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Cancer.

Koin.

Ouma. Tsitsouse. Lon, bouc.

Tati, cheval.

Tecpatl, couteau silex. Rasoir.

Ollin, chemin du soleil. Traces des pieds de Vichnou

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< Depuis les temps les plus reculés », continue M. de Humboldt, les peuples de l'Asie connaissent deux divisions de l'écliptique, l'une en 27, ou 28 maisons ou préfectures lunaires, l'autre en 12 parties. C'est à tort qu'on a avancé que cette dernière division ne se trouvait que chez les Egyptiens (ceci réforme de Guignes sur un point), témoins les ouvrages de Calidas et d'Amarsinh. Ainsi le zodiaque grec viendrait aussi du centre de l'Asie.

>> En examinant attentivement les noms que les nakchatras ou hôtelières lunaires portent dans l'Hindoustan, on y reconnaît non-seulement presque tous les noms du zodiaque tartare et thibétain, mais aussi ceux de plusieurs constellations qui sont identiques avec les signes du zodiaque grec. Chaque nakchatras a 13° 20', et 2 1/4 nakchatras correspondent à un de nos signes ».

M. de Humboldt présente ensuite un tableau parallèle des signes du zodiaque indien avec les signes des maisons lunaires, et on y remarque une conformité qui démontre que le zodiaque solaire a été postérieurement formé sur celui de la lune.

Il résulte de l'ensemble de ces considérations, dit le même savant, « que la division de l'écliptique en douze signes a probablement tiré son origine de la division en 27 ou 28 maisons lunaires, et que le zodiaque solaire a été primitivement un zodiaque lunaire, chaque pleine lune étant éloignée de la précédente à peu près de deux nakchatras et un quart, ou de 13° 20'. C'est ainsi que la plus ancienne astronomie se trouve liée aux seuls mouvements de la lune ».

L'auteur continue eusuite à signaler des ressem

blances de dénominations des jours mexicains avec celles des signes du zodiaque thibétain.

Il fait remarquer ce rapprochement si intéressant, que les signes du zodiaque marqués par le Verseau et les Poissons ont rappelé les anciennes traditions. de Menou, Nocé, Teo-lipactli, Cox-cox, ces Deucalions célèbres du Mexique. M. Bailly avait fait la même remarque.

A la page 132, M. de Humboldt revient encore à cette idée, et il ajoute qu'anciennement la constellation de Deucalion était placée dans le signe du Ver- . seau, et comme les Grecs ont reçu leur zodiaque du Levant, on a là une probabilité nouvelle que le déluge de Deucalion remonte plus haut qu'il n'est marqué dans leur chronologie.

Cette période de 28 jours lunaires se trouve partagée de tout temps, dans la haute antiquité, en quatre par la semaine de sept jours que nous avons vu si anciennement et si universellement observée (Voir la Bible sans la Bible, t. Ir.) Elle est aussi et très-manifestement une preuve de l'origine commune du genre humain et nous fait remonter à la création en six jours.

L'auteur de l'Essai sur l'origine unique et hieroglyphique des chiffres et des caractères, p. 8, nous donne des preuves que plusieurs cycles, encore aujourd'hui suivis par les peuples les plus éloignés, et qui ont eu le moins de rapports entre eux, marquent l'origine commune de ceux qui en font usage.

Laissons parler l'auteur.

<< Les cycles remarquables de la Chine et du Thibet, dont nous avons parlé, et dont M. de Humboldt s'est servi si habilement pour établir d'une

manière mathématique et positive l'origine asiatique des peuples américains; ces cycles, où nous voyons l'origine commune de nos chiffres et de nos lettres... nous avons les plus fortes raisons de les croire antédiluviens. Nous parlons en particulier des cycles encore célèbres actuellement dans la Haute-Asié, des dix jours ou Jy, des douze heures ou chin, autrement appelés les dix kans ou troncs, et les douze tchy ou branches (et ces cycles élémentaires forment le cycle séculaire de soixante ans, dont ils sont les multiples). Par la combinaison de leurs caractères deux à deux, et par un artifice dont le mystère est très-simple, les premiers hommes en ont formé un cycle de soixante caractères. Ce cycle, usité à Babylone, où il donna les sosos et les néros cités par Bérose, indiqués dans l'inscription de Rosette en Egypte, où il est question de périodes de trente ans ou demi-cycle, encore en usage aujourd'hui au lieu de nos siècles, dans l'Inde et dans toute la HauteAsie; retrouvé, bien que modifié, chez les Muyscas de l'Amérique, et dont les traces antiques se montrent également, soit dans l'arithmétique sexagésimale des Grecs et de Ptolémée, soit dans notre division actuelle du degré en 60', 60", 60"", etc. »

Nous aurions pu prendre à la même source bien d'autres observations très-judicieuses et fort intéressantes, mais les conséquences nous paraissent moins bien déduites. Nous nous contenterons de signaler l'ouvrage aux curieux.

Nous avons d'ailleurs des preuves si nombreuses, que nous ne pouvons les enregistrer toutes, tant la vérité de l'origine unique du genre humain se fait jour de toutes parts.

II.

LA DIRECTION DES MIGRATIONS DE TOUS LES PEUPLES ATTESTE UN BERCEAU UNIQUE DU GENRE HUMAIN.

Tout ce qui précède acquiert une nouvelle force quand on suit le mouvement et les migrations des peuples au début de l'histoire.

Tous les historiens sérieux, tous les monuments nous disent que c'est au centre de l'Asie que les fleuves des nations ont pris naissance, et de là se sont divisés jusqu'aux extrémités de la terre.

Bien des indices ont marqué la route suivie par les enfants de Japhet en-deçà et surtout au-delà de la mer Noire et de la mer Caspienne.

Cette étude ne fait que commencer, et, sans avoir dit son dernier mot, elle a déjà des données suffisantes pour rattacher toutes les nations de l'Europe au centre de l'Asie.

L'important ouvrage de M. Pictet, les Aryas primitifs, est une démonstration en règle de ce fait, et nous ne ferons aucun effort pour trouver d'autres preuves. Toute la race sémitique n'a aucun doute sur la même origine, et les pièces de conviction ne peuvent être récusées: nous passons donc aux Américains.

Voici les principales pièces qui attestent que l'Amérique a été peuplée par l'ancien monde :

« L'histoire toltèque », dit M. Domenech (Voyage pittoresque, pag. 22), est la première dans l'ordre des annales américaines dont les fondements sont admis avec quelque certitude par les écrivains qui

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