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vant.

PANTIN (PIERRE), aussi de Thielt, se rendit habile dans les langues, et les enseigna à Tolède et à Saragosse; il devint ensuite chapelain de Philippe II, chanoine d'Ypres, doyen de SainteGudule, à Bruxelles, prévôt de Condé, et mourut à Bruxelles en 1611, à 56 ans. On a de lui: 1o Des Traductions de plusieurs auteurs et Saints-Pères grecs. 2o Un Traité De Dignitatibus et officiis regni ac domus regia Gothorum, dans les Conciles de Loaysa, et dans l'Hispania illustrata, 4 volumes in-folio; petit traité savant et utile.

contestée. Toutefois, en le destituant littérature. Il était grand oncle du suidu rang où ses contemporains l'avaient placé comme anatomiste, les critiques conviennent qu'il a rendu à la chirurgie des services réels, notamment par ses réformes dans divers procédés d'accouchemens, et par l'invention du forceps, encore usité sous le nom de tiretête de Palfin. Ses principaux ouvrages sont une Ostéologie, traduite en français par l'auteur lui-même, 1731, in-12. Une Anatomie chirurgicale, traduite également par l'auteur, et dont la meilleure édition est celle qu'à donnée Ant. Petit, qui l'enrichit de nouvelles observations, Paris, 1753, 2 vol. in-8° avec figures. Palfin a encore donné d'autres ouvrages, qui ont rapport à son art.

PAMELE (JACQUES DE), Pamélius, savant théologien, né à Bruges, en 1536, fut chanoine de la cathédrale de cette ville,prévot de Saint Sauveur à Utrecht, et mourut en 1587, lorsqu'il allait prendre possession de l'évêché de SaintOmer, où Philippe II venait de le nommer. Outre des éditions de divers ouvrages, avec des notes, on a de lui: Liturgica Latinorum, Cologne, 1576, 2 vol. in-4". Catalogus commentariorum veterum selectiorum in universam Bibliam, Anvers, 1566, in-8°.- Relatio ad Belgii ordines de non admitendis unâ in republ. diversarum religionum exer

ciliis.

PANNEELS (GUILLAUME), graveur, né à Anvers, en 1660, fut élève de Rubens, et travailla d'après son maître. Ses principales estampes sont : Esther devant Assuérus; la Nativité; l'Adoration des Mages; la Madeleine chez le Pharisien ; deux tableaux de Sainte-Famille; le Portrait de Rubens ; etc.

PANTIN (GUILLAUME), né à Thielt, au commencement du 16" siècle, médecin à Bruges, mort en 1583, laissa un savant commentaire sur le traité de Celse, De re medicà, Bale 1552, in-folio, qui prouve qu'il était versé dans la belle

PAPEBROCH, ou plus exactement PAPEBROECK (DANIEL), savant jésuite, un des plus laborieux éditeurs des Acta Sanctorum, naquit à Anvers, en 1628. L'immense travail qu'il avait entrepris avec les pères Bollandus et Henschenius fut interrompu par les querelles que lui suscitèrent les carmes, irrités de ce qu'il avait dit de l'origine de leur ordre. Il fallut que la cour de Rome imposat silence à ses adversaires. Papebroeck reprit alors ses travaux, qu'il continua tant que ses forces le lui permirent. Devenu aveugle à 82 ans, il consacra les cinq dernières années de sa vie à des exercices de piété, et mourut à Anvers, en 1714. Outre une grande part aux Acta sanctorum des mois de mars, avril, mai et juin il a publié : Propylæum ad Acta maii, in-folo, et des Réponses aux accusations des carmes, 4 vol. in-4°. Sa Vie, par le P. Piens, en tête du 6 vol du mois de juin, a été reproduite dans le tome II des Mémoires de Niceron.

PAPENDRECHT (CORNEILLE-PAULHOYNCK VAN), né en 1686, d'une famille noble et illustre, surtout par son attachement inviolable à la religion de ses pères, s'engagea dans l'état ecclésiastique, et devint secrétaire du cardinal d'Alsace, archevêque de Malines.

