Imágenes de páginas
PDF
EPUB

to maintain relations

[ocr errors]

the boundaries of our empire; prejudicial to the public tranquillity; to send to those ecclesiastical powers, revenues, or part thereof; choose provincial or general superiors;

-

[ocr errors]

to

to obey their

orders; and in case of any bulls being sent from the Pope, or communications written in his name, the said clergy of the Romish faith must act strictly in conformity to the oukase given by us to the senate on the 17th of January 1782, under pain of trial according to the civil laws. In other respects, all monastic orders have to depend solely on the bishops of their dioceses. 8. We forbid the clergy of the Romish religion under any pretext whatever, to incline, persuade, or convert to the confession of the Romish faith, not only the true believers of the Eastern church, but the followers of other Christian religions, under pain of being prosecuted for such transgression, with the utmost severity of the laws.

[ocr errors]

9. We command, that circumstantial reports shall be made to us respecting all the monasteries of the Romish church, mentioning particularly those in which attention is paid to the instruction of youth, or which by other occupations agreeable to God, benefit society. 10. As to what relates to the parts separated from the said governments, and joined to those of Kiev, Tchernigov, Moghilev and Polotsk, the churches and monasteries of the Romish religion contained therein, are to be under the jurisdiction of the archbishop of Moghilev, of the Romish church, by virtue of the oukase given by us to the senate, on the 17th of January 1782. The directing senate have commanded: For the due fulfilment of the oukase of her Imperial majesty, the said oukase is transmitted to you, general in chief, senator and knight, to the end that you, in communicating through the proper channel, these her Imperial majesty's supreme commands to Serakovsky, bishop of the diocese of Letitchev, and to Tsetsishevsky, of the diocese of Pinsk, should also

from yourself prescribe to them that they, in conformity to the oth article of this oukase, should send to the senate without delay circumstantial reports, each in his diocese, respecting all the monasteries of the Romish church, with the remarks as ordained by the said article, in order to be submitted to her Imperial majesty. And for the due fulfilment of the said oukase respecting the parts separated from the said government, and joined to those of Kiev, Tchernigov, Moghilev, and Polotsk, and included in the ecclesiastical administration of the Romish faith, under the jurisdiction of Sestrentsevitch, archbishop of Moghilev, of the Romish church, it is to be prescribed to the said archbishop, that he should without delay transmit to the senate the reports required respecting the Romish monasteries contained in those places; for which purpose, the oukase is transmitted to the said archbishop, and in like manner it is made known to count Platow Alekcandrovitch Zouboff, geperal of artillery, governor general of Ekaterinoslav, Vosnesensk and Favretchev, and Knight of several orders; to Peter Petrovitch Passek, general in Chief, governor generel of White Russia, as also to the governors of Kiev and Tchernigov. The original signed, Chief Secretary, Yavery Litinsky; Secretary, Sergei Podobiedov; Honorary Counsellor, Paul Ikosoff.

(A true translation)

September 27, 1795.

BARA NICOLAY.

C.

Oukase de sa Majesté l'empereur au Senat dirigeant.

(Traduction officielle.)

Revenu après une heureuse conclusion des affaires exterieures dans l'empire que Dieu nous a confié, nous avons été informés par beaucoup de notions, de plaintes et de rapportes des circonstances suivantes :

L'ordre religieux des Jésuites de l'église catholique Romaine avoit été aboli par úné bulle du Pape. En conséquence de cette mesure, les Jésuites furent expulsés, nonseulement des états de l'église, mais aussi de tous les autres pays; ils ne purent demeurer nulle - part. La Russie seule, constamment guidée par des sentimens d'humanité et de tolérance, les conserva chez elle, leur accorda un asyle et assura leur tranquillité sous sa puissante protection. Elle ne mit aucun obstacle au libre exercice de leur culte; elle ne les en détourna ni par la force, ni par des persécutions, ni par des séductions; mais en retour elle crut pouvoir attendre de leur part de la fidélité, du devouement et de l'utilité. Dans cet espoir, on leur permit de se vouer à l'éducation et à l'instruction de la jeunesse. Les pères et les mères leur confièrent sans crainte leurs enfans pour leur enseigner les sciences et former leurs

moeurs.

