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saire-général de la province de Cologne, et enfin Maximilien-Henri, électeur-archevêque de Cologne et prince-évêque de Liége, le nomma son suffragant de cette ville, le 30 janvier 1654. Il continua d'exercer le provincialat jusqu'au 9 juillet suivant, qu'il reçut sa confirmation du pape Innocent X, qui le créa évêque titulaire de Dionysie. Blavier a été suffragant sous trois princes-évêques, savoir: Maximilien-Henri de Bavière, Jean-Louis d'Elderen et Joseph-Clément de Bavière. Comme religieux, il avait toujours été un modèle pour ses confrères; l'élévation aux grandes charges de son ordre n'altéra en rien sa modestie; il faisait toujours le premier ce qu'il commandait aux autres, et les entraînait tous par la force de son exemple. Devenu suffragant, il n'oublia pas ses anciens confrères et exerça particulièrement ses largesses envers eux. Il vécut en paix et poussa très loin sa carrière, n'étant mort que le 9 juillet 1699, à l'âge de 79 ans, dans la 45° année de son épiscopat.

BLENDE (BARTHÉLEMY DE), missionnaire, né à Bruges en 1675, fit ses études chez les Jésuites de Malines, se distingua par son intrépidité et par son zèle dans les missions du Paraguay, et fut massacré par les Layagnas en 1715.

BLES (HENRI DE), peintre, né à Bouvignes en 1480, avait une imagination bizarre, et plaçait presque toujours une chouette dans ses tableaux, ce qui les fait distinguer en Italie, où ils sont recherchés. Il mourut en 1550.

BLOEMEN (JEAN-FRANÇOIS VAN), peintre, né à Anvers en 1656, se fixa en Italie, peignit les sites admirables de la campagne de Rome, et mourut dans cette ville en 1740, membre de l'académie de Saint-Luc. Ses tableaux sont très recherchés, surtout par la savante dégradation des plans. Le musée royal de France possède de ce peintre trois paysages ornés de fabriques et de ruines. 3me LIVRAISON.

BLOEMEN (PIERRE VAN), frère du précédent, connu sous le nom de Standaert, cultiva la peinture avec succès, et fut également admis à l'académie de SaintLuc. De retour à Anvers, il fut nommé directeur de l'académie et y mourut en 1699. Ses tableaux ont pour objet des batailles, des caravanes, des fêtes de Rome, etc.

BLOEMEN (NOBERT VAN), né à Anvers, en 1672, passa comme ses frères en Italie, où il fut aussi admis à l'académie de Rome, et revint à Amsterdam où il mourut. Il a peint des portraits et des scènes familières.

BLONDEL (FRANÇOIS), né à Liége en 1618, étudia la médecine à Cologne, devint médecin de l'électeur-archevêque de Trèves, alla s'établir en 1652, après la mort du prince, à Aix-la-Chapelle, où il fut nommé médecin pensionné de la ville et surintendant des Bains. Il mourut le 9 mai 1703, n'ayant jamais cessé de préconiser et de faire. tout ce qui dépendait de lui pour faire mettre en vogue les eaux minérales sulfureuses d'Aix.

BLOOT (PIERRE), peintre belge, mort en 1667, peignait avec beaucoup de vérité des bêtes, des villages et des rassemblements.

BLOSIUS ou DE BLOIS (FRANÇOISLouis), d'une maison alliée à plusieurs souverains, né en 1506, passa ses premières années à la cour de CharlesQuint, et fut page de ce prince. Agé de 14 ans, il entra à l'abbaye de Liessies. ordre de Saint-Benoit, dans le Hainaut, et s'y fit admirer par sa sagesse. Il en devint abbé en 1530, refusa l'archevêché de Cambrai et l'abbaye de Tournai, introduisit la réforme dans son monastère, auquel il donna des règles approuvées par Paul III en 1545, et y mourut en 1563. La meilleure édition de ses Ouvr. ascétiques est celle qu'a publiée Ant. de Winghe, Anvers, 1682, in-fol. Parmi ces ouvrages on distingue le Spe

culum etc., où il déplore le relâchement des religieux. Le P. de la Nause, jésuite, en a donné une bonne traduction française sous ce titre : le Directeur des âmes religieuses, Paris, 1726. On en doit une nouvelle à M. de La Mennais, Paris, 1809, in-18, et dans la Bibliothèque des dames chrétiennes.