Il exerça cet emploi avec zèle pendant vingt-quatre ans, et fut nommé vicairegénéral de ce diocèse, pendant le voyage que le cardinal fit à Rome. En 1717, il fut pourvu d'un canonicat de la métropole de Malines, admis au nombre des gradués en 1781, et fait archiprêtre de cette église en 1732. Son attention fut toujours tournée vers les devoirs de ses charges; cependant il sut trouver des moments de loisir, qu'il consacra à l'étude, surtout de l'histoire ecclésiastique. Épuisé de travaux et accablé de vieillesse, il mourut à Malines, le 13 décembre 1753, vivement regretté. On a de lui: Historia Ecclesiæ ultrajectina a tempore mutatæ religionis in fœderato Belgio, 1725, in-fol. Sex Epistolæ de hæresi et schismate aliquot presbyterorum ultrajectensium, Malines 1729, in-4°. Specimen erudiSpecimen eruditionis broedersianæ, Malines 1730, in-4°. Analecta Belgica, 1742, 3 vol. in-4°. Cette collection très-importante pour l'histoire des Pays-Bas,est peu commune.

PAPIUS (ANDRÉ), né à Gand, vers 1547, fut élevé avec soin dans les sciences par Levinus Torrentius, son oncle, qui était grand-vicaire à Liége. Il devint chanoine de la collégiale de S'-Martin, de cette ville, où il mourut en 1581. On a de lui une traduction en vers latins du livre de Denys d'Alexandrie, de situ Orbis; de celui de Musée, de Amore Erús ac Leandri; et une édition de Priscien; le tout accompagné de notes savantes, Anvers 1575, in-8°. L'année de sa mort il a encore publié De Harmoniis musicis.

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PAQUOT (JEAN-NOEL), ancien professeur à l'université de Louvain, membre de l'académie de Bruxelles, conseiller his toriographe de l'impératrice Marie-Thérèse, né à Florennes en 1722, mort en 1803 à Liége, était très savant dans les langues anciennes. On a de lui: Mémoires pour servir à l'histoire littéraire des dix-sept provinces des Pays-Bas etc., Louvain

1758-70, 3 vol. in-fol°, ou 18 vol. in-12. Hist. flandricæ synopsis, 1781, in-4o, et d'autres ouvrages moins importants. PARIDAENS (FERDINAND), né à Mons en 1787, ancien vérificateur de l'enregistrement, est auteur de divers ouvrages. Indépendamment de quelques morceaux de poésie, et de sa coopération à la rédaction de plusieurs journaux, il a publié : Mons sous le rapport historique et statistique, Mons 1819, in-8°; Souvenirs nationaux, Tournai 1819, in-12; Fastes de la Belgique, 1819.

2 v.

PARMENTIER PHILIPPE), né à Féluy, près de Nivelles, est directeur de la classe de sculpture de l'Académie de peinture, sculpture et architecture, à Gand, membre de la commission directrice de la Société royale des beauxarts et de littérature de la même ville. Parmi ses ouvrages les plus importants, nous citerons le superbe mausolée de l'évêque Pisani de la Gaude, à Namur; le beau monument en marbre de Carrare, consacré à la mémoire de M. Borthier (voyez cet article); la statue de Paris; la Religion, la Concorde, statues de grandeur naturelle.

PARMENTIER (J.), horticulteur à Enghien. Outre plusieurs Mémoires de botanique, il a publié : Exposé succinct des produits du règne végétal et animal dans le canton d'Enghien.

PARTOES (HENRI-LOUIS - FRANÇOIS), architecte des hospices, membre du conseil communal à Bruxelles, où il naquit en 1790, fut attaché au corps du génie, chargé des travaux du port d'Anvers, ensuite au quartier-général de Napoléon en Allemagne. Par des monuments durables, il a rehaussé une grande partie de notre gloire nationale; et par son habile pratique d'un art, qui réunit en lui seul la connaissance de tous les autres, il s'est acquis un juste titre à la renommée des architectes illustres. Outre plusieurs autres constructions remarquables, nous lui devons

le bel hospice des infirmes et incurables des deux sexes, ainsi que le superbe hôpital Saint-Jean, dans sa ville natale. En septembre 1843, le roi des Belges a nommé M. Partoes, chevalier de l'Ordre de Léopold. L'arrêté a été rendu sur les rapports simultanés des ministres de la justice et de l'intérieur.

