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besoin de préciser, de détailler, d'occuper l'esprit, d'instruire, en un mot, des disciples ou des auditeurs; par sa tendance avouée à transformer la méditation en sermon. Qu'il étudie surtout cette particularité du dernier alinéa: "Considérons enfin quelle gloire, quelle allégresse, quels chants, quelles louanges, à l'entrée de ce noble triomphateur dans sa cité souveraine! Quelle réception, quelles fêtes on lui réserva! Quel spectacle que cette splendide théorie réunissant des anges et des hommes qui se portaient ensemble vers cette noble cité 1!"

a cada uno según su condición [el grado de su aprovechamiento]. Por donde ni el regalado tiene por qué presumir, pues el regalo es argumento de flaqueza, ni el desconsolado por qué desmayar, pues esto es muchas vezes indicio de fortaleza.

II.-Mandó á los discípulos que estuviessen todos á una en la ciudad esperando la virtud y socorro del cielo: para que entiendas cuánto hace al caso la concordia para alcanzar la gracia, según aquello del Psalmista, que dice: Mirad cuán buena cosa es y cuán alegre morar los hermanos en uno &c. Porque sobre los tales enviará el Señor la misericordia y la vida en los siglos.

III.-En presencia de los discípulos, y viéndolo ellos, subió al cielo: porque ellos habían de ser testigos destos mysterios, y ninguno es mejor testigo de las obras de Dios que el que las sabe por experiencia. Si quieres saber de veras cuán bueno es Dios, cuán dulce y cuán suave para con los suyos, cuánta sea la virtud y eficacia de su gracia, de su amor, [de su providencia,] y de sus consolaciones, pregúntalo a los que lo han probado, que esos [éstos] te darán dello sufficiente [suficientisimo] testimonio.

IV. Quiso también que le viessen subir a los cielos, para que le siguiessen con los ojos y con el espíritu, para que sintiessen su partida, para que les hiciesse soledad su ausencia, porque éste era el más conveniente aparejo para recibir la divina [su] gracia. Pidió Eliseo a Elías su espíritu, y respondióle el buen maestro: "Si [me] "vieres cuando me parto de ti, será lo que pediste." Pues aquéllos serán herederos del espíritu de Cristo á quien el amor hiciere sentir la partida de Cristo, los que sintieren su ausencia y quedaren en este destierro sospirando siempre por su presencia.

GUÍA.-Porque el Espíritu Sancto ama á los amadores de Cristo: y de tal manéra los ama que no les pide otro más conveniente aparejo que amor, para comunicarles su gracia. Así lo hizo con aquella sancta pecadora de quien se dijo: Fuéronle perdonados muchos pecados, porque amó mucho.

TRATADO. Así lo sentía aquel sancto varón que decía: Fuistete, consolador miɔ, y no te despediste de mí: yendo por tu camino bendegiste los tuyos, y no lo vi; los Angeles prometieron que volverías, y no lo oí. &c.

V. Pues qué [quál] sería la soledad, el sentimiento, las voces y las lágrimas de la sacratissima Virgen, del amado discípulo, y de la sancta Madalena y de todos los Apóstoles, cuando viessen írseles y desaparecer de sus ojos Aquél que tan robados tenía sus [los] coraçones! Y con todo esto se dice que volvieron a Hierusalem con grande gozo, por lo mucho que le amaban. Porque el mismo amor que les hacía sentir tanto su partida, por otra parte les hacía gozarse mucho más de su gloria: porque el verdadero amor no se busca a sí, sino al que ama.

I (+) VI. Resta considerar con cuánta gloria, con qué alegría y con qué voces y alabanzas sería recibido aquel noble [hombre] triumphador en la ciudad soberana, cuál sería la fiesta y el recibimiento que le harian, que sería ver alli ayuntados [ayuntados alli] en uno hombres y ángeles, y todos a una caminar a aquella noble ciudad,

Ce beau texte se retrouve absolument tel que et sans presque aucune altération, dans toutes les versions anciennes contenues dans la nouvelle édition de Grenade; nous l'avons également rencontré dans toutes les réimpressions de saint Pierre d'Alcantara, anciennes et modernes, lancées, soit par des religieux de tous Ordres, ou par les éditeurs, dans les diverses régions de la Castille, de la France, de l'Italie, de l'Allemagne, ou encore en latin, à l'exception près de celle du Père Marc d'Alcala et, par le fait même, de toutes celles qui furent publiées par les soins du couvent de Saint-Gilles 1. Dans ces éditions de la province de SaintJoseph, au lieu des mots "ce Noble triomphateur", on lit ceux-ci: "Cet HOMME triomphant." Variante-il faut bien le reconnaître-qui pourra sembler moins heureuse que bizarre: l'oreille est loin d'en être aussi satisfaite que de l'autre version et l'on a quelque peine à saisir ce que le sens a bien pu y gagner.

