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Romain, divers sujets de l'Ancien Tes

tament.

AERSCHOT (N. DUC D'), était un seigneur brabançon, décoré de l'ordre de la Toison d'or, qui ayant réfusé d'entrer dans la confédération des nobles contre Philippe II et le saint siége, fit frapper une médaille de la Vierge, qu'il porta à son chapeau, ce dont toute sa maison fut obligée de suivre l'exemple. Arrivé à Bruxelles, une foule. de personnes l'imitèrent, et sa conduite plut tellement à la duchesse de Parme, gouvernante des Pays-Bas, qu'elle en instruisit le pape Pie V. Le pontife, charmé de ce zèle, accorda des indulgences à tous ceux qui portaient le même signe. Il obtint ensuite la direction de la guerre. En 1577, il fut nommé bourgrave d'Anvers; quelque temps après on le députa à Gertruidenberg pour faire révoquer l'édit séculaire; mais il n'y put réussir. Il fit aussi d'inutiles efforts pour arrêter les progrès du parti de la maison d'Orange. Envoyé à Gand, comme stadhouder de Flandre, et ayant fait connaître qu'il y venait pour rétablir les anciens priviléges, les partisans du prince d'Orange armèrent les bourgeois et le firent prisonnier dans son propre palais. Devenus, par ce coup hardi, maîtres de Gand, les orangistes firent prêter aux bourgeois serment de fidélité; mais leur hardiesse déplut à l'assemblée des états, et le duc d'Aerschot fut mis en liberté. Nommé après stadhouder de Bruges, il fut député, en 1588, à la Diète de l'empire, où il resta plusieurs années. Fidèle au roi d'Espagne et à la croyance catholique, il se retira à Venise, où il mourut en 1595.

AERSCHOT (VAN), ecclésiastique belge, mort en 1833, à Malines, âgé de 40 ans, était professeur d'hébreu au petit séminaire. A une vertu solide et aux qualités les plus aimables, il joignait un grand savoir.

AERSSEN (CORNEILLE VAN), seigneur de Spyck, greffier des états-généraux de Hollande, d'une ancienne famille du Brabant, naquit à Anvers l'an 1543. En 1574, il obtint la charge de seerétaire de la ville de Bruxelles, et fut nommé pensionnaire en 1584. Dans la même année on lui confia les fonctions de greffier des états-généraux, qu'il exerça pendant quarante ans. Son grand

âge et les troubles qui agitèrent la Hollande en 1621 et en 1623, le forcérent de renoncer à sa charge. Il mourut en 1624.—Il a entaché sa mémoire par sa conduite envers Barneveld, dont il devint l'ennemi après avoir longtemps soutenu la même cause.

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AERTS (HENRI-CHARLES) médecin distingué à Anvers, natif d'Hoogstraeten, a publié, en 1831: Mémoire sur le traitement des tumeurs squirrheuses et cancéreuses du sein.

AGILFRIDE, secrétaire et chancelier de Charlemagne, théologien, prédicateur, historien ecclésiastique, mort en 784, fut d'abord chanoine de SaintLambert, ensuite évêque des Tongrois et abbé de St-Bavon.

AGNEESENS (VINCENT), né à Bruxelles en 1778, après s'être retiré du commerce, se livra d'une manière bien louable à l'exercice de la bienfaisance-pratique. Il fut pendant treize ans maître des pauvres de sa paroisse, et devint en 1828, secrétaire général de la Société royale de Philanthropie, fondée en cette ville, par les soins de M. l'avocat Pauwelsde Vis. L'activité et le zèle vertueux d'Agneesens sont exemplaires; aussi la société reconnaissante, fit-elle en 1887, frapper une médaille en son honneur.

AGNEESENS (J.-B.), fils du précédent, né à Bruxelles en 1809, maître de chapelle, fondateur de la société Amphionique, est connu par ses talents sur le violon et par plusieurs compositions musicales très distinguées, parmi lesquelles deux messes, et divers Tantum ergo, etc.

