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in deciderlo proviene dalla natura stessa della cosa, e dalla mole pressochè immensa delle carte che lo riguardano. Tostocchè sia terminato il lavoro, affretterassi il Santo Padre di darvi l'ultima mano, pronunziando in seguito l' apostolica sua decisione, e rendendola nota nelle debite forme, acciò serva di norma sicura a tutt'i fedeli della Francia.

.CDV.

MET DE GREGORIO

A Mgr CATANEO, VOTANTE DELLA SEGNATURA, A ROMA.

De Charitate S. Sedis erga Gallos, vol. 23.

Firenze, 6 febbrajo 1802.

Monsignore mio pregiatissimo e padrone,

Ella ha tutto il diritto alla riconoscenza mia e di Mgre de Vence, senza che si dia ulteriore pensiere per combinare quanto si desiderava a favore del povero abbate de Pontevès, perchè Domine Dio ha disposto che non avesse più bisogno di noi, con averlo a se richiamato con una penosa malatia, che ha sofferta con vera esemplarità cristiana, e che ha terminata con la morte incontrata con la tranquillità de' giusti. Io non so se il buon vescovo de Vence saprà questa per lui dolorosa perdita di un parente che molto amava, e non vorrei essere il primo a scriverlene, nel timore di non sapergli dare in buona maniera un si tristo annunzio. Quindi prego lei, che sa far tutto bene, di scoprire s' egli è già inteso della morte del buon Pontevès, che sia in gloria, e, nel caso che non la sappia, supplica per me a questo atto de carità cristiana, partecipandogliela come crederà meglio, e facendolene le mie sincere condoglianze.

Le do ottime notizie della sua signora sorella; la ringrazio della bontà che ha per me, e mi raccomando alla continuazione della medesima, assicurandola che io nulla più ambisco che le occasioni di comprovarle coi fatti la somma stima ed il sincero attaccamento con cui mi fo pregio di rassegnarmi

Di Lei, venerabilissimo Monsig. mio,

Devotissimo ed obbligatissimo servitore vero ed amico,
EMANUELE DE Gregorio.

CDVI.

L'ABBÉ REY

AU CARDINAL CONSALVI.

Eminenza reverendissima,

Perugia, 1 ottobre 1802.

Da alcuni emigrati sacerdoti francesi si avanzò una lettera nel novembre dello scorso anno all' Eminenza Vostra reverendissima, nella quale si dimandava consiglio sulla comune determinazione di ritornare in seno alla patria, ai congiunti, agli amici. L'Eminenza Vestra si degnò graziosamente rispondere esser d'uopo di pazientare anche di più. Ora però sembra a me, e ad altri miei amici e socii nelle stesse calamità, che sia giunta non solo l'opportunità di ritornare, ma di più, che la cura di quelle anime, che l'eterno pastore ha affidata a ciascun di noi, ci oblighi precisamente ad un tal passo. Oltredichè i respettivi parenti e figli in Gesù Cristo con replicate e caldissime istanze ci richiamano, e ci assicurano della nostra tranquillità sull'esempio di altri sacerdoti che sono ritornati alle proprie parocchie, e che ora pacificamente esercitano le pastorali funzioni. Non ostante però tutto ciò, noi, temendo di compromettere nuovamente o la coscienza, o la vita (per salvare le quali abbiamo affrontato i più grandi pericoli), non ci siamo determinati a ritornare senza prima sentire l'oracolo dell' Eminenza Vostra reverendissima, che ci assicuri potersi effettuare il divisato ritorno senza il temuto pericolo; ed in supposizione che l'Eminenza Vostra ci determini, e ci comandi il ritorno, le rappresentiamo che i disastri e le critiche combinazioni del longo viaggio ci renderanno gravosa, e bene spesso impossibile la recita del divino uffizio: supplico perciò umilmente l'Eminenza Vostra reverendissima a voler commutare la recita del detto divino uffizio colla recita del piccolo uffizio della B. Vergine per il tempo di questo viaggio, a me e ad altri sei o sette de' miei compagni. Se l'Eminenza Vostra reverendissima si degnerà abbassarmi una tal risposta ad una tal grazia, potrò chiamarmi intieramente fortunato,

siccome egualmente lo sono potendomi dire con pienezza di

sommissione e rispetto

Dell' Eminenza Vostra reverendissima

Affectuosissimo, devotissimo, obligatissimo servitore,

ALESSIO REY,

Paroco francese.

CDVII.

LES ÉVÊQUES FRANÇAIS RÉFUGIÉS EN SUISSE

A MS CALEPPI, A ROME.

De Charitate S. Sedis erga Gallos, vol. 35.

Soleure en Suisse, 18 février 1793.

Les prêtres français, Monseigneur, que Sa Sainteté a daigné recevoir dans ses Etats se sont empressés de nous instruire des bontés dont vous les honorez, et des peines que vous avez prises et que vous ne cessez de prendre pour les placer et pourvoir à leur subsistance: nous partageons bien sincèrement la juste reconnaissance de ces prêtres fidèles; nous regardons comme fait à nous-mêmes tout ce qu'on fait pour nos dignes coopérateurs persécutés avec nous, souffrants pour la même cause, et nous sentons vivement le prix de la protection que vous leur accordez. Vous avez acquis des droits éternels à la gratitude de l'Église de France, et son clergé se rappellera toujours avec attendrissement votre bienveillance et vos vertus.

