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à Tugny.

Trugny.

10 liv.

Tainy (Tagnon ?).

16 liv.

Château du seigneur.. La Ste Vierge
Maison Baudelot - Che- Saint Eloi

PRÉSENTATEURS.

Chapitre Notre-Dame.

Le seigneur du lieu.
Le seigneur du lieu.
. Le seigneur

. Le Comte.

Prieur de Novy.
Mgr de Reims.
Prieur de Novy.
Au choix de Mgr de
Reims.

De même.

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De même.

naumont, finage de Thugnv.

Plutôt Tenav. chez le seigneur d'I

Léproserie du Châtelet.

valier.

100 sols

Le Châtelet

. Ste Marie-Magdne

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Acy (Marie-Madeleine de 10 liv.

Château du lieu.

La Ste Vierge

Romance ?).

Puiseux

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La Chapellerie ou N.-D.

13 liv.

Resson.

d'Arson (Resson?)

S. Michel d'Ars.-le-Fêtu.

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8 liv. Resson.

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Le seigneur du lieu.

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Avençon

30 liv.

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Regnicourt.

12 liv.

Juniville-la-Petite.

40 liv.

Abbaye de Mouzon.

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Saint-Nicaise.

Saint-Remi.

Chapelle de Saint-Symphorien.

Chapelle Notre-Dame.

Archidiacre de Reims.

Au choix de Mgr et archid. de Reims. Archidiacre de Reims.

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Les Pouillés imprimés du xvie et du XVIIe siècle fourmillent d'inexactitudes : le peu de confiance qu'ils méritent nous a déterminé à n'en donner aucun ici.

CHAPITRE VI.

Droits seigneuriaux.

1o Etat des personnes et des propriétés au XIIe siècle; affran

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1o. La charte de Raoul le Vert, qui confirmait en 1123 les possessions de St-Denis, énumère « la terre, les moulins, l'eau, les domestiques et servantes, que le comte Hugues de Rethel a donnés à cette abbaye, et le tout situé à Bergnicourt (1). Celle de 1196, par laquelle Manassès II concède au même St-Denis le moulin supérieur et celui de la Pontolie, transporte aussi à l'abbé la propriété du garde-moulin et du chasse-collées. Au commencement du XIIe siècle, les habitants d'une terre en suivaient encore le sort; les serfs ne dépendaient plus de l'arbitraire des hommes, mais, en devenant les agents de la production, ils étaient liés à ses établissements et à la culture, qui avaient besoin d'eux et qui assuraient leur existence. Mais d'abord associés dans une sorte d'existence commune avec les propriétaires, les ouvriers acquirent avec le temps des griefs et des intérêts opposés à ceux des seigneurs. Bien que ces artisans eussent droit à une bonne part de leurs produits, leurs propriétés étaient encore la chose des ducs et des com

(1) Varin, t. I, p. 274.

(2) V. chap. XII, § lle Coutume.

tes. Ainsi, la première charte octroyée aux habitants de Rethel et qui ne fut modifiée qu'en 1253, donnait au comte le droit de a penre ou faire penre lor bled, lor foin, lor biens et lor bestes, dont il ne rendoit que les cuirs. >>

L'esprit public, imprégné de christianisme, réclama impérieusement l'abolition d'un régime si peu en harmonie avec l'Evangile et l'état primitif de l'homme. Au-dessus de toutes les causes qui amenèrent la chute du système féodal, il faut placer l'institution des communes. Dès le début du XIIe siècle, la Champagne s'associa largement au mouvement communal. Limitée d'abord à certaines classes de la société, cette révolution sociale s'étendit rapidement à toutes. les conditions. La taille à merci fut supprimée et convertie en une imposition déterminée; des redevances pécuniaires remplacent les droits vexatoires et personnels; la hiérarchie des tribunaux, les justices royales et les états-généraux s'organisent; des coutumes sont données aux pays (2); les gens de condition servile acquièrent la sûreté pour leurs corps, la propriété pleine de leurs biens, le droit d'abonnement pour toutes les redevances, celui de se choisir des juges parmi eux, de s'associer et de s'armer au besoin contre les seigneurs. Le comle Gaucher reconnaît ces droits aux habitants de Rethel dans la seconde charte qu'il leur accorda en 1253. En même temps que les seigneurs comprenaient que leurs intérêts étaient liés à la justice, à la modération et à une bonne administration, le pouvoir royal, qui gagnait en force ce que perdait leur puissance, favorisait cette émancipation, et il fut souvent l'arbitre entre les communes naissantes et les juridictions

féodales croulantes. C'est ainsi que les gens du roi forcèrent Jean, seigneur du Châtelet, de restituer les bestiaux qu'il avait enlevés aux habitants d'Isles. Forcés, en bas et en haut, d'adoucir le joug de la servitude et craignant de voir leurs terres abandonnées par leurs hommes, les seigneurs entrèrent en pourparlers avec ceux-ci. De ces débats sortirent des compromis où le seigneur cède de ses anciennes exigences, et les habitants promettent de lui payer telles et telles redevances bien moins onéreuses. C'étaient les chartes communales.

Toutefois, dirons-nous avec l'abbé Defourny, il ne serait pas exact de croire que ce fut partout par une révolution violente que les communes de France parvinrent à s'affranchir et à arracher des chartes à leur suzerain. L'histoire des troubles de certaines grandes communes, à l'occasion de leurs libertés, n'est qu'un accident. Les plus méchants princes subissaient l'influence du christianisme et étaient obligés d'y céder. » La célèbre loi de Vervins avait été octroyée en 1163 par Raoul de Coucy et adoptée par un grand nombre d'autres, parmi lesquels il faut ranger Hugues II, de Rethel. « Il était, observe le chroniqueur Camart, grandement amateur du soulagement des peuples; il osta plusieurs charges personnelles qui se levaient et les a commuées, selon leurs désirs, en prestation d'argent, volailles, grains plus tolérables; ce qui se voit par les chartes qu'il en a passées pour la Neuville-à-Maire en 1201, Saulces-aux-Bois en 1205, le Chêne-le-Populeux en 1206 et 1211, Lucquy en 1218 et d'autres lieux encore. » A cette liste nous ajouterons Corny-la-Ville, Novy, Barby, Sauville, Faissault, Faux, Omont, Amagne,

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