Maintenant il vient d'être constaté qu'ils n'ont point rempli les devoirs que leur imposoit la reconnaissance; qu'ils ne se sont pas maintenus dans cette humilité que commande la religion Chrétienne, et qu'au lieu de demeurer habitants paisibles dans un pays étranger, ils ont entrepris de troubler la religion Grecque qui depuis les temps les plus reculés est la religion dominante dans notre empire, et sur laquelle comme sur un roc inébranlable, reposent la tranquillité et le bonheur des peuples soumis à notre sceptre. Ils ont commencé d'abord par abuser de la confiance qu'ils avoient obtenue. Ils ont dé

tourné de notre culte des jeunes gens qui leur avoient été confiés, et quelques femmes d'un esprit foible et inconséquent, et les ont attirés a leur église.

Porter un homme à abjurer sa foi, la foi de ses ayeux, éteindre en lui l'amour pour ceux qui professent le même culte, le rendre étranger à sa patrie, semer la zizanie et l'animosité dans les familles, détacher le frère du frère, le fils du père, et la fille de la mère, faire naître des divisions parmi les enfans de la même église; est-ce là la voix et la volonté de Dieu, et de son divin fils JésusChrist, notre Sauveur, qui a veré pour nous son sang le plus pur, « afin que nous menions une vie paisible et tranquille, dans toutes sortes de piété et d'honnêteté. » Après de pareilles actions, nous ne sommes plus surpris, que l'ordre de ces religieux ait été éloigné de tous les pays, et toléré nulle part. Quel est en effect l'état qui pourra souffrir dans son sein ceux qui y répandent la haine et le trouble?

Constamment occupés à veiller au bien être de nos fidèles sujets, et considérant comme un devoir sage et sacré d'arrêter le mal dans son origine, afin qu'il ne puisse mûrir et produire des fruits amers, nous avons en conséquence résolu d'ordonner;

I. Que l'église catholique qui se trouve ici, fût rétablie de nouveau, sur le pied où elle étoit durant le règne de notre ayeule de glorieuse mémoire, l'imperatrice Catherine II. et jusqu'à l'année 1800.

II. De faire sortir immédiatement de St. Pétersbourg tous les religieux de l'ordre des Jésuites.

III. De leur défendre l'entrée dans nos deux capitales. Nous avons donné des ordres particuliers à nos ministres de la police et de l'instruction publique, pour la prompte exécution de cette détermination, et pour tout ce qui concerne la maison et l'institut occupés jusqu'ici par les Jésuites. En même tems, et pour qu'il n'y ait point d'interruption dans le service divin, nous avons

prescrit au métropolitain de l'église catholique Romaine, de faire remplacer les Jésuites par des prêtres du même rit qui se trouvent ici, jusqu'à l'arrivée des religieux d'un autre ordre catholique, que nous avons fait venir à cet effet.

Le 20. Décembre 1815.

L'original est signé: ALEXAndre.

Pour copie conforme

Le Directeur du Département,

D.

FOURGUENEff.

Bull of Pope Pius VII, for the Restoration of the Order of Jesuits. (Printed by Order of the House of Commons, July 11, 1815.)

Sanctissimi in Christo patris, et Domini nostri Domini PI, divina providentia Papae septimi constitutio, qua societas Jesu in statum pristinum in universo orbe Catholico restituitur.

Pius Episcopus Servus Servorum Dei (ad perpetuam rei memoriam.) SOLLICITUDO omnium ecclesiarum humanitati nostrae meritis licet, et viribus impari, Deo sic disponente, concredita, nos cogit omnia illa subsidia adhibere, quae in nostra sunt potestate, quaeque a divina providentia nobis misericorditer subministrantur, ut spiritualibus Christiani orbis necessitatibus, quantum quidem diversae, multiplicesque temporum locorumque vicissitudines ferunt, nullo populorum et nationum habito discrimine, opportune subveniamus.

Hujus nostri pastoralis officii oneri satisfacere cupientes, statim, ac nunc in vivis agens, Franciscus Kareu, et alii saeculares presbyteri a pluribus annis in amplissimo Russiaco imperio existentes, et olim addicti societati Jesu a felicis recordationis Clemente XIV. predecessore nostro suppressae, preces nobis obtulerunt, quibus facultatem

« AnteriorContinuar »