BOCH (JEAN), né à Bruxelles en 1555, surnommé le Virgile belge, s'attacha d'abord aux cardinaux Radziwil et Bellarmin; parcourut ensuite l'Italie, la Pologne, la Livonie, la Russie, et revint mourir dans sa ville natale en 1609. En allant à Moscou, il eut les pieds gelés, et on délibérait si on lui ferait l'amputation, lorsque le quartier des Livoniens, où il demeurait, ayant été surpris, la peur lui rendit les jambes. Ses Poésies, recueillies par son fils, ont été publiées à Cologne, 1651.

BOCH (ASCAGNE), fils du précédent, s'adonna à la jurisprudence et à la philosophie, et mourut pendant un voyage en Calabre. Il s'est aussi distingué dans la poésie. François Swert a rassemblé les poésies du père et du fils, Cologne 1655. BOCKELIUS (JEAN), médecin né à Anvers en 1535, fut professeur d'anatomie à Helmstadt, et vint ensuite exercer son art à Hambourg, où il mourut en 1603. Il a laissé plusieurs ouvrages dont les plus importants sont : De philtris, etc., 1599; — Synopsis novi morbi, Synopsis novi morbi, etc.. 1580, in-8°.— De peste Hamburgi anni 1565, 1577, in-8°.

BOCKHORST (JEAN VAN), peintre d'histoire et de portraits, né dans la province de Flandre-Orientale, vers 1610, était un disciple distingué de Jordaens. Il y a dans la grande église de Gand un beau tableau de lui, qui représente le martyre de saint Jacques, et un autre de l'Annonciation, exécuté en 1664.

BOECKEL (JEAN), né à Anvers, le 1er novembre 1535, fit ses études successivement dans plusieurs universités d'Allemagne, d'Italie et de France, prit

le bonnet doctoral à Bourges, et alla en 1564 à Hambourg, où deux ans après, il fut nommé médecin pensionné de la ville. En 1575, il abandonna cet emploi pour aller remplir la première chaire de médecine qu'on lui avait offerte dans l'université nouvellement établie de Helmstadt. Après avoir enseigné pendant dix-sept ans avec éclat, il revint à Hambourg exercer ses anciennes fonctions, et mourut dans cette ville, le 21 mars 1605, laissant divers Ouvrages estimés.

BOEL (PIERRE), peintre, né à Anvers, en 1625. On ne sait quel fut son maître, mais on conjecture qu'il reçut des leçons de Pierre Snayers, et qu'il imita sa belle manière de peindre les animaux, les fruits et les fleurs. Boel voyagea en Italie, et s'y fit remarquer par ses talents. A son retour en Flandre, il passa par Paris, et il n'eût tenu qu'à lui d'y avoir une existence très agréable, mais le désir de revoir sa patrie lui fit abandonner des ouvrages commencés. L'affection de Boel pour sa ville natale ne nuisit point à ses intérêts; il fut très occupé jusqu'à sa mort arrivée en 1680. Descamps compare les tableaux de Boel à ceux des plus habiles peintres dans son genre. Son frère (Coryn), a gravé les batailles de Charles-Quint d'après Tempesta, et quelques autres sujets d'après Michel-Ange.

BOEUF (DANIEL LE), né à Ypres, s'y fit dominicain, et rendit de grands services à ses confrères par ses connaissances en médecine. Il mourut le 14 septembre 1613, laissant deux ouvrages manuscrits sur l'art de guérir.

