Notice sur la vie et les ouvrages de Racine. La Thébaïde, ou, Les frères ennemis. Alexandre. Andromaque. Les plaideures

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P. Didot, 1803

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Página 156 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie , J'allais , seigneur , pleurer un moment avec lui : Je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui ! PYRRHUS.
Página 175 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux . Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Página 198 - Différez-le d'un jour; demain vous serez maître.... Vous ne répondez point?... Perfide! je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi.
Página 196 - Prodiguer les doux noms de parjure et de traître. Vous veniez de mon front observer la pâleur , Pour aller dans ses bras rire de ma douleur : Pleurante après son char vous voulez qu'on me voie.
Página 197 - Et, sans chercher ailleurs des titres empruntés, Ne vous suffit-il pas de ceux que vous portez? Du vieux père d'Hector la valeur abattue Aux pieds de sa famille expirante à sa vue , Tandis que dans son sein votre bras enfoncé Cherche un reste de sang que l'âge avait glacé ; Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée ; De votre propre main Polyxène égorgée , Aux yeux de tous les Grecs indignés contre vous : Que peut-on refuser à ces généreux coups?
Página 179 - Avec lui dans la tombe elle s'est enfermée. Mais il me reste un fils... Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour; Mais vous ne saurez pas, du moins je le souhaite, En quel trouble mortel son intérêt nous jette , Lorsque, de tant de biens qui pouvaient nous flatter, C'est le seul qui nous reste, et qu'on veut nous l'ôter.
Página 255 - Messieurs , quand je regarde avec exactitude L'inconstance du monde et sa vicissitude ; Lorsque je vois , parmi tant d'hommes différents , Pas une étoile fixe , et tant d'astres errants ; Quand je vois les Césars , quand je vois leur fortune ; Quand je vois le soleil , et quand je vois la lune ; Babylouiens.
Página 207 - Grâce aux dieux! Mon malheur passe mon espérance. Oui, je te loue, ô ciel! de ta persévérance. Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir.
Página 196 - Vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse ? Non, non, la perfidie a de quoi...
Página 150 - Je viens voir si l'on peut arracher de ses bras Cet enfant dont la vie alarme tant d'États : Heureux si je pouvais, dans l'ardeur qui me presse...

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