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à Kermpt, province de Limbourg, le 27 août 1811, âgé de 44 ans, pleuré et regretté de tous ceux qui ont eu l'inestimable avantage de le connaître.

STOCKMANS (PIERRE), jurisconsulte, né à Anvers en 1608, fut successivement professeur en droit à Louvain, conseiller à la cour souveraine de Brabant, etc., et mourut à Bruxelles en 1671. Outre plusieurs écrits en faveur du jansénisme, on a de lui différents ouvrages de droit, parmi lesquels on distingue: Jus Belgarum, circa bullarum pontificiarum receptionem, et Defensio Belgar, contra evocationes ad peregrina negotia. Ses écrits ont été réunis, Bruxelles, 1686-1770, 2 parties, in-4°.

STRADAN (JEAN), ou STRADANUS, peintre, né à Bruges en 1586, alla perfectionner son talent en Italie et s'établit à Florence, où il exécuta, pour les palais des ducs de Toscane, un grand nombre de tableaux à fresque et à l'huile. Plus tard il revint se fixer à Bruges. On sait qu'il vivait encore en 1604. Parmi ses ouvrages les plus remarquables, il faut citer le Christ entre deux larrons. A la science du dessin et à la manière grandiose qu'il avait rapportée d'Italie, il joignait la couleur, qui est le caractère distinctif de l'école de son pays.

STRECHEIS OU STRECHEUS (ETIENNE), originaire de la ville de Liége. Après y avoir fait ses humanités, il alla étudier la philosophie et la théologie à Louvain, et y fit sa licence. De retour dans sa patrie, il fut pourvu de la cure de Saint Michel, qu'il administra avec beaucoup de vigilance, et ensuite d'un canonicat de la collégiale de SaintPierre, dont il ne fut pas moins assidu à remplir les fonctions. Il enseigna depuis le 1er septembre 1610, la théologie au séminaire épiscopal. Le prince-évêque de Liége, Ferdinand de Bavière, l'ayant choisi, du vivant même d'André Streignart, pour exercer les fonctions

de son suffragant, sous le titre d'évêque de Dionysie, il reçut la consécration épiscopale le 1er dimanche de carême de l'an 1615, à Cologne, des mains du nonce apostolique résidant en cette ville. L'historien Fisen nous a donné une idée de la vie privée de ce prélat. Elle était toute consacrée à la prière et à la méditation. Pour y vaquer plus librement, il se retirait à Embourg, depuis qu'il était devenu prévôt de St.Jean-Evangéliste, dignité qu'il posséda avec une prébende de la cathédrale, mais dont il employa les revenus à soulager les pauvres et à doter des filles peu aisées. Il mourut le 6 mars 1628, à l'âge de 48 ans, à la suite d'une fièvre maligne. Il fut inhumé dans l'église des Ursulines, rue Hors-Château, à Liége, dont il était le fondateur. Cette église est aujourd'hui convertie en temple de la religion réformée.

STREIGNART ou STENGNART (ANDRÉ), natif de Liége, profès du convent des Carmes de cette ville, dont il fut plusieurs années prieur. Après avoir enseigné longtemps la théologie, il fut choisi par Gérard de Groesbeck, évêque de Liége, pour succéder dans le suffraganat à Grégoire Sylvius, et le pape Grégoire XIII lui assigna, le 28 juin 1578, l'évêché titulaire de Tagaste, dont le défunt avait été révêtu. Gérard de Groesbeck étant mort le 28 décembre 1580, Ernest de Bavière, nouvel évêque-prince de Liége, le confirma dans cette dignité. Ferdinand de Bavière, son successeur, en fit de même. Ce prélat mourut le 17 mai de l'an 1615, après 36 ans d'épiscopat. Il fut enterré dans le chœur de l'église des Carmes-en-Ile, à Liége.

STURM (JEAN), né à Malines en 1559, médecin et professeur de mathématiques à Louvain, embrassa l'état ecclésiastique après avoir été marié. Il fut pourvu d'un canonicat dans la métropole de Cambray, obtint une chaire de

médecine et une prébende de St.-Pierre, à Louvain, et y mourut en 1650.