PAULI (MATHIAS). religieux augustin, né à Hasselt en 1580, fut successivement chargé de divers emplois ecclésiastiques, dans lesquels il s'acquit une grande estime. Il est auteur de vingt-trois ouvrages de théologie. qui ont été publiés à Gand, Anvers, Douai, Liége, Bruges et Louvain, de 1614 à 1650. II mourut à Maestricht, en 1651.

PAUWELS OU PAULI (ROMBAUT), Sculpteur distingué, né à; Anvers, florissait de 1643 à 1689. Parmi ses ouvrages, on remarque le mausolée de l'évêque Maes, à la cathédrale.

PAUWELS (NICOLAS), né en 1655, curé de Saint-Pierre, président du college d'Arras, professeur royal du cathéchisme à Louvain, sa ville natale, mort en 1713, a donné une Théologie pratique en 5 volumes, in-12, Louvain, 1715. Elle est estimée.

PAUWELS (JEAN-ENGELBERT), Compositeur distingué, né en 1771, à Bruxelles, où il mourut en 1804. Ses premières études terminées, il fut admis comme enfant de choeur à la chapelle de l'archiduchesse Marie-Christine, gouvernante des Pays-Bas. Le célèbre Witzthumb, alors chef d'orchestre du grand théâtre et de la musique de la cour, devint pour lui un maître et un ami, sous lequel il fit de rapides progrès. En 1789, il alla perfectionner ses talents à l'école des grands maitres de Paris, et fut attaché, pendant trois ans, comme premier violon, à l'orchestre du théâtre Feydeau. Il était dans cette capitale, l'ami et l'émule des Cherubini, Lesueur, Méhul, Viotti, Fodor, Rodes et Kreutzer. Atteint d'une maladie nerveuse et pul

monaire, à laquelle il a succombé, il renonça au violon, et sous les leçons de M. Lesueur, il devint un habile compositeur. De retour dans sa patrie, il obtint la direction de l'orchestre du grand théâtre et fut nommé chef d'orchestre des concerts nobles de Bruxelles, où il fit l'acquisition de la superbe salle de musique de la rue ducale. Cette ville prit dès lors un nouvel essor musical; des réunions des principaux artistes et amateurs exécutaient les chefs-d'œuvre de toutes les écoles, avec une perfection rare. Ce fut là et sous la direction de Pauwels, que la municipalité donna une fête au premier consul. L'altération de sa santé devint extrême; mais il vit ararriver sa fin avec résignation et courage. Néanmoins il ne pouvait résister à son enthousiasme de composition, et ce fut à cette époque qu'il fit son dernier ouvrage Leontine et Fonrose, opéra en trois actes, qui fut joué avec le plus grand succès. L'auteur fut rappelé et couronné sur la scène, au milieu de frénétiques applaudissements. Dès le lendemain il ne quitta plus la chambre ni le lit, et semblable au Tasse, le jour de son triomphe fut presque celui de sa mort. L'envisageant sans crainte, il fit son testament qu'il ne voulut signer que sur une partition de Mozart, disant avec gaieté qu'il n'entendait disposer de sa fortune, que sur le terrain où il l'avait puisée. » Il mourut quelques jours après, et fut inhumé au village de Laeken. On vit à son convoi tout ce que Bruxelles réunissait de personnes illustres, et ses amis le portèrent eux-mêmes à sa dernière demeure. Aussi simple que modeste, prévenant, génereux, bon parent, il était un modèle d'amitié. Il a composé plusieurs opéras dont la musique est admirable, mais que la faiblesse des poëmes a fait disparaitre du répertoire. Tels sont : la Maisonnette dans les bois, l'Auteur malgré lui, etc.; il a fait en outre des messes,

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des mottets, des symphonies et des concertos de violon.

