGUISTRIS; Guitres, chef-lieu de canton, arrondissement de Libourne, département de la Gironde. Gombaud de Guitres en était seigneur (1109-1121.)

AQUISTRIS, AGUISTRIS, dans la paroisse de Sainte-Radégonde, aujourd'hui commune de Baigne-Sainte-Radégonde.

Guillaume (de) Rambaud (Raembaldi) donne une terre à Guitres; le titre porte Aguistris, le texte Aquistris. Hélie Bertaud, Andron de Ci esio y donnent des biens. ARCHIACUM, Archiac, chef-lieu de canton, arrondissement de Jonzac, Charente-Infé

rieure.

C'est un des lieux les plus fréquemment cités dans le Cartulaire. Dès 966, les comtes de Saintonge et d'Angoumois se disputaient, les armes à la main, la possession de ce château : elle entrainait avec elle la suzeraineté sur un très-grand nombre de paroisses. Dès le règne de Charlemagne, Archiac était un chef-lieu de Viguerie; un peu plus tard, un chef-lieu d'archiprêtré, comprenant 83 paroisses. Le château-fort (honor) était le domaine d'une des familles les plus illustres du diocèse de Saintes.

Le prieuré et l'église de Saint-Pierre-d'Archiac étaient desservis par des Moines de Baigne, ainsi que les chapelles de Notre-Dame et de Saint-Martin (ou de Saint-Jean.) On a de la peine, aujourd'hui, à retrouver l'emplacement de ces trois sanctuaires. Le château-fort, lui-même, a disparu. L'Histoire de cette importante Baronnie (érigée en Marquisat en 1609), est complétement à faire; il n'existe que des données très-fautives. ARDENA. V. Saint-Grégoire-d'Ardennes. Le château d'Ardennes était dans la commune de Fléac, sur les bords de la Seugre.

ARDENE était le nom d'un mas (manso), situé dans la paroisse de Touzac, Charente. AREAC, AREIAC, REIAC, villa et moulin, dans la commune de Chantillac. Le nom primitif était selon toute apparence REAC; aujourd'hui, les cartes portent Arriac.

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