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» Vaarwel, Snellaert, in naam uwer medeleden der koninklijke Akademie!

» Vaarwel, betreurde broeder, in naam van het Dietsche land; rust zacht in den grond, dien gij als een liefderijke zoon trouw hebt bemind en manmoedig hebt verdedigd! >>

RAPPORTS.

Het geslacht der Artevelden in de viertiende eeuw en de Nalatenschap van Philip Van Artevelde, door Frans De Potter.

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On se souvient sans doute que dans la séance du 9 octobre 1871, la classe reçut deux mémoires, l'un Sur l'héritage de Philippe d'Artevelde, et l'autre Sur la généalogie de sa maison, que M. Frans De Potter avait présentés et que, d'après le rapport de ses commissaires, l'Académie avait jugés dignes d'être imprimés dans sa collection des travaux in-8°. L'auteur, par un amour de l'exactitude qu'on ne saurait assez louer, a revu son travail avec l'attention la plus consciencieuse et nous renvoie les deux mémoires ainsi amendés, pour en faire une impression secundis curis, comme disaient nos ancêtres.

Nous croyons avoir donné aux premières dissertations les éloges qui leur étaient dus pour le fond, comme pour la forme; que dire de ces annotations qui, tout en corri

geant quelques erreurs légères et si faciles à commettre dans un ouvrage de ce genre (1), surtout dans le traité de généalogie, nous offrent des faits nouveaux et curieux en assez grand nombre? elles seront utilement mises au jour, nous paraît-il. Tout ce qui regarde des personnages, comme les deux Artevelde, intéresse le pays.

On n'exigera pas de nous sans doute une analyse d'un ouvrage de cette nature, ou la vérification des faits qu'il

avance.

Le mémoire sur l'héritage de Philippe mérite cependant la préférence.

Rapport de M. Snellaert.

Les deux mémoires de M. Frans De Potter jugés dignes d'être insérés dans les recueils de l'Académie, étaient déjà imprimés lorsque l'auteur remarqua que les. copies sur lesquelles il avait fait en partie son travail étaient loin d'être exactes. Le document relatif à la succession de Philippe d'Artevelde avait conduit spécialement à des conclusions concernant la mort du chef flamand, diamétralement opposées aux récits de la plupart des historiens. La copie faisait dire au document que Philippe était mort dans un hôtel, où se trouvait une quantité de vin à lui appartenant, tandis que le document parle du vin de Philippe inventorié à la mort du Gantois.

(1) On avait donné à l'auteur des copies certifiées exactes par feu M. Hye-Schoulert, mais un examen plus attentif prouva que cette attestation avait été donnée très-légèrement.

A sa demande, qui proposa de payer les frais de la réimpression, la classe retourna à l'auteur son travail pour le revoir et faire cadrer le tout texte et conclusions.

Une fois remis à la tâche, l'auteur ne s'est pas tenu de reviser un seul document, mais il a soumis toutes les pièces à une collation que nous pouvons croire scrupuleuse. Il est entré dans quelques détails pour éloigner de lui tout soupçon d'avoir été pris à la légère par quelque falsificateur concernant l'arbre généalogique des Artevelde au sujet duquel nous avions fait nos réserves.

Je suis d'avis que le travail de M. De Potter soit inséré dans les Mémoires de l'Académie.

En même temps que l'ouvrage précédent nous fut retourné par l'auteur, la classe reçut de M. Julius Vuylsteke, membre du conseil communal de Gand, une critique de ce travail portant pour titre Aenteekeningen op de twee opstellen van den heer Frans De Potter, enz.

La classe devait être plus ou moins étonnée de recevoir la critique d'un ouvrage qui n'était pas encore publié par l'Académie, et dont le public avait à peine connaissance par la distribution prématurée de quelques tirés à part. Ces annotations, occupant 34 pages, laissent supposer que l'auteur préparait un travail sur le même sujet que M. De Potter a présenté à l'Académie, et que les documents utilisés par son devancier étaient également en sa possession. Aussi rencontrons-nous ordinairement une observation de l'un où il y a une correction de l'autre, de manière que la critique tombe devant le redressement de la faute.

Les annotations prises à la hâte, ce qui se démontre par les nombreuses radiations et les additions, sont défigurées par des expressions inconvenantes au plus haut degré. 2me SÉRIE, TOME XXXIV.

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Nous devons nous attendre à un redoublement d'investigations au sujet des Artevelde. La perspicacité et l'imagination trouvent égale matière d'activité dans la généalogie. De plus, on voit par une phrase dans le travail de M. De Potter, que des documents inconnus jusqu'ici qu'on vient de lui désigner ont été récemment découverts dans les archives de Bruges, mais il n'en a pas fait usage par discrétion, jugeant à bon droit qu'une découverte est entre coopérateurs envisagée comme étant une propriété. »

Rapport de M. H. Conscience.

« M. De Potter reconnaît qu'il a rédigé ses deux premières notices, un peu à la hâte, sur des copies de documents, faites par des personnes connues et réputées capables.

Dès que son attention eut été appelée sur les nombreuses fautes, dont fourmillaient les pièces par lui produites, l'auteur s'empressa de se rendre aux Archives de la ville de Gand, pour y prendre avec le plus grand soin des copies exactes des documents originaux.

C'est au moyen de celles-ci qu'il a remanié et corrigé son double travail.

Si l'origine douteuse de la généalogie des Van Artevelde et les lacunes et les points contestables de ce document sont de nature à nous faire hésiter à accorder notre patronage à la première des deux nouvelles notices de M. De Potter, par l'insertion dans les Mémoires de l'Académie, la classe peut ne considérer cette insertion que comme un moyen de soumettre à l'examen et aux investigations des

savants un document et une question qui offrent un grand intérêt pour notre histoire nationale.

C'est dans ce sens que j'émets l'avis qu'il y a lieu d'autoriser l'impression dans les mémoires in-8° des deux nouvelles notices de M. De Potter. »

Conformément aux conelusions de ses trois rapporteurs, la classe a décidé l'impression des deux nouvelles notices de M. Fr. De Potter dans le recueil in-8° des mémoires.

Un voyage au treizième siècle,

notice par Ém. Varenbergh.

Rapport de M. Steur.

M. Varenbergh, en écrivant la notice intitulée: Un voyage au treizième siècle, a été extrêmement sobre d'observations. Nous chercherons à imiter son exemple, mais il faut pourtant que nous en disions quelques mots, puisque la Compagnie nous a chargé, mon honorable collègue M. de Borchgrave et moi, d'en faire un rapport.

Ce que M. Varenbergh appelle un voyage au treizième siècle n'est, il faut bien le dire, qu'un compte de frais. rendu de clerc à maître à la suite d'un voyage de messires Guillaume de Mortagne, Jean de Menin et Jean de Baronaige, tous grands seigneurs de l'époque, accompagnés de leurs varlets et d'un receveur ou comptable, qui reçoit 22 livres de gros au départ.

La caravane (car nous n'osons pas lui donner le nom de mission diplomatique) quitte la capitale de la Flandre le 29 octobre 1290,- et s'avance vers la ville de Nurem

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