AGRICOLA (ALEXANDRE), fut un compositeur belge très-distingué, que Philippe, roi d'Espagne, prit à son service. Dans l'ouvrage intitulé Musica, publié en 1537. Senebald Hayden fait un grand éloge des œuvres musicales d'Agricola, qui mourut sexagénaire.

AGUILAR (NICOLAS-JOSEPH BARON D'), né à Bruxelles, en 1789, conseiller d'état de l'empereur François II, en 1794, puis conseiller d'état privé extraordinaire, et enfin conseiller d'état extraordinaire de S. M. le Roi des Pays-Bas, en 1814 et en 1815, refusa en 1783, à l'exemple de ses frères, de concourir à la suppression des communautés religieuses, et de prêter en 1787, pour la présidence d'un nouveau conseil de première instance, un serment qui n'eut pas étéconforme à la constitution du pays.On lui doit des éloges pour la conduite qu'il tint en 1789, aimant mieux renoncer à ses emplois que de prendre part à des mesures violentes et contraires aux droits de la nation. Tombé entre les mains des patriotes, il subit la prison sans se démentir, et répondit constamment à ceux qui voulaient l'endoctriner: « qu'il avait » fait serment à l'empereur et qu'il vou>> lait y rester fidèle. »

AGUILLON (FRANÇOIS), fils de Pierre, secrétaire de Philippe II, célèbre mathématicien, jésuite de Bruxelles, où il naquit en 1566, d'une noble famille, professa successivement la philosophie à Douai et la théologie à Anvers, ville dans laquelle il est mort le 20 mars 1617, âgé de 51 ans. Nonobstant les dangers certains auxquels il s'exposait pour ser courir ses frères qui furent affligés de la peste, il mit tout son bonheur à leur prodiguer les plus tendres soins. On a de lui un Traité d'optique, estimé dans le temps, et imprimé à Anvers, 1613, in fol. Depuis Newton ce livre est devenu inutile, mais il peut avoir été très utile dernier.

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fesseur de philosophie à l'université libre de Bruxelles, a publié : Cours de Psycologie, fait à Paris sous les auspices du gouvernement, en 1835, 2 volumes; le Dictionnaire de la Conversation et la Revue encyclopédique de Paris, 1831, 1834, contiennent aussi plusieurs de ses articles sur la philosophic et le droit en Allemagne.

AJALA (BALTHAZAR), espagnol d'origine, né à Anvers, était un savant laborieux et homme d'une grande probité, Le duc de Parme en faisait estime. Il le connut dans ses armées ou Ajala fut intendant de justice. On lui donna ensuite une charge de conseiller à la cour de Malines; mais il l'exerça peu de temps, étant mort l'an 1583, âgé seulement de 36 ans. Il laissa un traité De jure et officiis bellicis, ac militari disciplina.

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AJALA (GABRIEL), médecin d'Anvers et docteur de l'université de Louvain, dans le XVIe siècle. Il était parent, peutêtre frère, de Balthazar, et il fut comme lui en estime de grande doctrine. Étant allé exercer sa profession à Bruxelles, les succès qu'il y obtint le firent nommer médecin pensionné de la ville. En 1562 ses divers ouvrages furent imprimés à Anvers, en 1 vol. in-4°.

AKEN (VAN), négociant à Gand, membre des Etats Députés de sa province, se distingua le 28 septembre 1816, par un discours fort remarquable, qu'il prononça à la première chambre des ÉtatsGénéraux des Pays-Bas, dont il faisait alors partie comme député de la Flandre orientale.