BOGAERT (JACQUES), né à Louvain, en 1440. Après avoir étudié la médecine, il alla la pratiquer à Anvers, d'où il revint en 1480, à Louvain, pour y prendre possession de la chaire de médecine à laquelle son père avait renoncé. Cette même année il se fit recevoir docteur, car jusqu'alors il s'était contenté du

titre de licencié. Après la mort de sa femme en 1501, il entra dans les ordres. Sa mort date du 17 juillet 1520. II avait composé, sur Avicenne, cinq volumes de commentaires, dont on conserve le manuscrit dans la bibliothéque d'Anvers.

BOGAERT (ADAM), naquit à Louvain, vers l'année 1486, et fut reçu docteur en médecine, en 1512. Sa femme étant venue à mourir, il renonça au monde, embrassa l'état ecclésiastique, et devint chanoine de Saint-Pierre, place à laquelle était jointe une chaire de médecine, dont il prit possession en 1522. Après avoir professé pendant trois ans, il prit l'habit de l'ordre de Saint-François et mourut le 23 mars 1550.

BOIS (NICOLAS DU,) né à Marche, professeur d'Ecriture Sainte, et président du collège du roi à Louvain, s'est distingué par divers ouvrages sur le jansé nisme, dans lesquels il a mis beaucoup d'habileté. Bossuet cite fréquemment et combat ses écrits. Il mourut en 1696.

BOL ou BOLL (HANSOU JEAN), peintre, né à Malines en 1584, quitta sa patrie ravagée par la guerre en 1572, et vint à Anvers où ses petits ouvrages à gouache lui procurèrent quelque argent; il habita depuis différentes villes et finit par se fixer à Amsterdam, où il mourut en 1583. Son chef-d'œuvre est un petit livre d'heures, in-24, qu'il fit pour le duc d'Alençon et d'Anjou, cinquième flls d'Henri II. Il contient onze grandes miniatures et quarante-une petites; on peut les voir à la bibliothèque royale de France. On a de Bol un ouvrage intitulé: Venationis, piscationis et aucupii typi, in-4° obl. 48 pièces.

BOLLANDUS (JEAN), jésuite, qui a donné son nom aux éditeurs de la précieuse collection des Acta Sanctorum, né à Tirlemont en 1596, fut choisi pour exécuter le plan conçu par le P. Rosweyde, de recueillir les monuments des vies des saints. Il s'acquitta avec beau

coup de zèle et d'intelligence de cetté commission, fit paraître en 1643 les saints du mois de janvier; en 1658 ceux du mois de février, et mourut en 1665. Le P. Papebroek, qui lui succéda, eut à son tour des continuateurs auxquels on a donné le nom de Bollandistes. La publication de cet ouvrage, interrompue par la suppression des jésuites, reprise en 1779, mais de nouveau interrompue en 1794, à l'entrée des Français dans la Belgique, est, croyons-nous, reprise en ce moment (1842), sous la protection du roi des Belges. La collection des Acta Sanctorum se compose actuellement de 52 vol. in fol., qui finissent avec le 14° jour d'octobre.

BOLOGNE (JEAN DE), peintre, né à Liége, apprit les principes du dessin et les premiers éléments de la peinture de Pierre Dufour. Il partit ensuite pour l'Italie, où il étudia les grands modèles. Un des premiers tableaux qu'il fit à son retour, fut la Piscine, qui était placée au-dessus du tombeau de son père et de sa mère, dans l'église des Dominicains à Liége. L'abbaye du Val-Saint-Lambert possédait aussi plusieurs tableaux de Bologne: il les avait achevés en 1603. Il laissa tout son bien aux religieuses du St.-Sépulcre, ses voisines, par son testament daté du 23 octobre 1654, et mourut peu d'années après, dans un âge très avancé.

BOMBERG (Daniel), célèbre imprimeur en caractères hébreux, né à Anvers, avait ses presses à Venise, où il mourut en 1549. Parmi les éditions qu'il publiait on cite plusieurs Bibles, de 1518 à 1526; Concordance hébraïque d'Is. Nathan, 1524, in-fol.; trois éditions du Thalmud, avec ses commentaires, 1520, 1535, 12 vol. in-fol.

BONAERT (NICOLAS ), né à Bruxelles en 1563, entra chez les Jésuites, enseigna la philosophie à Douai, et la théologie à Louvain. Etant passé en Espagne, il mourut à Valladolid le 9

mars 1610. C'était un homme d'un grand génie et d'un grand savoir.