Veuillez, Monseigneur, nous mettre aux pieds de Sa Sainteté et lui offrir l'hommage de notre profond respect, de notre entière soumission, de notre piété filiale et de notre immortelle reconnaissance. A Sa Sainteté et sous ses ordres, nous ne cesserons de combattre avec zèle pour la cause qu'il défend avec autant de courage que de gloire; nous savons que c'est faire des vœux pour la religion que d'en faire pour lui.

On assure que la flotte française qui menaçait les États de Sa Sainteté a été battue par la tempête et dispersée; qu'un grand nombre de ses vaisseaux a péri. Si cet événement est vrai, nous devons y reconnaître le doigt de Dieu, et ce doit être pour

nous un nouveau motif d'espérer que la Providence n'abandonnera pas notre malheureuse patrie, et que nous jouirons encore du bonheur d'y voir notre sainte religion y reprendre son pre

mier éclat.

Nous avons l'honneur d'être, avec les sentiments les plus sincères d'estime, de vénération et de reconnaissance, Monseigneur, vos très-humbles et très-obéissants serviteurs, les évêques réunis à Soleure, en Suisse.

C. J. DE FRANCHet de Ram, évêque de Rosy.

J. DE LA FERRONNAYS, évêque de Lizieux.
-M. C. IS. DE MERCY, évêque de Luçon.
J. L. DUSSON BONNAC, évêque d'Agen.

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Une lettre de Fribourg, du 26 septembre, nous trace le tableau le plus déchirant de la misère des prêtres français dispersés dans la Suisse. La longueur inattendue de leur exil a épuisé toutes leurs ressources. Le siége de Lyon, la cruelle inquisition des lettres, la tyrannique interception de toute communication, les privent, depuis plusieurs mois, de tout secours, et même de l'espérance prochaine d'en recevoir (1). Comment vivent-ils donc ? Les uns s'adonnent aux métiers les plus pénibles et les plus rebutants; les autres, épars dans les campagnes, partagent avec le paysan ses aliments grossiers, arrosés de leurs sueurs. Heureux encore! heureux ceux qui peuvent se les procurer! Un pain dur et noir, et tout au plus quelques légumes, voilà leur nourriture:

(1) La reddition de Lyon, la seconde invasion de la Savoie, reculent cette espérance, et prolongeront leurs malheurs.

une eau roussâtre, exprimée des bourgeons du sapin, voilà leur boisson. Ce pain même, ce pain est si rare, si cher dans ces contrées, que, pour en diminuer la consommation, les religieux de la Trappe transplantés à la Val-Sainte, ces hommes, qui semblent avoir oublié qu'ils avaient un corps, ne se nourrissent plus que de lait caillé. Cependant, malgré cette disette extrême, la ferme confiance de ces bons pères dans la Providence vient d'admettre six de nos confrères infortunés à faire leur noviciat à cette rude école. Vous ne serez plus étonnés mais attendris de ces détails, en apprenant qu'une surface au plus de quinze lieues, le canton de Fribourg, contient et nourrit seul près de quatre mille ecclésiastiques français.

O mon Dieu! qu'avons-nous donc fait de plus, nous autres, si bien accueillis en Italie, qu'avons-nous donc fait, pour être, dans ces temps de ta colère, les enfants de ta prédilection! Comment avons-nous mérité plus que nos infortunés confrères un asile plus heureux dans une terre plus hospitalière ? Quels étaient nos droits exclusifs à la bonté paternelle du souverain Pontife, de l'immortel Pie VI? Étions-nous plus dignes des bienfaits de tant de cardinaux compatissants, de tant de seigneurs généreux, de tant de religieux vraiment charitables? Eh! à quoi n'a-t-il pas tenu, l'année dernière, à cette même époque, que la plupart d'entre nous ne se réfugiassent en Suisse! Notre sort serait donc aussi dur, et peut-être plus misérable : avec quelles actions de grâce ne bénirions-nous pas la main qui viendrait à notre secours!

Vous l'avouerez, chers confrères, la Providence nous a tous dispersés à son gré sur la surface du globe; c'est elle qui a dirigé notre marche, c'est elle qui a fixé notre séjour. A notre sortie de France, nous nous sommes tous abandonnés à sa conduite. Sans doute elle avait ses intentions en nous distribuant à tous un sort si différent? ne serait-ce point lui manquer de reconnaissance! Ne serait-ce point contrarier ses vues, si celui qu'elle a plus abondamment pourvu ne venait au secours de son frère moins favorablement traité? L'irréligion a prétendu nous reporter aux temps des Apôtres : entre les premiers fidèles tout était commun; pourquoi, après avoir imité l'inébranlable fermeté de nos pères dans la foi, n'imiterions-nous pas aussi leur fraternelle

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