ALARD (FRANÇOIs), né à Bruxelles, d'une famille noble, au commencement du XVIe siècle; contraint par son père, Guillaume Alard de Cantier, catholique. converti, d'entrer dans l'ordre de S' Dominique, il y devint bientôt un prédicateur distingué. Un Hambourgeois l'ayant entendu prêcher, employa tous ses moyens pour lui faire embrasser le AHRENS (HENRI), né à Hanovre, pro- lutheranisme. Evadé de son couvent, il

à ce

fit de bonnes études théologiques à Jéna età Wittenberg.Demeuré sans ressources par la mort de son ami, il se rendit à Bruxelles, afin d'obtenir des secours de son père; mais sa mère, catholique fervente, l'ayant aperçu dans une des rues de cette ville, après l'avoir durement apostrophé, le dénonça à l'Inquisition. Sa persévérance à refuser de rentrer dans le sein de l'église qu'il avait quitté, poussa l'irritation de sa mère au point qu'elle invoqua contre son fils la rigueur des lois, et offrit elle-même le bois pour le bûcher. Condamné à mort, la nuit avant le jour fixé pour son exécution, il croit entendre, pendant son sommeil, ', une voix qui lui crie: François, lève-toi et sors d'ici. Il se lève, et est frappé par la vue d'une ouverture que la lune éelairait. En l'examinant, il s'assure qu'il pourra y passer après s'être déshabillé, il coupe ses draps, s'en fait une corde, jette ses habits au bas de la tour, et se glisse le long de la corde qu'il avait fait tenir au barreau. Elle ne descendait que jusqu'à la moitié de la hauteur de son cachot, il se laisse tomber, et un égoût le reçoit au bas du donjon. S'étant caché dans un buisson, après avoir passé sans obstacle près de la sentinelle, il y resta trois jours sans nourriture, et entendit l'aboiement des chiens qu'on avait mis à sa poursuite; le troisième jour, il obtint comme mendiant, de la compassion d'un roulier, un morceau de pain et la permission de faire quelque chemin sur sa voiture. N'étant pas éloigné de la maison où demeurait une de ses sœurs, il se fit descendre à sa porte; mais elle, dont le zèle n'était pas moins ardent que celui de sa mère, le repoussa avec horreur et se mit à crier devant l'étranger : « D'où viens-tu misérable? Veux-tu nous entraîner dans l'abîme avec toi? » Son mari, plus hu main, donna quelques secours au malheureux Alard, et engagea le charretier à le conduire en lieu de sûreté. De là, il

se rendit dans le comté d'Oldenbourg, où il devint aumonier du prince; mais ayant été appelé par les Anversois, auxquels la liberté du culte venait d'être accordée, l'amour de son pays natal l'attira de nouveau dans la Belgique, et l'y ramena encore deux fois, malgré les persécutions du duc d'Albe et les dangers auxquels il s'exposait. Son père étant allé le voir pendant son séjour à Anvers, avec l'intention de le ramener au catholicisme, non seulement n'atteignit pas son but, mais finit par adopter les sentiments de son fils. Le roi de Danemarck, Christian IV, lui donna un asyle, et, lorsque tout espoir de remplir les fonctions de son ministère dans son pays natal se fut entièrement évanoui, ce même roi lui accorda pour retraite la cure de Wilster, dans le Holstein, où il mourut en 1578. Il a laissé plusieurs ouvrages en latin et en flamand, qui ont perdu l'intérêt que leur donnaient les circonstances qui les dictèrent. Guillaume, son fils, Lambert et Nicolas, ses petits-fils, ainsi que Nicolas Alard, son arrière-petit-fils, ont publié quelques ouvrages de théologie et de philologie. Le dernier a raconté les aventures de son bisaïeul dans son ouvrage intitulé: Decas Alardorum scriptis clarorum, Hambourg, 1721.

ALBANY (LOUISE-MAXIMILIENNE DE STOLBERG, COMTESSE D'), née à Mons en 1752, fut mariée fort jeune au prince Charles-Édouard, dernier prétendant à la succession des Stuarts. Les cours de la maison de Bourbon, qui se croyaient intéressées à ne pas laisser éteindre l'illustre race des Stuarts, arrangèrent ce mariage, en assurant un apanage convenable aux deux époux. Mais après la mort de Charles-Édouard, la comtesse d'Albany, s'unit au poëte comte Victor d'Alfieri, par un mariage secret, et ils vinrent ensemble se fixer à Florence. Toutefois la veuve du dernier des Stuarts n'en reçut pas moins à