PAUWELS VAN DE BORRE (JEANBaptiste), né à Bruxelles, en 1754, fut un de nos bons peintres d'histoire. Jeune encore, il montra un goût très vif pour l'art du dessin, et après l'avoir étudié dans sa ville natale et à Anvers, il alla se perfectionner à Rome. Les honneurs du lauréat lui furent successivement décernés par les Académies de ces trois villes, en 1778, 1777 et 1778. D'abord élève du célèbre Lens, qui l'estimait beaucoup, sa vocation pour la peinture atteignit un haut degre de perfection, par son long séjour en Italie, où il étudia avec enthousiasme les chefsd'œuvre de cette terre classique des beaux-arts. Il y fit plusieurs tableaux, sur des sujets mystiques et religieux, parmi lesquels un Christ que lui avait demandé Sa Sainteté Pie VI. Des contrariétés imprévues, et le mariage qu'il contracta depuis son retour de Rome, le firent renoncer aux chances de fortune, assez rares à cette époque, dans la pratique de son art. Il devint industriel, et après vingt-trois années d'entreprises heureuses dans les messageries, il a vécu dans le repos, auprès d'une épouse et de deux enfants, dont il était tendrement aimé, jusqu'au 17 août 1832, qu'il est mort du choléra. Sa mémoire est vénérée, car M. Pauwels était bon, prévenant, modeste; il encourageait les arts, et tous les malheureux avaient droit à sa bienfaisance. Parmi ses ouvrages qui sont en Belgique, on remarque le tableau patronal de l'église de St-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles, et le grand tableau du temple d'Everberg, près de Louvain.

PAUWELS VAN DE BORRE (M1le CAtherine-JeannetTE), fille du précédent, née à Bruxelles, en 1795, morte le 18 juin 1889, élève de Witzthumb, était connue dans nos salons, comme amateur de musique fort distinguée. Plu

sieurs morceaux de piano, instrument sur lequel elle excellait, des romances, duos et une messe à quatre voix, avec parties d'orchestre, nous ont été laissés par elle. Dans ces compositions, d'une facture grave et grâcieuse, le chant et l'harmonie sont disposés avec art. Mlle Pauwels aimait à réparer des maux causés par la misère, et sa prévoyante sollicitude lui a survécue.

PAYEN aîné, (ANTOINE-MARIE-JOSEPH), architecte, né à Tournay en 1749, mort à Bruxelles en 1798, a fait les châteaux de Froïenne, de la Bellière, et à Barsche; plan et décoration intérieure de l'église Saint-Jacques, à Bruxelles; pavillon Walckiers, et les décorations du palais de Laeken, etc., etc.

PAYEN (AUGUSTE), ancien architecte de la ville de Bruxelles. C'est sous sa direction et d'après ses plans qu'ont eté construites les portes d'Anderlecht, de Ninove, de Flandre, du Rivage, de Namur, la grande Écluse et l'Abattoir.

PÉ (HENRI VAN), florissait à Bruxelles, comme architecte-constructeur de cette ville. vers 1425 à 1530. Il est auteur des plans et modèles de la Maison-de-Ville d'Audenaerde.

PECK (PIERRE), né à Louvain, conseiller de Malines, puis chancelier de Brabant et conseiller d'État, se distingua par sa science et hérita de son père une piété tendre, et un grand zèle pour l'orthodoxie. Ses talents pour les négociations éclatèrent surtout à la cour de France, en Allemagne et en Hollande, où il fut envoyé en qualité d'ambassadeur. Il est mort à Bruxelles, en 1625, et a laissé: Votum pro studiis humanitatis, Anvers.