SUAVIUS (LAMBERT), habile graveur de Liége, fils de Lambert Suavius, sculpteur renommé de son temps. Il florissait vers l'an 1540. Le célèbre Lambert Lombard épousa la sœur de Suavius, qu'on a souvent confondu avec Lombard, dont il savait faire passer toutes les pensées sur le cuivre avec une finesse et une fidélité qui rendait l'original. On a de Suavius, un Recueil de quarante-huit estampes, entre lesquelles on distingue la Résurrection de Lazare, les Douze Apôtres, les Sibylles, JésusChrist au tombeau, saint Pierre et saint Jean guérissant le boîteux à la porte du Temple: elles sont d'un très beau fini.

SUBTERMANS (JUSTE), d'Anvers,peintre de portraits et d'histoire. On voit dans le palais de Florence un beau tableau de ce maître, représentant l'hommage rendu par les Florentins à Ferdinand II. Il mourut en 1681, âgé de 80 ans.

SUVÉE (JOSEPH-BENOIT), peintre, né à Bruges en 1743, alla achever son éducation à Paris, sous Bachelier, et, quoique étranger, obtint le grand prix en 1771. Reçu à l'académie en 1780, il devint professeur, et fut nommé en 1792, directeur de l'école de France à Rome. Plus tard, incarcéré pendant les orages de la révolution, il ne put se rendre à son poste qu'en 1801. L'école était parfaitement établie à la villa Médicis, et il allait jouir du fruit de ses travaux, lorsqu'il mourut en 1807. Parmi ses nombreux ouvrages, on cite une Descente du St. Esprit et une Adoration des rois, qui se fout admirer dans une église d'Ypres.

SUYS (FRANÇOIS-TILLEMAN), né à Ostende en 1788, membre de l'Institut des Pays-Bas, des Académies d'Anvers et d'Amsterdam, et de la Société des Beaux-Arts de Gand, etc., architecte

du roi à Bruxelles, publia les Palais Massimi, à Rome, vol. in-folio, Paris, 1818. Ses principaux ouvrages sont l'ancienne porte Guillaume à Bruxelles; façade, décorations et achèvement des palais du roi et du prince d'Orange; serres et orangeries à Tervueren ; maisons de campagne près d'Amsterdam, Utrecht et Zyst; maison de bains à Zandfort; petite église de Muyden, etc.

SWANEFELD (HERMAN), paysagiste flamand, né en 1620, d'abord disciple de Gérard Dow, et ensuite de Claude Lorrain. Ses tableaux sont d'une grande beauté. Il les faisait d'après nature. Son plaisir était de parcourir dans le voisinage de Rome, les lieux solitaires, ce qui lui avait fait donner le nom d'Ermite d'Italie. Ses ouvrages se vendent très cher. Il mourut en 1680.

SWEERT (FRANÇOIS), compilateur, né à Anvers en 1567, mort en 1629, cultiva les lettres en même temps qu'il faisait le commerce de tapisseries. Nous citerons de lui: Rerum belgicar, annales, Francfort, 1620, in fol°. - Athenae belgica, sive Nomenclator inferioris Germaniæ scriptorum, Anvers, 1628, in-fol°.

SYLVIUS (GREGOIRE), né à Liége, de Baudouin de Scagier, dit Sylvins, compteur des Pauvres-en-Iles. Il embrassa la vie religieuse dans le couvent des Dominicains de Liége, l'an 1519, où il remplit successivement, avec distinction, les places de professeur et de prieur. L'an 1538, il prit le dégré de docteur en théologie, dans l'université de Louvain, et fut ensuite nommé inquisiteur de la foi. Il exerça avec beaucoup de sévérité les fonctions de cette›› charge critique, pendant douze ans. George d'Autriche, évêque de Liége, le nomma son suffragant en 1551; et le pape lui ayant assigné pour titre l'église de Tagaste en Afrique, il fut sacré évêque dans la cathédrale de Liége. Les évêques Robert de Bergh et Gérard