BONFRÈRE (JACQUES), jésuite, né en 1578 à Dinant, professa la philosophie, la théologie et l'hébreu à Douai, et mourut en 1643. Outre ses Commentaires sur le Pentateuque, Anvers, 1625, infolo.; sur Josué, les Juges et Ruth, 1631, in-fol".; sur les Rois et les Paralipomenes, 1643, 2 vol. in-fol. Nous avons encore de lui un ouvrage estimé : Onomasticon ou Description des lieux et villes de l'Ecriture Sainte, Paris, 1707, in-fol°.

BONNEELS (FRANÇOIS-JEAN), né à Bruxelles en 1796, après avoir étudié la chirurgie, devint bandagiste-herniaire, ingénieur-mécanicien en instruments de chirurgie et de physique. De grands succès dans le soulagement des misères humaines, ont été la récompense de son beau talent, auquel le roi des Belges a rendu hommage, en le décorant de son ordre civil de Léopold. BOODT (ANSELME-BOECE DE), médecin à Bruges, mort vers l'an 1660, s'est fait un nom par un traité peu commun intitulé: De gemmis et lapidibus, Leyde 1636 et 1647, in-8°.

BOONAERTS (OLIVIER), ou Bonarțius, jésuite, né en 1570 à Ypres, professeur, puis missionnaire, mort dans sa ville natale en 1655, a publié en latin: De l'institution des heures canoniques, Douai, 1634; in-4o.- Accord de la science et de la foi, La Haye 1665; — Commentaire sur l'Ecclésiaste, Anvers, 1634.- Commentaire sur Esther, Cologne, 1647, in-fol°.

BORDING (JACQUES), médecin dis tingué du 16° siècle, était né à Anvers en 1511; très versé dans les langues grecque, latine et hébraïque, il les enseigna successivement à Lisieux, à Carpentras, fut reçu docteur en médecine à Bologne, pratiqua quelque temps à Anvers, à Rostock, se livrant aussi à l'enseignement; enfin, il fut nommé

médecin du roi de Danemarck, Christian III, en 1556, et mourut le 5 septembre 1560, âgé de cinquante ans. On a de lui 1o Physiologia, hygiena, pathologia, Rostock 1591, in-8°.; 2o Enarationes in sex libros Galeni, Rostock 1595, 1605, in-4°.

BORGHT (PIERRE VAN DER), graveur, né à Bruxelles vers 1540, a gravé plusieurs estampes, un livre d'emblêmes sacrés et les Métamorphoses d'Ovide, in4., 178 pièces.

BORGHT (HENRI VAN DER), peintre et graveur, né à Bruxelles en 1583, fut emmené par ses parents à Francfort, et placé chez un habile maître qui lui conseilla de visiter l'Italie pour perfectionner ses talents par l'étude de l'antiquité. Il en rapporta plusieurs morceaux précieux qu'il vendit plus tard au comte d'Arundel. De retour en Allemagne, il s'établit en 1627 à Francfort; il vivait en 1646, mais on ignore la date de sa mort. Son chef-d'œuvre est un Christ soutenu par Joseph d'Arimathie, d'après le Parmesan. — Henri, son fils, né à Frankenthal vers 1620, accompagna le comte d'Arundel en Italie en 1636, puis en Angleterre. A la mort de ce seigneur, il vint habiter Anvers où il mourut dans un âge très avancé. L'œuvre du père et du fils, recueilli par Quentin-de-l'Orangère, se composait de 577 morceaux.

BORREMANS (CHARLES), natif de Bruxelles, fut pendant un grand nombre d'années chef d'orchestre du grand theatre royal de sa ville natale, et directeur de la musique particulière du roi des Pays-Bas. C'était un excellent musicien, fort estimé, et un homme aussi complaisant que doux. Il est mort en 1827.