PEELLAERT (AUGUSTE DE), né à Bruges le 12 mars 1793, major d'état-major, chevalier de la Légion d'Honneur, directeur de la partie topographique au ministère de la guerre, est un des meilleurs officiers supérieurs belges. Il s'est également distingué comme littérateur,

par le livret de ses premiers ouvrages lyriques et par plusieurs intéressantes notices; par son goût pour le dessin qui lui permit de réunir au delà de 800 vues de la Belgique; et par ses compositions musicales, qui sont fort estimées. Outre un grand nombre de romances, de nocturnes, etc., il est auteur des opéras suivants : L'Amant troubadour, 1815, paroles et musique ; L'Heure du rendez-vous, 1817, paroles et musique, joué à Bruxelles, le 15 juillet 1821. — Le Sorcier par hasard, un acte, paroles et musique, joué le 16 mai 1819, à Courtray. Agnès Sorel, en 3 actes, 1823, joué à Bruxelles le 2 août 1824. Le Barmecide, en 3 actes, joué à Bruxelles le 5 juillet 1825. Teniers, en 1 acte, 1825, joué à Bruxelles le 9 mars 1826. L'Exile, en 2 actes, joué à Bruxelles le 26 septembre 1827. Le coup de pistolet, 1828, joué à Bruxelles le 5 avril 1836. Songe et réalité, en 3 actes, 1829, non représenté. - Faust, en 3 actes, joué à Bruxelles le 19 février 1834. Louis de Mâle, gr.-opéra en 4 actes. joué à Bruxelles, en 1838. Un tour de grand seigneur, comédie en 2 actes, jouée à Bruxelles en 1840.-Le Barigel, opéra-comique en 1 acte, représenté à Bruxelles en novembre 1842.

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PEPIN (MARTIN), peintre, né à Anvers, en 1578, alla dans sa jeunesse étudier à Rome, et revint dans sa patrie. On ignore le lieu et l'époque de la mort de cet artiste. Parmi ses compositions on cite une Descente de Croix, dont le dessin et le coloris approchent de la manière de Rubens.

PERIERUS (JEAN), jésuite, natif de Courtray, se distingua dans l'étude de l'antiquité ecclésiastique, et mérita d'être associé aux savants hagiographes d'Anvers, qui ont écrit les Acta SanctoIl mourut l'an 1762, à 51 ans. PERSIN (PAUL), ancien élève du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris,

rum.

professeur de dessin, d'architecture et de perspective, au collège de Nivelles. lly a formé, en 1833, avec M. Devillers, l'École de Dessin industriel et de Géométrie, appliquée aux Arts et Métiers.

PETERS (FRANÇOIS-LUCAS), célèbre paysagiste, né à Malines, en 1606, était disciple de Gérard Segers. Son mérite le fit connaitre de l'archiduc Léopold, qui le garda à son service plusieurs années. Ses tableaux sont rares et chers. I mourut en 1654.

PETIT (JEAN-FRANÇOIS LE), né dans la province de Hainaut, en 1546, abandonna la religion catholique pour se faire protestant, et se réfugia à Aix-laChapelle, où il était encore en 1598. On ignore le lieu et la date de sa mort. On a de lui: 1° Une Chronique des Provinces-Unies, Dordrecht 1601, 2 volumes in-folio. Quoiqu'elle ait été réimprimée deux fois en France et traduite en anglais, elle n'est pas des plus exactes. 2o La République de Hollande, ou Description des Provinces-Unies, eu flamand, Arnheim, 1615, in-4".

PEVERNAGE (ANDRÉ), né à Courtray, mort en 1589 à Anvers, où il fut maître de chapelle à la cathédrale, a laissé plusieurs compositions musicales estimées.

PICQUÉ (CHARLES), à Bruxelles, né à Deynze, est un de nos bons peintres contemporains. On lui doit, entr'autres ouvrages remarquables : une Vue prise dans Bruxelles, 1824; une Réunion des membres du gouvernement provisoire de la Belgique, 1882; la fuite en Egypte, 1833; saint Roch guérissant les pestiférés, 1836; ainsi qu'un grand nombre de portraits fort estimés.

PIELTAIN (DIEUDONNÉ-PASCAL), habile violoniste et compositeur, né à Liége, en 1754, s'est fait admirer dans les diverses cours de l'Europe. Il est auteur d'un grand nombre de concertos, sonates. quatuors et duos.

PIERRE (CORNEILLE DE LA), Cornelius a Lapide, ou CORNEILLE CORNELISSEN VAN

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