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de Groesbeck, successeurs de GeorgeLouis le continuèrent dans les fonctions de suffragant. Le 29 avril de l'an 1554, il consacra la nef de l'église cathédrale de Liége avec les encloîtres et les chapelles. Il fut, suivant Loyens, chanoine de la collégiale de Saint-Paul. Il n'obtint apparemment cette prébende qu'après avoir été promu à la dignité de suffragant. Employé par ses évêques dans les grandes affaires, il s'acquitta toujours honorablement de ses commissions. Mais quelques grandes que fussent ses occupations, rien néanmoins ne put l'empêcher de se livrer à son zèle pour le salut des âmes. C'était un excellent prédicateur; aussi il ne discontinua point pendant l'espace de plus de quarante ans, de prêcher les Avents et les Carêmes avec distinction. Il ne trouva pas au-dessous de sa dignité d'enseigner la religion à des particuliers même. C'est ainsi qu'en 1575 il instruisit un juif, âgé de 38 ans, et que, sur la demande de l'évêque, il le baptisa avec beaucoup de solennité, sur un amphithéâtre dressé à cet effet dans l'église cathédrale. Cet appareil fait croire qu'on s'était bien assuré des dispositions de cet israélite. C'est la dernière action de Grégoire, que nous connaissions: il termina sa carrière, pleine de mérite et de travaux, le 26 février 1578, à l'âge de 76 ans. Il fut inhumé dans l'église des Dominicains de Liége, dont l'emplacement a pris, de nos jours, une nouvelle destination.

SYLVIUS (HENRI), religieux du couvent des Croisiers de Namur, fut ensuite professeur en théologie et prieur de celui de Liége. Il succéda, par le choix de l'évêque - prince de Liége, Ferdinand de Bavière, à Thierri de Grace, dans la dignité de suffragant, sous le titre d'évêque de Dionysie. Il fut sacré l'an 1637, mais il occupa fort peu de temps cette dignité, étant mort en 1640. TACQUET (ANDRÉ), jésuite, né en

1611, mort en 1660 à Anvers, professa les mathématiques pendant 15 ans avec succès, et laissa plusieurs ouvrages en latin sur cette science, un entre autres où il suppose la terre immobile par respect pour Riccioli et pour les livres saints. Cet ouvrage se trouve, avec d'autres traités de géométrie pratique, d'architecture militaire, d'optique, dans ses Opera mathematica, Anvers, 1668 et 1669, in fol.

TAISNIER (JEAN), né à Ath, en 1509, fut précepteur des pages de l'empereur Charles-Quint; mais cet emploi gênant son goût pour le travail et les talents agréables, il alla se fixer à Cologne, où il fut maître de musique de la chapelle de l'électeur. Il passait pour un hahile chiromancien.

TAMINE (LAURENT), né à Nivelles, décédé en 1787, était un sculpteur distingué, qui fut professeur de l'Académie de dessin, à Bruxelles. On voit de lui un monument funéraire à l'église de St.-Michel, à Gand; la statue de St. Eloi, en marbre, dans le temple de St.-Sauveur, à Bruges.

TANCHELIN, hérésiarque, né à Anvers, répandit les idées les plus hardies et les plus absurdes sur la religion, et, malgré le scandale public de ses mœurs, parvint à faire un grand nom bre de prosélytes dans la Hollande, le Brabant et une partie de l'Allemagne. Il faut voir dans Bayle, les marques inconcevables de respect que lui pro. diguaient ses sectateurs. Cet audacieux brigand, qui tuait ceux qu'il ne pouvait persuader, partit pour Rome afin d'attaquer la religion dans son sanctuaire même. A son retour, arrêté et emprisonné par ordre de l'archevêque de Cologne, il s'échappa; mais il fut tué par un prêtre catholique, dans le cours d'une navigation, en 1115.

