Imágenes de páginas
PDF
EPUB
[blocks in formation]

M. J.-B. D'OMALIUS D'HALLOY, directeur, président de l'Académie.

M. AD. QUETELET, secrétaire perpétuel.

Sont présents: MM. B.-C. Du Mortier, J.-S. Stas, L. de Koninck, P.-J. Van Beneden, Edm. de Selys Longchamps, le Vte B. du Bus, Th. Gluge, H. Nyst, L. Melsens, J. Liagre, F. Duprez, G. Dewalque, E. Quetelet, H. Maus, M. Gloesener, E. Candèze, F. Donny, Ch. Montigny, Steichen, E. Dupont, Éd. Morren, membres; E. Catalan, Ph. Gilbert, associés; Ed. Mailly, F. Folie, J. de Tilly, correspondants.

2me SÉRIE, TOME XXXIV.

30

CORRESPONDANCE.

M. le Ministre de l'intérieur remercie pour l'exemplaire du tome second du Livre du centième anniversaire de fondation, qui lui a été offert personnellement.

Le même haut fonctionnaire fait parvenir les dernières publications de la Société impériale russe de géographie, transmises par voie diplomatique.

MM. les questeurs du Sénat et de la Chambre des représentants adressent des cartes de tribune réservée pour la session législative actuelle.

- La Société des naturalistes de Zurich, la Société de physique de Berlin, l'Université de Tubingue, le Bureau de la recherche géologique de la Suède, remercient pour le dernier envoi de publications académiques et adressent leurs récents travaux.

La classe réserve, pour le Recueil annuel des phénomènes périodiques, les observations météorologiques faites à Gand pendant l'année 1871, par M. F. Duprez; les notes météorologiques pour Somergem, pendant le mois d'octobre 1872, par M. Vertriest; et le résumé météorologique pour Ostende, pendant le mois de novembre dernier, par M. Cavalier.

M. Morren fait hommage d'un exemplaire du Memo

randum des travaux de botanique de l'Académie (17721872), publié dans le tome second du Livre du centième anniversaire de fondation.

-Les travaux manuscrits suivants seront l'objet d'un

examen :

1° Carte géologique des calcaires devoniens de l'EntreSambre-et-Meuse, par M. J. Gosselet. Commissaires : MM. E. Dupont et d'Omalius;

2o Note rectificative présentée à la classe des lettres par M. H. Schuermans et renvoyée par celle-ci à la classe des sciences, relative à l'époque de l'érection des tumuli en Belgique. Commissaires MM. Dewalque et Éd. Dupont;

:

3° Sur une configuration singulière des taches de la planète Mars, par M. F. Terby. — Commissaires: MM. Duprez et E. Quetelet;

4° Théorèmes sur la courbe du quatrième ordre (suite), par M. L. Saltel. talan.

Commissaires: MM. Gilbert et Ca

ÉLECTIONS.

M. Nyst a été nommé membre de la commission spéciale des finances pour l'année 1875, en remplacement de M. Wesmael, décédé. La classe a renouvelé le mandat de MM. le vicomte du Bus, Gluge, Liagre et P.-J. Van Beneden, en qualité de membres de ladite commission.

RAPPORTS.

MM. Stas, de Koninck et Donny ont donné lecture de leurs rapports sur les trois communications de M. Melsens, concernant la préparation du chlorure de sulfuryle, la préparation de l'anhydride sulfureux, et le point d'ébulli tion et la tension de vapeur de l'anhydride sulfureux à 100 degrés.

Conformément aux conclusions favorables de ses rapporteurs, la classe vote l'impression des trois notes de M. Melsens.

Sur le second principe de la thermodynamique;
par Th. Belpaire.

Rapport de M. Folie,

« Le second principe fondamental de la théorie mécanique de la chaleur est célèbre dans l'histoire de la thermodynamique; il y a été introduit pour la première fois en 1850 par Clausius. Dans son premier mémoire (1) sur cette théorie, le célèbre physicien allemand expose les idées de S. Carnot, qui ont été développées analytiquement

(1) V. Théorie mécanique de la chaleur de R. CLAUSIUS, traduite de l'allemand par F. Folie, t. I; E. Lacroix, 1868.

.

par Clapeyron, et recherche ce qu'il y a dans ces idées de compatible avec le principe de Mayer.

Carnot avait posé en principe que pour que la chaleur engendre une force motrice, il faut qu'elle passe d'un corps chaud à un corps plus froid; que la quantité maximum de travail produite ne doit dépendre que de la quantité de chaleur transmise et des températures des deux corps extrêmes; mais que, du reste, il n'y a aucune quantité de chaleur perdue dans cette transmission.

Or Clausius a vu le premier qu'il était possible de maintenir la première partie de ce principe tout en abandonnant la seconde qui est en contradiction avec le principe de l'équivalence de la chaleur et du travail.

Et ce qui prouve que cette idée du savant allemand n'était pas tellement simple à découvrir, c'est que pendant longtemps des physiciens distingués ont nié son second principe fondamental, parce que sans doute ils le regardaient comme intimement lié à la théorie de Carnot sur la nature du calorique.

L'auteur du mémoire soumis à l'appréciation de la classe se propose, dans son travail, de démontrer d'une manière élémentaire ce second principe.

Jusqu'aujourd'hui les auteurs qui en ont donné des démonstrations de cette nature n'ont fait que reproduire en général celle de Clausius ou celle de Reech, qui reposent toutes deux sur ce postulat posé par Clausius, que la chaleur ne peut passer d'elle-même d'un corps froid à un corps plus chaud (1). Ce postulat est assez facile à admettre du moment où l'on se fait de la chaleur cette idée qu'elle consiste dans des vibrations moléculaires.

(1) V. loc. cit., pp. 55 et 310.

« AnteriorContinuar »