ce titre d'honorables secours du gouvernement anglais, lorsque la révolution française eut compromis sa fortune et celle d'Alfieri. Celui-ci trouva la félicité dans le commerce de la comtesse d'Albany, Elle redevint veuve en 1803, et, malgré les manifestations de regrets qu'elle paya à la mémoire du poëte qui avait été plus de vingt ans le compagnon de sa vie, on croit qu'elle contracta un troisième hymen. A sa mort, survenue le 29 janvier 1824, un testament, qu'elle avait fait dès 1817, mit en possession de son héritage le peintre François-Xavier Fabre, de Montpellier, qu'elle avait connu à Florence du vivant d'Alfieri, dont il était l'ami, Par une donation entre-vifs elle l'avait précédemment ins titué possesseur des livres, manuscrits, tableaux et objets d'art provenant de la succession de l'auteur d'Octavie et de Mirrha.Les restes de Mmed'Albany ont été déposés auprès de ceux d'Alfieri, dans le superbe monument, sculpté par Canova, que l'on voit à Florence dans l'église de Sainte-Croix, et l'on conserve leurs portraits dans la galerie de cette ville.

ALBE (FERDINAND-ALVAREZ DE TOLÈDE, DUC D'), général et ministre d'état espagnol, naquit en 1508, d'une des plus illustres familles d'Espagne. Il porta les armes de bonne heure, servit en Italie, en Hongrie, en Afrique, sous CharlesQuint, et devint général des armées d'Espagne en 1538. Il fit avec quelques succès la guerre sur les frontières de France, en Navarre et en Catalogne. Nommé généralissime des armées impériales, il marcha contre les protestants d'Allemagne, gagna sur l'électeur de Saxe la bataille de Mühlberg en 1547, et présida le conseil de guerre qui condamna ce prince à perdre la tête. Après plusieurs autres campagnes en Allemagne, en Lorraine et en Italie, le duc d'Albe fut nommé par le roi Philippe II, gouverneur des Pays-Bas, où les peuples, mécontents de la cour de Madrid, se

montraient disposés à un soulèvement presque général. Investi d'un pouvoir souverain, le nouveau vice-roi établit un tribunal pour prononcer sur les excès commis pendant les troubles, et ce conseil de sang, suivant l'expression du peuple brabançon, eut pour uniques arbitres le duc et son confident Jean de Vargas. Le résultat de cette mesure fut la condamnation d'un grand nombre d'individus dont la culpabilité n'était pas prouvée, et l'émigration de plus de cent mille Flamands, qui portèrent leur industrie à l'étranger, ou se rallièrent sous les drapeaux du prince d'Orange, devenu chef d'une confédération contre le mandataire de Philippe II. Une affreuse guerre civile éclata dans cette partie de la domination espagnole, le sang ruissela dans les campagnes comme sur les échafauds, Le duc d'Albe héris sa la Flandre de forteresses et imposa de nouvelles taxes; tout plia sous son impitoyable rigueur, à l'exception de la Hollande, où le prince d'Orange se maintenait et jetait les bases d'un gouvernement indépendant. Anvers vit placer dans la citadelle que le duc venait d'y faire bâtir pour la tenir en respect, la statue de cet oppresseur, ordonnée par lui-même. Mais enfin la persévérante résistance des Hollandais, des échecs successifs et l'altération de sa santé, déterminèrent le duc d'Albe à solliciter son rappel; il l'obtintet quitta un pays où il se vantait d'avoir fait périr 18 mille individus de la main du bourreau. De retour à Madrid, il y fut d'abord bien reçu de Philippe II; mais une intrigue de son fils à la cour lui fit en courir la disgrâce du monarque. Il fut rappelé de son exil deux ans après, pour commander l'armée que le roi envoya contre le Portugal, et il soumit ce royaume aux lois de l'Espagne. Sa conduite, après la prise de Lisbonne, avait excité l'indignation de Philippe,

qut ordonna d'abord une enquête; mais craignant une sédition dans l'armée, ce prince fit cesser les recherches. Le duc d'Albe mourut peu de temps après cette dernière expédition, en 1582, âgé de 74 ans. On ne peut nier qu'il ne fût un politique habile et un grand capitaine; mais sa conduite si froidement cruelle dans les Pays-Bas, a terni sa gloire, même de son vivant, et flétrira éternellement sa mémoire dans la postérité. La Vie du duc d'Albe a été publiée, Paris, 1698, 2 vol. in-12.