TAPPER (RUEWARD), doyen et chancellier de l'université de Louvain, né à Enkhuysen, fut employé par Charles

Quint au concile de Trente, déploya toute sa vie, en faveur de la doctrine catholique, le zèle le plus pur, soutenu par les plus rares connaissances, et mourut à 72 ans, en 1559 à Bruxelles, où il avait été appelé par Philippe II. Ses OEuvres ont été recueillies à Cologne, 1882, in-fol⚫; on y distingue: Explicatio articulorum facultatis. Dans sa préface, l'auteur fait voir d'une manière claire et solide, que, depuis les apôtres, l'Église a constamment fait usage de l'autorité que J.-C. lui a confié, et qu'elle a décidé en dernier ressort les questions qui se sont élevées parmi les fidèles.

TEINTURIER (JEAN), célèbre musicien du 15° siècle, naquit à Nivelles. Il embrassa l'état ecclésiastique, et passa toute sa vie à étudier le fameux Guido, qui avait le premier, parmi les modernes, donné des règles sur la musique. Il avait un emploi assez lucratif et honorable dans la grande église de Nivelles, lorsque Ferdinand d'Arragon, roi de Naples, l'engagea à venir auprès de lui. Il le nomma son chapelain et chantre de l'église royale. Teinturier fit bientôt connaissance avec Gafforio et Garneiro, qui le crurent digne de se l'associer, pour établir cette célèbre école de musique dont les progrès ont produit tant de grands maîtres.

TENIERS (DAVID), dit le Vieux, peintre, né en 13582 à Anvers, où il mourut en 1649, fut élève de Rubens, et composa dans sa manière quelques tableaux qui eurent du succès; mais s'étant lié d'amitié à Rome, avec Adam Elzheimer, dit Tedesco, il ne peignit plus comme lui que des figures de petite proportion. On a de lui des Réunions de charlatans, des buveurs, des fumeurs, des Intérieurs de ménages rustiques, des Scènes villageoises, etc., où l'on trouve la naïveté grotesque des mœurs flamandes. Teniers-le-Vieux a moins de célébrité que son fils; mais

a-t-il moins de talent et de mérite? C'est encore une question pour bien des amateurs; car ceux mêmes dont le goût est le plus exercé, distinguent difficilement leurs ouvrages, et d'ailleurs il ne faut leurs il ne faut pas oublier que le père fut le créateur de sa manière, et que le fils n'en fut que le très habile imitateur.

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TENIERS (DAVID), dit le Jeune, fils et élève du précédent, né à Anvers en 1610, mort à Bruxelles en 1694, débuta par l'imitation des grands peintres de son temps, et sut rendre leurs manières, souvent opposées, avec habileté merveilleuse, qui ne pouvait être comparée qu'à son extrême rapidité d'exécution. On le surnomma le Protée ou le Singe de la peinture. Mais bientôt il résolut de ne plus imiter que la nature, et de cette époque datent ses véritables titres à la gloire. Aucun peintre ne l'a égalé peut-être pour la facilité et la légèreté du pinceau et pour le sentiment intime et prompt de la vérité. On sait qu'il s'exerça dans le genre de son père, et pourtant ce peintre si vrai des tavernes, des cabarets et des fêtes villageoises, vécut dans les plus hautes classes de la société, fut créé gentilhomme de la chambre de l'archiduc Léopold, reçut de la reine Christine son portrait avec une chaîne d'or, eut le Duc Jean d'Autriche pour élève, fut honoré enfin de l'utile protection du roi d'Espagne, du prince d'Orange, du comte de Fuensaldana et de l'évêque de Gand. Louis XIV seul, renfermé dans son goût trop exclusif pour les grands sujets et les grandes choses, ne lui rendit pas justice. Le musée royal de France possède de ce maître 14 tableaux, parmi lesquels on remarque les OEuvres de miséricorde, l'Enfant prodigue, la Chasse au heron, le Joueur de cornemuse, la Tentation de saint Antoine et la Noce de village. Une partie de son œuvre a été publiée sous

le titre de Theatrum pictorum, Anvers, 1658, 1660, 1684, 245 planches, et en français sous ce titre: le grand Cabinet de tableaux, etc., 1755, in-fol. Il existe, d'après ce maître, des estampes innombrables, dues pour la plupart à Lebas. Teniers lui-même a gravé à l'eau forte quelques-uns de ses tableaux.

