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Le Sénat adresse ses remercîments pour l'exemplaire

du tome XXXIX des Mémoires in-4° et du tome XXII des Mémoires in-8°, offerts à son président et à sa bibliothèque.

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Le Sénat et la Chambre des représentants adressent des cartes de tribune réservée pour la session législative actuelle. Remerciments.

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- M. le Ministre de la guerre offre deux exemplaires de la 3o partie du catalogue des accroissements de la bibliothèque du dépôt de la guerre. Remercîments.

-Les hommages suivants sont faits par divers membres :

1° Bronzes de Palestrine et de Grumento, brochure par M. J. Roulez; in-8°;

2o La Fraternité dans les lois, discours de M. Ch. Faider; in-8°;

5° Géographie et histoire des communes belges, 6 livraison, par M. Alph. Wauters; in-8°;

4° Dictionnaire d'étymologie française, nouvelle édition, par Aug. Scheler; in-8°.

La classe vote des remerciments aux auteurs de ces dons et décide l'impression, au Bulletin, d'une note de M. Wauters lue à l'occasion de la présentation de son ouvrage.

- MM. Le Roy et Nève sont nommés commissaires pour l'examen d'une note de M. le capitaine Verstraete, intitulée Sur l'origine rationnelle de la parole écrite et sur l'antiquité relative des premiers systèmes d'écriture.

CONCOURS DE 1875.

Deux mémoires, l'un écrit en français et portant pour devise: Quid verum atque decens curo (VIRGILE), l'autre écrit en flamand, avec l'inscription: Ik houd mij aan den dijk, ont été reçus en réponse à la question du concours littéraire de Stassart demandant une notice sur Antoine Van Dyck. Le terme fatal de ce concours expirait le 1er décembre.

La classe désigne, comme commissaire pour l'examen de ces mémoires, M. P. De Decker, auquel s'adjoindront les deux commissaires que nommera la classe des beauxarts, dans sa séance du 5 décembre.

Deux mémoires, en français, le premier portant pour devise Histoire vient du mot grec Torop qui signifie juge, le second: Je l'ai empreins, bien en aviengne (Devise de Charles le Téméraire), ont déjà été reçus en réponse à la 3o question du concours de la classe pour 1873, demandant une appréciation du règne de Charles le Téméraire. Le terme fatal de ce concours n'expire que le 1er février de l'année prochaine.

La nomination des commissaires est ajournée jusqu'après la date susdite.

ÉLECTIONS.

La classe renouvelle le mandat de MM. Chalon, Conscience, De Decker, Faider et Gachard comme membres de la commission spéciale des finances pour l'année 1873.

RAPPORTS.

MM. le baron de Witte, Wagener et Wauters donnent lecture de leurs rapports sur une note de M. Schuermans, relative à la question de savoir vers quelle époque les tumuli existants dans notre pays ont été érigés.

Conformément aux conclusions de ces rapports, le travail de M. Schuermans sera renvoyé à la classe des sciences, à laquelle il s'adresse plus spécialement.

La déesse Viradethis; - Inscriptions trouvées en Belgique, notes par M. H. Schuermans.

Rapport de M. le baron de Witte.

« Je viens de lire les deux notices envoyées à l'Académie par M. le conseiller H. Schuermans. La curieuse inscription en l'honneur de la déesse Viradethis a déjà été publiée dans le Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie (t. VII, p. 145 et suiv.). L'Académie, dans sa

séance du 7 octobre dernier, a décidé que la notice sur les Matronae Cantrusteihiae, adressée à la classe des lettres par M. Schuermans, ne serait pas imprimée dans son Bulletin mensuel, par la raison que l'inscription qui mentionne ces déesses se trouve déjà publiée ailleurs. Il me semble que le travail du savant archéologue liégeois sur la déesse Viradethis rentre dans les mêmes conditions. Le Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie a donné une note de M. Schuermans, note dans laquelle on retrouve les mêmes observations répétées ici; il n'y a de nouveau qu'un rapprochement très-hasardé, à mon avis, entre le nom de la déesse locale Viradethis et un dieu indien nommé Viradha.

Inscriptions

Quant à la seconde notice intitulée trouvées en Belgique, elle offre certainement de l'intérêt. On y trouve réunis un grand nombre de documents et de détails sur le symbole que l'auteur désigne sous le nom de croix cramponnée. Mais ces recherches sont très-incomplètes. Il serait à désirer que M. Schuermans revît son travail avec soin, qu'il en fit disparaître aussi certaines expressions; la note 3 du premier feuillet devrait être supprimée.

Les inscriptions de Juslenville ont déjà été publiées dans le Bulletin archéologique liégeois, t. X, p. 51 et suiv. L'auteur lui-même dit que la notice adressée à l'Académie n'est autre chose qu'une « discussion résumée. »

Rapport de M. A. Wagener.

Sous le titre d'Inscriptions romaines trouvées en Belgique, M. le conseiller Schuermans a fait parvenir à l'Académie deux fragments d'inscriptions latines découverts à Juslenville, près de Spa, dont l'un se compose de sept et l'autre de huit lettres.

Le premier de ces fragments est surmonté d'une croix que M. Schuermans appelle cramponnée; le second est suivi d'une feuille cordiforme.

Ces deux inscriptions, de l'aveu du savant archéologue liégeois, ne permettent guère une restitution quelque peu plausible, et tout l'intérêt qu'elles peuvent présenter se résume dans la croix cramponnée et dans la feuille cordiforme qu'on y voit figurées. Aussi M. Schuermans, pour donner plus d'intérêt à sa communication, a-t-il cru nécessaire de revenir en détail sur une autre inscription de Juslenville, qui a été longuement discutée en 1870, par MM. Stan. Bormans, Buckens et Schuermans, dans le Bulletin archéologique liégeois, et peu de temps après par le docteur F. X. Krause dans les Jahrbücher des Vereins von Alterthumsfreunden im Rheinlande (liv. L et LI, pp. 302 et suiv.).

C'est le résumé de cette discussion, « renforcé de quelques arguments nouveaux, » qui forme la partie essentielle de la notice de M. Schuermans. J'ai lu attentivement tout ce qui a été écrit à ce sujet dans les deux publications précitées, et s'il est vrai de dire que l'archéologue liégeois a présenté quelques raisons nouvelles en faveur de sa thèse, thèse à laquelle, pour ma part, je me rallie sans hésitation, ces raisons ne me paraissent pas néanmoins assez importantes pour justifier la reproduction dans le

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