BORREMANS (JOSEPH), frère du précédent, né dans la même ville, ancien sous-chef d'orchestre du grand théâtre royal de Bruxelles et maître de chapelle de l'église cathédrale de S. S. Michel et

Gudule, est un grand organiste, qui au talent d'exécuter avec perfection toute la musique propre à cet instrument, joint celui bien plus rare d'improviser tout ce qu'il joue. Il est aussi un bon compositeur; les idées de ses pièces, toutes d'imagination, réunissent les règles du goût et de la cohérence, avec l'entente d'une parfaite harmonie. Frappé de surdité, M. Borremans ne s'occupe plus aujourd'hui (1842), que de compositions sacrées. De ses divers ouvrages, nous ne citerons que ses messes et motets.

BORTIER (PIERRE-LOUIS), riche propriétaire, né en Flandre, fut conseiller de régence de la ville de Bruxelles, qu'il était venu habiter. M. Bortier était généralement estimé, et fit un noble usage de sa fortune en encourageant les arts et en secourant les pauvres. Il est mort à Londres le 29 mai 1830; ses dépouilles mortelles ont été ramenées en Belgique et inhumées au cimetière de Laeken, à l'entrée de l'église, dans le chœur de laquelle un superbe monument a été élevé à sa mémoire. Par son testament il a fondé, entre autres, la messe qui se dit tous les dimanches, à midi et demie, dans la cathédrale de Bruxelles.

BORY (JEAN-PAUL), ne à Liége en 1779, fils du chirurgien sédentaire de la citadelle de cette ville, obtint, quoique très jeune, la survivance de son père. Il émigra en 1794, avec le régiment du prince de Liége, en qualité de chirurgien aide-major. fit les premières campagnes du Rhin dans les hussards de Rohan, comme simple volontaire : il en fit deux autres en Italie, mais devenu prisonnier des Français à Trebia, il entra dans le 7 régiment de chasseurs à cheval, et quitta le service militaire huit mois après la bataille de Marengo, pour revenir dans sa ville natale, reprendre son premier état, dans lequel il acquit bientôt la réputation d'un excellent chirurgien. Il a pu

blié in-8°, 1838, un ouvrage bien écrit et plein d'intérêt, intitulé: Promenades historiques dans le pays de Liége,

BOSCH (BALTHASAR VAN DEN), peintre, né en 1675 à Anvers, y fut directeur de l'académie et mourut en 1715. Son tableau représentant le duc de Marlborough à cheval, commença sa répuputation, et celui qu'il fit pour la confrérie des jeunes arbalétriers d'Anvers, passe pour son chef-d'œuvre.

BOSCH (J. VAN DEN), natif de Bruxelles, est celui des administrateurs de l'hospice de Sainte-Gertrude, qui procure le plus de ressources à cette institution; depuis au-delà de 20 ans, il consacre une partie de sa fortune et tous ses loisirs, à s'occuper de la gestion et des quêtes en faveur de cet établissement.

BOSET (CHARLes-Joseph), né à Limerné, docteur en médecine et professeur au collège de Liége, a publié en 1830 et 1832 divers mémoires estimés.

BOSQUIER (PHILIPPE), récollet, né à Mons, en 1561, s'appliqua beaucoup à la prédication, à traduire quelques ouvrages en latin et à les enrichir de notes. La plupart, d'abord imprimés séparément, ont été réunis en 3 vol. in-fol", Cologne, 1621. Il mourut l'an 1636.

BOSTIUS (ARNOULD), religieux de l'ordre des Carmes, né à Gand, vivait dans le 15° siècle. Il cultivait les lettres et était lié avec les hommes célèbres de son temps qui suivaient la même carrière. Il était en même temps philosophe, orateur, historien, poète; il a laissé plusieurs ouvrages dont les principaux sont : 1o De illustribus virus Carmelitarum; 2o De patronatu beatæ Mariæ; 3° De immaculata conceptione virginis Dei pura. On trouve aussi parmi ses ouvrages quelques poésies. Ce savant religieux, oublié dans la Biographie universelle, mourut à Gand le 31 mars 1499, ou selon d'autres, 1501.

BOUDEWYNS (MICHEL), natif d'An

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