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toutes les estampes de cet artiste sont chand de tableaux, qui le surchargea fort estimées.

AUVIGNY (J. DU CASTRE D'), littérateur, né dans le Hainaut en 1712, tué à la bataille de Dettingen, en 1743, est auteur de l'Histoire de France et de l'Histoire Romaine par demandes et par réponses; des 3 premiers volumes et de la moitié du 4o de l'Histoire de Paris, 1785, en 5 vol. in-12; des 10 premiers volumes des Vies des hommes illustres de la France, 26 vol. in-12, et de quel ques autres œuvres de littérature. Il avait été lié avec l'abbé Desfontaines, auquel l'on a attribué quelques-uns de

ses ouvrages.

AVESNES (BAUDUIN D'), frère de Jean, comte de Hainaut, vivait vers 1289. On à de lui une Chronique des comtes de Hainaut, qui a été imprimée à Anvers, en 1693, in-fol. avec des notes històriques, par Jacques Leroi.

BACCARELLES (GILLES), d'Anvers, célèbre paysagiste, ainsi que Guillaume, son frère. Leur famille a produit plusieurs bons peintres.

BACHERUIS ou BAKER (PIERRE ), né à Gand, en 1517, entra chez les Dominicains en 1538, étudia sous Soto et fut reçu docteur en théologie en 1548. Il se distingua comme professeur et comme prédicateur. Il mourut en 1601, age de 84 ans. Il est auteur d'un ouvrage singulier, intitulé: Jurgium conjuglae contrareformatorum gentem,1585, in-4°. BACHUSIUS ou BACHUISEN (GUILLAUME), chanoine de Bruges, mort en 1779, est auteur d'un Traité sur Van Espen, Quesnel et Erkel, au parti desquels il était attaché.

BACCIUS (MARTIN), chanoine d'Ypres et archiprêtre, mort en 1609 a laissé un volume de sermons en latin.

BACKER (JACQUES DE), naquit en 1530, à' Anvers, d'un peintre qui alla en France, où il mourut. Son fils se se trouvant dans une situation pénible, fut obligé de travailler pour un mar

d'ouvrage et qui, vendant très-bien. tout ce qui sortait du pinceau de De Backer, lui disait sans cesse qu'il ne pouvait s'en défaire. Backer le quitta enfin, mais trop tard. L'excès du travail avait anéanti ses forces. Il mourut en 1560, âgé seulement de 30 ans. On vante le bon goût de cet artiste pour la disposition des sujets, et son talent pour accorder les fonds avec les figures. On le regarde aussi comme un des bons coloristes d'une école où cette partie de l'art a été portée à un haut degré de perfection.

BACKER (J.), peintre d'histoire et de portraits, né en 1608 où 1609, mort en 1664. On cite de lui un Jugement dernier, fait pour l'église des Carmes, d'Anvers, sa ville natale.

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BACKER, né à Anvers, en 1648, travailla en Angleterre sous la direction de Kneller, peintre de portraits.

BADENS (JEAN), peintre, néà Anvers, en 1576, passa de bonne heure en Italie et s'y perfectionna dans son art. Il avait par ses talents amassé une fortune honnête dont il allait jouir dans sa patrie, lorsqu'il en fut entièrement dépouillé par des brigands. Il en mourut de chagrin en 1603.

BADIUS (Josse), surnommé Ascensius, né à Assche, en 1462, étudia en Flandre et en Italie, et vint ensuite professer le grec à Lyon. Jean Treschel, imprimeur de cette ville, le fit correcteur de son imprimerie et lui donna sa fille en mariage. Robert Gaguin, dont il avait imprimé l'Histoire de France, à Lyon, l'attira à Paris. C'est de sa presse qu'on a tant parlé sous le nom de Prælum Ascensianum. Il publia plusieurs auteurs classiques, qu'il commentait lui-même. Il mourut à Paris, vers l'an 1586, après avoir compose plusieurs ouvrages, outre ses Commen taires. Il fit imprimer aussi la Nef des folles, en latin, 1502, in-4o., rare."