Or, c'est précisément ce qui nous a invité à refléchir. Comment?, nous sommes-nous dit, voilà plusieurs éditions livrées au public par les religieux de la province directement fondée par le saint, par les héritiers naturels de son œuvre. Est-il admissible que ces enfants qui ont dû aimer, plus que tous les autres ensemble, leur Père et leur Patriarche, se soient permis de compromettre, par des modifications, cette sainte relique, l'insigne héritage de leur Père bien-aimé? Passe encore si le changement avait arrangé ou embelli sensiblement le texte! Mais, comment concevoir que, l'aimant et voulant sa gloire, ils aient, sans autre résultat que celui de déprécier l'opuscule, introduit des versions aussi manifestement inférieures à celles qui ont été élaguées?

Il n'y a donc, redisons-le, qu'une seule explication plausible. Il faut absolument que les éditions publiées par la province de Saint-Joseph aient ainsi qu'elles s'en flattent d'ailleurs-reproduit le texte primitif,

y poblar aquellas sillas desiertas de tantos años, y subir sobre todos aquella sacratíssima Humanidad, y assentarse a la diestra del Padre. Todo esto es mucho de considerar para que se vea cuán bien empleados son los trabajos por amor de Dios, y cómo el que se humilló y padesció más que todas las criaturas, es aquí engrandescido y levantado sobre todas ellas [para que por aquí entiendan los amadores de la verdadera Gloria el camino que han de llevar para alcancarla, que es descender para subir, y ponerse debaxo de todos, para ser levantados sobre todos].

I Faisons aussi une exception pour la traduction flamande imprimée à Louvain, en 1565. Là où Grenade a écrit: "Ce noble triomphateur", elle a mis: "Notre-Seigneur victorieux", se rapprochant de beaucoup plus de "l'Homme triomphant" de Marc d'Alcala (page CXXIIIJ).

l'expresion originale du saint Réformateur 1. La forme en est moins littéraire que celle des autres; raison de plus pour la reconnaitre authentique. D'une part, le saint jamais ne se posa en styliste; on comprend, d'ailleurs, que Grenade, cet enchanteur qu'on a appelé le Cicéron de l'Espagne, le Fondateur de la prose cultivée, ait trouvé l'occasion d'introduire, dans le petit Traité, des modifications agréables, de beaucoup plus littéraires. Ces tournures plus harmonieuses, plus flatteuses pour l'oreille auront plu aux mercaderes de libros qui, longtemps durant, s'occupèrent seuls des réimpressions du Traité 2. Ainsi, depuis le commencement, à peu près toutes les éditions nous auront donné le vrai texte de saint Pierre d'Alcantara, mais avec quelques modifications apportées par Louis de Grenade. Quant aux publications plus récentes, elles se seront fait une gloire de reproduire aussi fidèlement que possible des textes vicieux peut-être ou non authentiques, mais d'autant plus vénérables, semblait-il, que leur antiquité paraissait remonter plus haut 3.

I

Viendo, pues, que ni aun de estas añadidas, viciadas, y erroneas impressiones, en materia tan delicada, y en este tiempo tan dificil, como temeroso, no se encuentra sino por acaso algun Libro, determino este Real convento de San Gil, como cabeza de la Santa Provincia de San Joseph, que fundó el glorioso San Pedro de Alcántara, costear una nueva impression corregida, y acrisolada de adiciones, erratas y clausulas intrusas de que abundan las Españolas, Italianas, y aun la Latina, que traduxo, e imprimio en Colonia, año de 1607, Don Fr. Antonio Dulkenio, Monge Cartujano. Mandome el R. P. Guardian de este Convento, N. H. Fr. Roque de Toledo, Lector que ha sido de Theologia, Difinidor de esta Provincia, y en varios Conventos diversas vezes Prelado, tomasse á mi cargo esta empresa, y contemporizando a su gran zelo, no rehuzo mi ineptitud obedecerle. (Prevención al que leyere, en tête de l'édition de 1731.)

2 Aussi trouva-t-on de grandes difficultés quand, en 1730, on voulut donner und édition sûrement authentique du petit Traité de saint Pierre d'Alcántara. La censure, au nom de la Province de Saint-Joseph, de cette édition s'exprimait ainsi: "Haviendo tantas impresiones, sin que alguna haya corrido por manos de nuestros Religiosos, se havian insertado varias adicciones, y proposiciones, que no son del Santo: y al ver se vendian ya como partos de su espiritu, ha ajobado el Autor, con el imponderable peso de registrar, y combinar, vna por vna las antiguas y modernas impresiones, buscando como Ruth el grano de la verdad, y separando la paja de tanta imprudente devocion: Cargo tanto, que a no ser todo ojos, no pudiera purificar vn Libro, que passo por tantas manos." Nous avons dit que l'auteur de cette édition eut la bonne chance de trouver une copie authentiquée prise sur l'original même du saint contemplatif.