TENIERS (ABRAHAM), frère de Teniersle-Jeune et élève de son père, ne fut qu'un peintre médiocre et un copiste exact, mais froid de la nature.

TERBY (JOSEPH), maitre de chapelle de la cathédrale de Saint-Pierre à Louvain, fondateur de l'académie de musique de cette ville, où il est né en 1780, élève de Pauwels, est devenu un violoniste et compositeur distingué. Ses deux fils, Joseph et François Terby, nés à Louvain, le premier en 1808, et le second en 1818, surent mettre à profit les excellentes leçons de leur père. Auteurs de fantaisies et variations, tous deux sont aujourd'hui des violonistes remarquables. L'aîné qui est premier violon solo au théâtre italien de Paris, était violon honoraire de la musique du roi des Pays-Bas.

THÉLÈNE (AMBROISE-JOSEPH), né à Liège, en 1768, décédé en 1819, était un remarquable sculpteur d'ornements. Ses principaux ouvrages sont: la sculpture au château de Compiègne; à l'arc de-triomphe près la barrière de l'Étoile, à Paris; et les ornements du palais des États-Généraux, à Bruxelles.

THEROIGNE DE MÉRICOURT, connue par ses liaisons avec quelques meneurs de la révolution et par la part qu'elle prit à leurs intrigues, ainsi qu'aux mouvements populaires, était fille d'un riche cultivateur des environs de Liége, et se trouvait à Paris avant 1789, dans une condition tout au moins suspecte. La feuille intitulée les actes des Apôtres fit longtemps de la Théroigne le plastron de ses quolibets, lui donnant pour amant le député Populus, qui ne la con

naissait pas. La Theroigne tenait chez elle des réunions politico-littéraires, auxquelles assistèrent hon nombre de personnages influents. On conjecture qu'elle avait une mission spéciale, lorsqu'au commencement de 1791 elle se rendit dans les Pays-Bas; elle y fut arrêtée par les agents de l'empereur et conduite à Vienne, où elle resta détenue pendant un an. Elle reparut dans les groupes et dans les tribunes de Paris au mois de janvier 1792; au mois de mai on l'arrêta dans les Tuileries pour la fouetter publiquement. Dans la journée du 10 août elle joua un rôle atroce. Cette malheureuse tomba peu après dans une démence complète, et mourut à l'hospice de la Salpétrière en 1817.

THIELIN (JEAN-PHILIPPE VAN), célèbre peintre de fleurs, né à Malines en 1618, avait de la fortune; il était seigneur de Cowentburg. L'amour de l'art fut son seul aiguillon. Il prit pour maître Daniel Segers. Il peignait les objets d'après nature, prenant les fleurs dans le moment de leur plus grande beauté, et les groupant avec élégance. Il travailla beaucoup pour le roi d'Espagne. Il était père de trois filles qui se rendirent célèbres par le même talent.

THOMAS (HUBERT), natif de Liége, s'appliqua avec succès au droit, devint conseiller intime de Louis, électeur palatin, puis secrétaire de Frédéric II, son successeur. Il gagna tellement la confiance de ce prince, qu'il l'envoya en qualité d'ambassadeur à la cour de Charles-Quint, de François 1er, de Henri VIII. Ces emplois ne l'empêchèrent pas de donner au public plusieurs ouvrages intéressants, entre - autres : 1° De l'origine des Tongrois et des Éburons, Strasbourg, 1541; Anvers 1650; et dans la collection des écrivains d'Allemagne de Schardius; 2o Annales ou la Vie de Frédéric II, électeur palatin, Francfort 1624, in-4°; 3° Une Description des

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