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BADIUS (CONRAD), fils du précédent, après s'être fait calviniste, se retira à Genève, où il se distingua comme imprimeur et comme auteur. Son beau-frère, Robert Etienne, protestant comme lui, le suivit trois ans après. Plusieurs éditions fort recherchées y furent publiées par eux. Badius, qui mourut en 1566, traduisit en français le 1er volume de l'Alcoran des Cordeliers, l'augmenta d'un 2me et l'accompagna de notes, qui sont courtes, mais fort vives et souvent outrées, 1560, in-12; Amsterdam 1734, 2 vol. in-12 avec fig. de Bernard Picard. BAERLE (GASPAR DE), naquit à Anvers en 1584; après avoir terminé ses cours de théologie à Leyde, en 1608, devint ministre évangélique dans l'ile d'OverFlackée, obtint en 1612, la sous-régence du collège de théologie de Leyde, et, en 1617, fut nommé professeur de logique à l'université de cette ville. Ayant pris parti pour les Arminiens, Baerle perdit ses places en 1619 et se mit à étudier la médecine; sans sortir de Leyde il obtint le titre de docteur de Caen. En 1631, il eut la chaire de professeur de philosophie et d'éloquence à l'université d'Amsterdam, où il mourut en 1648. Les vers latins de Baerle, qui était poète, lui ont valu une grande réputation.

BAERT (FRANÇOIs), jésuite, né à Ypres en 1651, fut envoyé à Anvers en 1681, pour travailler aux Acta sanctorum. Il mourut en 1719, après avoir parcouru les bibliothèques d'Allemagne, dont il rapporta des monuments utiles. Ses Commentaires font connaître son érudition.

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BAERT (ARNOLD), jurisconsulte, né à Bruxelles, en 1554, mort en 1629, est auteur de plusieurs dissertations fort remarquables, publiées à Cologne, 1579, in-8°.NÍ,

BAILLIU, avocat distingué, à Gand, est professeur à la faculté de droit la faculté de droit de l'Université de cette ville.

BAILLU (PIERRE DE), Baillieu, ou Balliu, habile graveur, florissait à Anvers vers 1640. Il a gravé la plupart des portraits de Van Dyck, et beaucoup d'estampes d'après Rubens, Rambrandt et d'autres maîtres.

BAIUS ou BAY (MICHEL DE), né à Mcnin, en 1513, fut nommé par CharlesQuint, professeur d'Ecriture Sainte à l'université de Louvain en 1351. Il devint ensuite chancelier de ce corps, conservateur de ses prévilèges, et inquisiteur-général. De concert avec le roi d'Espagne, l'université fit choix de lui pour le députer au concile de Trente, avec son ami JEAN HESSELS. Une partie de ses opuscules avait déjà été publiée. La Sorbonne, à qui on avait déféré 18 propositions du docteur, les censura en 1560. Pie V en condamna 76 autres, par sa bulle du 1er octobre 1567, qui les improuvait in globo mais sans nommer. Le cardinal d Granvelle, chargé de l'exécution de ce décret, le fit accepter. Baïus donna une révocation des propositions condamnées; ses principales erreurs étaient que, « depuis la chute d'Adam, toutes » les œuvres des hommes faites sans » la grâce sont des péchés. Que la li» berté, selon l'Ecriture Sainte, est la » délivrance du péché; qu'elle est compatible avec la nécessité. Que les ⚫ mouvements de cupidité, quoiqu'involontaires, sont défendus par le précepte, et qu'ils sont un péché dans les baptisés, quand ils sont retombés en état de péché. Que le péché mor> tel n'est point remis par une contrition parfaite qui renferme le vœu de » recevoir le baptême ou l'absolution, » si l'on ne les reçoit réellement; qu'on peut mériter la vie éternelle avant » d'être justifié, etc. etc.» Ayant entrepris de nouveau de donner un sens favorable à ses opinions, et n'ayant pu réussir, il ne pensa plus qu'à mourir en paix. On a un recueil de ses œuvres, Co