ALBERT, archiduc d'Autriche, né en 1559, était le sixième fils de l'empe reur Maximilien II; nommé par Philippe II, son oncle, gouverneur des , gouverneur des Pays-Bas, il tenta vainement de reprendre la Hollande, qui avait secoué le joug de l'Espagne. Il mourut en 1621, après avoir réparé, par la douceur de son administration, les maux que le Brabant et la Flandre avaient soufferts sous le gouvernement du duc d'Albe,

ALBERT, dit aussi OLBERT, religieux de l'ordre de St-Benoit et puis abbé de Gembloux, a fleuri dans le 12° siècle. Il était d'un petit village nommé Lerne, près de Thuin. Élevé dans le monastère de Lobbes, on l'envoya ensuite à Paris, dans celui de St-Germain-des-Prés, où il se forma dans la science et dans la piété.Albert fit des grands progrès dans l'une et dans l'autre, Peu de temps après, il fut chargé de l'enseignement à Troyes, de la théologie et de l'écriture sainte. On dit qu'il était disciple de Fulbert de Chartres, et que depuis il enseigna, à Lobbes, Burchard, qui devint évêque de Worms. Cependant Albert passa de l'abbaye de Gembloux à celle de 'S'-Jacques de Liége, où il mourut l'an 1148. Il a écrit l'Histoire de l'Ancien et du Nouveau Testament, quelques Vies des Saints, et d'autres ouvrages en vers et en prose.

ALBERT, de Louvain, frère du duc de Brabant, archidiacre de la Campine,

fut élu évêque de Liége contre le gré de l'empereur Henri VI. Il alla à Rome où il fut bien du reçu Célestin III, pape qui confirma son élection et le nomma cardinal, Il se fit sacrer à Reims, où il fut assassiné par les émissaires de l'empereur et mourut martyr de la querelle des papes et des empereurs, pour les investitures. On croit que c'est pour expier ce crime, qu'Henri fonda à perpétuité dans l'église S'-Lambert deux autels et deux messes quotidiennes, dont les desservants s'appelaient chanoines impé riaux, Albert ne fut pas canonisé ; le pape Martin V permit seulement qu'on en fit la commémoraison dans les églises de Reims et de Bruxelles. Simon, moine d'Affligem a écrit sa Vie et l'Histoire de son Martyre, ouvrages publiés par Aubert le Mire, en 1628.

ALBRECHT (Mme ANNETTE), née de Noter, peintre de fleurs, à Gand, est auteur de plusieurs tableaux fort estimés.

ALEGAMBE (PHILIPPE), jésuite, né à Bruxelles, en 1592, secrétaire de son général à Rome, où il mourut d'hydropisie le 6 septembre 1652, a continué et augmenté la Bibliothèque des Écrivains Jésuites, commencée par Ribadeneira, et dont l'édition la plus complète est celle de Sotwel; il a laissé entre autres œuvres, Heroes et Victima charitatis soc. Jesi, Rome, 1658, in-4°, dont le P. Nadasi fut l'éditeur, Junnu a

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ALENE (SAINTE), vierge, était une princesse, fille de Levoldus, petit roi payen, et d'Hildegardis, qui tenaient leur cour au chateau de Dilbecke, près de Bruxelles, où elle naquit vers l'année 630. Chrétienne à l'insu de son père et de sa mère, elle fut martyrisée par des satellites, pendant qu'elle rendait son culte à Dieu, dans l'église de Forest, qui depuis est restée en possession d'attirer un grand concours de fidèles, qui y vont implorer son intercession auprès de Dieu dans leurs besoins.

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