Mémoires sur la vie et les ouvrages de Jean Racine, par Louis Racine. La Thébaïde, ou Les frères ennemis. Alexandre le Grand. Andromaque

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Lefèvre, 1822

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Página 488 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux . Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Página 46 - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois, Et crois toujours la voir pour la première fois.
Página 530 - Différez-le d'un jour ; demain vous serez maître. Vous ne répondez point ? Perfide, je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi ! Ton cœur, impatient de revoir ta Troyenne, Ne souffre qu'à regret qu'un autre t'entretienne.
Página 494 - Avec lui dans la tombe elle s'est enfermée. Mais il me reste un fils... Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour; Mais vous ne saurez pas, du moins je le souhaite, En quel trouble mortel son intérêt nous jette , Lorsque, de tant de biens qui pouvaient nous flatter, C'est le seul qui nous reste, et qu'on veut nous l'ôter.
Página 458 - Pour ne plus s'arrêter que dans l'indifférence. Songez-y bien : il faut désormais que mon cœur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur.
Página 547 - Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir.
Página 505 - Chère épouse , dit-il en essuyant mes larmes , • J'ignore quel succès le sort garde à mes armes ; « Je te laisse mon fils pour gage de ma foi : « S'il me perd , je prétends qu'il me retrouve en toi. « Si d'un heureux hymen la mémoire t'est chère , « Montre au fils à quel point tu chérissais le père.
Página 30 - J'ai donc appris avec douleur que vous fréquentiez plus que jamais des gens dont le nom est abominable à toutes les personnes qui ont tant soit peu de piété...
Página 30 - ... soit pas vrai; mais si vous êtes assez malheureux pour n'avoir pas rompu un commerce qui vous déshonore devant Dieu et devant les hommes, vous ne devez pas penser à nous venir voir; car vous savez bien que je ne pourrais pas vous parler, vous sachant dans un état si déplorable et si contraire au Christianisme. Cependant je ne cesserai point de prier Dieu qu'il vous fasse miséricorde, et à moi en vous la faisant, puisque votre salut m'est si cher.
Página 455 - Non, non : d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux , rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur'; Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asyle : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.

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