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logne, 1696, in-4°. Il paraît avoir aimé les opinions singulières, car dans son Traité sur le péché originel, il s'efforce de prouver, que si, entre les hommes, les uns ont des passions plus fortes que les autres, c'est qu'en naissant ils ont participé davantage au péché originel. Le docteur Baïus mourut le 16 septembre, 1589; il fonda un collége par son testament.

BAIUS (JACQUES), neveu du précédent, aussi docteur de Louvain, et président du collège de Savoie, mort en 1614, a laissé un Traité de l'Eucharistie, imprimé en cette ville, in-8°., 1605, dédié à Saint-François de Sales, et un Catéchisme, in-fol. Cologne 1620. Il a fait l'éloge funèbre de son oncle, où il assure que le défunt lui a apparu dans un état de gloire.

BALBIAN (JUSTE DE), né à Alost, fit ses études en Italie et prit le bonnet de docteur à Padoue. Il revint exercer sa profession à Gouda, où il mourut en 1616. Ses ouvrages n'offrent rien de bien remarquable.

BALDRIC, évêque de Liége, mort en 1017, fonda l'abbaye de St-Jacques, où il enseignait lui-même, comme on les appelait alors, les sciences divines et humaines. C'est sous son épiscopat que le pays s'accrut du comté de Looz, dont son frère Arnoult fut investi, du consentement de la nation, à titre de fief relevant de Liége, avec la condition, que ce comté retournerait à cette église, en cas de défaut d'enfants mâles. De justes prétentions sur ce comté ayant été formées par le comte de Flandre, le pays lui donna par transaction en fief le comté de Brugeron en Hesbaye et la ville de Diest, qui avait été longtemps la résidence des comtes de Looz.

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BALEN (PIERRE), peintre très estimé, ne à Liége, vers 1570, alla se perfectionner en Italie, d'où étant de retour il devint l'époux de Marie Lombard,

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fille du célèbre peintre de ce nom. Le seul grand ouvrage de Balen est le tableau de la Trinité qui se trouve dans le chœur de St.-Christophe à Liége.

BALEN (HENRI VAN), peintre, d'Anvers, se fit remarquer à Rome parmi la foule des jeunes peintres qui se rendaient en cette ville pour y former leur goût d'après les bons modèles. Il y fit un long séjour, après lequel il revint enrichir son pays d'un talent précieux et distingué. Il est au premier rang des peintres flamands; son dessin est correct et sa couleur bonne. Ses ouvrages les plus remarquables sont : un Festin des Dieux, un Jugement de Paris, Saint-Jean dans le désert, et l' Annonciation. Balen mourut à Anvers, l'an 1632. Il fut le premier maître de Van Dyck, et a été du pétit nombre des artistes dont les talents firent la fortune.

BALEN (JEAN VAN), fils du précédent, né à Anvers en 1611, soutint avec éclat la réputation de son père; comme lui il était peintre, et il excellait dans la partie de l'histoire et du paysage. La date de sa mort n'est point connue.

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BARAFIN (N.), ancien avocat et auditeur-militaire, à Bruxelles, ou il est mort croyons-nous, en 1841, était un homme distingué par de grandes connaissances en législation et en politique. C'est un des Belges qui ont combattu avec le plus de force la résolution adoptée par le gouvernement de traiter en hollandais toutes les affaires administratives et judiciaires. Il a publié à cette effet, en 1816, un ouvrage très habilement écrit. On doit encore à M. Barafin un écrit également estimé, intitulé : Exposé sommaire de la législation des impositions indirectes, 1817.