3 Il ne faut pas perdre de vue que le temps où vécurent saint Pierre d'Alcántara et Louis de Grenade, et tout celui qui a suivi bien longtemps après est remarquable par un incroyable entichement pour l'antiquité. Il est très difficile de rencontrer, cher n'importe quel écrivain, des citations d'auteurs vivants ou simplement contemporains; chez les anciens, grecs et romains, s'en vont comme tout naturellement les préférences. Il faut bien croire qu'en cela, les écrivains devaient s'inspirer des goûts du public

Ceci dit, si l'on veut s'expliquer pourquoi cette transformation de l'expression "Homme triomphant", en cette autre: "Noble triomphateur", il faut se souvenir que, dans la langue de Louis de Grenade, le mot "Noble" correspond parfois à l'idée que nous exprimons par le mot "Divin". C'est ainsi que, dans son Instruction et Règle de vie, telle qu'elle a été publiée dans le premier Manuel de Prières et, plus tard, dans les dernières éditions du Catéchisme spirituel, Grenade appelle la sainte Eucharistie "este noble sacramento" et parle, quelques lignes plus bas, de “el efecto nobilisimo deste sacramento". Si bien que, sous sa plume, l'expression "Noble triomphateur" pourrait équivaloir exactement, pour le sens, à "Divin triomphateur". Sous cette façon de s'exprimer, on reconnaît aisément une protestation discrète et voilée, très bonne de forme, d'ailleurs, mais bien réelle, contre le terme employé par saint Pierre d'Alcantara 1. Ici, comme plus haut, il serait difficile de se rendre un compte exact de la portée et de la valeur du changement, à moins de faire un retour sur l'histoire de la théologie et de se remémorer l'une des plus ardentes discussions qui aient, de tout temps, passionné les écoles adverses.

F. MIGUEL ANGEL.

(A suivre.)

auquel ils s'adressaient et auprès duquel ils voulaient avoir du succès. C'est apparemment à une préocupation du même ordre que les imprimeurs auront obéi. Pour nous comprendre et nous croire, il suffit d'avoir jeté les yeux sur les préfaces, licences ou recommandations des ouvrages qui se publiaient. On exploitait et, au besoin, l'on falsifiait des pièces aussi anciennes que possible, "para ensalzar los honores, títulos y derechos de su casa y familia”. (Razon del Juicio seguido en la Ciudad de Granada ante los Ilustrisimos Señores Don Manuel Doz, Presidente de su Real Chancilleria: Don Pedro Antonio Barroeta y Angel, Arzobispo que fue de esta Diocesis, y Don Antonio Jorge Galban actual sucesor en la mitra, Todos del Consejo de Su Majestad: con tra Varios falsificadores de escrituras publicas, monumentos sagrados, y profanos, caracteres, tradiciones, reliquias, y libros de supuesta antiguedad. Madrid, 1781, Por D. Joachin Ibarra Impresor de Cámara de S. M. Con superior permiso, page 2.)

1 El efecto proprio de este noble Sacramento es la espiritual refección, que es una singular y excelente devoción, pues ella nos regala, esfuerza y alienta en este camino... Y el que esta suavidad no ha probado, crea que no ha llegado a sentir el efecto nobilísimo déste Sacramento, pues teniendo el panal de miel en la boca, y el pan de los ángeles, no ha sentido alguna cosa sobrenatural. (CUERVO, Tom. XI, bage FII, et XIV, pages 138, 139. Cf. Tom. III, pages 138, 143...)

EL ARTE DEL BORDADO EN VALENCIA

EN LOS SIGLOS XIV Y XV

(APUNTES PARA SU HISTORIA)

Terminada en parte la cruzada emprendida por don Jaime I con la conquista de Valencia, comenzó para esta ciudad una nueva era de prosperidad en todos los órdenes de la industria y el arte, atrayendo de diversas partes de Europa inteligentes obreros, que aprovecharon los elementos que de los árabes en ella quedaban. No dudamos que las manufacturas textiles, tan famosas en este suelo en tiempo de los moros, debieron ir en progresión creciente, pues los artistas que en ellas se ocupaban, de sangre cristiana, ya que muchos de ellos por la convivencia con los mahometanos habían abrazado su religión, se quedaron aquí y, cambiando de creencia, siguieron trabajando en su arte. Aquellas admirables telas, que antes de la Conquista se fabricaban en Játiba y en otras poblaciones de la región, continuarían, pues, trabajándose, y las piezas que de sus talleres salían, que eran verdaderos tapices, tal vez historiados, si no con seres animados, a causa de la prohibición coránica, con labores geométricas de gran riqueza decorativa, aumentada por la combinación peregrina de los colores, no desmerecían en valor, transformadas por las tendencias que imprimieron los nuevos artistas llegados de otros países.

No tenemos documentos para apoyar estos asertos; pero viniendo como vinieron infinidad de obreros de Flandes, Italia y Francia, especialmente de Limoges, donde en aquel tiempo se fabricaban ricos tapices,

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