BARON (AUGUSTE-ALEXIS), né à Paris, en 1794, docteur ès-lettres de l'acadé mie de cette ville, préfet des études et professeur de rhétorique à l'athénée royal de Bruxelles, ancien secrétaire

et l'un des fondateurs de l'Université Libre de Belgique, professeur ordinaire dans la faculté de philosophie et lettres de la même Université, chevalier de la Légion-d'Honneur, est un homme de grand mérite et auteur estimé de plusieurs ouvrages, ainsi que de nombreux articles dans divers journaux et publications littéraires, qui tous prouvent son érudition, l'étendue de ses connaissances et l'agrément de son style. Nous citerons entre autres: Lettres et entretiens sur la danse, 1 vol. in-8°, Paris, 1835, charmant ouvrage entre-mêlé de vers; C. Julius-Caesar, C. Julius Cæsar, cum commentario integro; Bruxelles, 1827, 2 vol. in-8°; Collectio scriptorum classicorum latinorum, dont 8 vol. in-18 ont été publiés à Bruxelles, 1829-1830. M. Baron est un de nos professeurs les plus distingués et l'un de nos meilleurs littérateurs contemporains,

BARRE (LOUIS-FRANÇOIS-JOSEPH DE LA), de l'académie des inseriptions, naquit à Tournay en 1688, et mourut à Paris en 1788, après avoir publié divers ouvrages: 1° Imperium orientale, en 2 vol. in-fol conjointement avec don Baduri, qui l'avait pris pour son second; 2o un Recueil de médailles des Empereurs, depuis Dèce jusqu'au dernier Paléologue; 3° une nouvelle édition du Spicilége de D. D'Archeri, 1723, 3 vol. in-fol; 4° une autre édition du Dictionnaire de Moreri de 1725; ainsi que plusieurs mémoires, etc.

BARST (ANTOINE-LOUIS), chanoine et curé de Gand, prit une part très active à la revolution des Brabançons contre les innovations de Joseph II, et s'attira la confiance des Flamands par son éloquence et son patriotisme. Chargé de traiter avec Verrari, envoyé de l'empereur Joseph, il ne lui répondit qu'en montrant le manifeste de Vandernoot, qui déclarait nulles toutes les prétentions de ce souverain sur la Belgique. Il poussa même trop loin son patrio

tisme, car il ne permit au général Verrari de retourner à Vienne, que sur la promesse écrite de ne jamais prendre les armes contre la Belgique; en cela, il nuisit plus à son pays qu'il ne le servit, car c'était violer le droit des gens que de porter atteinte au caractère d'ambassadeur.

BARTELS (AD.), à Bruxelles, homme de lettres, a publié : Les Flandres et la révolution belge, 1 vol.in-8°, Bruxelles, 1834; Documens historiques sur la révolution belge; id. 1836. Nous croyons qu'avant 1830, M. Bartels, était rédacteur du Catholique des Pays-Bas, Gand; que depuis il a écrit dans l'Eclaireur de Namur, dans le Belge, et maintenant dans le Patriote Belge, deux journaux de Bruxelles,

BARTER (JOSEPH), peintre, à Bruxelles. Nous lui devons la Grand' Place de cette ville, scène du moyen-âge; Vue du Canal de Bruxelles. Ces tableaux, peints en 1886, sont très-estimés.

BARTHELEMY (ANTOINE-JOSEPH), membre de l'administration municipale de Bruxelles, et l'un des jurisconsultes les plus distingués, était membre du conseil provisoire en 1794, lors de l'invasion de la Belgique par les armées françaises; il s'opposa avec un courage héroïque au despotisme et à la rapacité des représentants en mission. Haussman, l'un deux, après avoir déjà levé une contribution de cinq millions, en exigeait une seconde; mais Barthélemy refusa de la sanctionner. «Savez>> vous, lui dit Haussman furieux, qu'il » y va de votre tête? Il en jaillira » du sang et non de l'or, lui répliqua >> froidement le digne magistrat. Cette réponse énergique frappa d'étonnement le proconsul; la contribution n'eut pas lieu, et les exactions diminuèrent. Cependant M. Barthélemy fut destitué; il ne reprit ses fonctions qu'en 1806. C'est à ses soins que la ville de Bruxelles doit une partie de ses embel

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lissements; il fit applanir les remparts et forma une promenade magnifique, au moyen des boulevards dont l'un porte son nom; il encouragea l'éclai⚫ rage par le gaz; fit paraître, en 1817, un Mémoire sur l'établissement d'une Communication entre Bruxelles et Charleroy, au moyen d'un canal de petite dimension, ce qui a été exécuté depuis, et procure des avantages considérables. Il servit continuellement son pays par ses écrits et par ses actions; aussi habile Jurisconsulte que bon administrateur, il n'y avait pas d'affaire importante où il ne fut consulté; et malgré sa circonspection, il fut traduit, avec six de ses confrères, devant la cour royale de Bruxelles, en 1819, à l'occasion d'un livre publié par M. Vanderstraeten sur le systême d'administration, adopté par le gouvernement belge; il avait signé, comme eux, le mémoire qui d'éclarait que le livre incriminé ne lui paraissait rien contenir qui pût motiver l'accusation dirigée contre l'auteur; le jour de son arrestation fut un jour de deuil pour toute la population, qui célébra avec joie son retour à la liberté, ainsi que celui de ses honorables collègues M. Barthelemy, qui ne rentra qu'après une longue interdiction dans l'exercice de sa profession, fut nommé député à la seconde chambre des EtatsGénéraux en 1822, et réélu en 1824. Doué du talent de la parole dont il avait donné des preuves au barreau, il en donna des nouvelles à la tribune, où il se fit remarquer par des connaissances en économie politique et en législation, ainsi que par un grand esprit de moderation. Il fut membre de la commission chargée de la rédaction des nouveaux codes pour le royaume des Pays-Bas, et était décoré de l'ordre du Lion-Belgique. Cet homme de bien a concouru en 1814, à la rédaction de l'Observateur Belge, et a publié cette année et en 1825, diverses intéressantes

brochures. Depuis les événements de 1830, M. Barthelemy fit partie du congrès et de la première législature qui le suivit. Il s'y montra toujours ami de son pays et partisan du progrès. Il fut un des membres de la grande députation chargée, au commencement du mois de février 1831, d'aller offrir, au nom du congrès, la couronne au duc de Nemours. Nommé, par le régent, ministre de la justice, à la fin du mois de mars 1831, il résigna ses fonctions entre les mains du roi et fut remplacé par M. Raikem à la fin de juillet 1881.

Le 10 du mois de novembre 1832, il décéda frappé d'un coup d'apoplexie foudroyante, à Fhranervaret près de Namur, où reposent les cendres de ce bon citoyen.

BASELIUS (NICOLAS), chirurgien flamand du XVIe siècle, est auteur d'un petit traité astronomique intitulé : Descriptio cometo que apparuit, 14 november anno 1577; etc., Anvers, 1578, in-4°.

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BASSENGE (JEAN-NICOLAS) poète et littérateur, naquit à Liége en 1758, il prit une part active, en 1789, à la révolution de ses compatriotes contre le prince - évêque qui les gouvernait. Nommé député du tiers-état, et ensuite commissaire pour assister aux conférences des trois ordres réunis, il fut envoyé, par eux, près de la chambre impériale de Wetzlar et près de la cour de Berlin, pour justifier leur conduite. Sa mission n'eut aucun succès, et le prince-évêque ayant repris son gouvernement, Bassenge, considéré, comme un des principaux moteurs du soulèvement, fut excepté de l'amnistie, et forcé de s'expatrier; il se réfugia en Franee. Lors de la réunion du pays de Liége à la république française, il devint commissaire du Directoire près l'administration du département de l'Ourthe, et ensuite député au conseil des Cinq-Cents, en 1798. Il ne s'y fit

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