Mémoires tirés des papiers d'un homme d'état sur les causes secrètes qui ont déterminé la politique des cabinets dans la guerre de la révolution ; depuis 1792 jusqu'en 1815: 5

Portada
Ponthieu, 1832 - 536 páginas

Dentro del libro

Páginas seleccionadas

Otras ediciones - Ver todas

Términos y frases comunes

Pasajes populares

Página 444 - Les temps ne sont pas éloignés où nous sentirons que, pour détruire véritablement l'Angleterre, il faut nous emparer de l'Egypte» Le vaste empire ottoman, qui périt tous les jours, nous met dans l'obligation de penser de bonne heure à prendre des moyens pour conserver notre commerce du Levant.
Página 267 - Que vais-je devenir, mon général? Je. l'ignore. » J'ai recours à vos bontés :j'attends tout de vous. » Une ambassade m'épargnerait le désagrément de » rentrer en France de quelque temps. Je ne dois » plus servir : je n'ai rien à me reprocher, il est » vrai; mais l'opinion publique Enfin je me » jette dans vos bras et n'entre pas dans d'autres » détails qui me navrent le cœur.
Página 467 - guerre, de la marine et des finances, sont pré» venus de se conformer aux instructions que » vous leur transmettrez sur ce point important » dont votre patriotisme a le secret, et dont le » directoire ne pouvait mieux confier le succès » qu'à votre génie et à votre amour pour la vraie
Página 462 - Malte dont il voulait reconnaître les côtes ; il fit entrer dans le port un de ses vaisseaux qui avait besoin de réparations, et auquel le grand-maître , les baillis et l'ordre entier s'empressèrent de donner des secours de toute espèce. Pendant huit jours l'escadre sonda toute la côte, et reconnut les points où il était possible d'opérer des débarquemens. Cependant tout le mois de février s'était passé dans la même incertitude au sein du gouvernement et dans le secret de ses délibérations,...
Página 494 - Thugut qu'au moment où il lui écrit, une populace fanatique ose former un attroupement devant la porte de son habitation. Les motifs qui animent ces attroupés, ne peuvent pas être l'objet du plus léger doute, puisque plusieurs pierres ont été lancées contre les fenêtres de la maison qu'occupe l'ambassadeur. Profondément indigné de tant d'insolence, il prie M. de Thugut...
Página 8 - Recevez-en mon compliment de cœur, mon général ; les expressions manquent pour vous dire tout ce qu'on voudrait en ce moment. Le Directoire est content, le public enchanté. Tout est au mieux. « On aura peut-être quelques criailleries d'Italiens ; mais c'est égal. Adieu, général pacificateur! Adieu : amitié, admiration, respect, reconnaissance; on ne sait où s'arrêter dans cette énumération.
Página 210 - Une compagnie de fusiliers avait suivi les cavaliers de près; je la trouvai en partie, s'avançant dans mon palais, dans les vestibules. A mon aspect, elle s'arrêta. Je demandai le chef ; il était caché dans les rangs ; je ne pus pas le distinguer. Je demandai à cette troupe, par quel ordre elle était entrée dans la juridiction de France ? Je lui enjoignis de se retirer. Elle recula alors quelques pas. Je crus avoir réussi de ce côté-là.
Página 222 - L'art ici consiste à gagner quelques marches, de sorte que, lorsque le roi de Naples s'apercevra que votre projet est d'arriver à Rome, il ne soit plus à temps de vous prévenir. Lorsque vous vous trouverez à deux journées de Rome , vous menacerez alors le Pape et tous les membres du Gouvernement qui se sont rendus coupables de plus grand de tous les crimes, afin de leur inspirer l'épouvante et de les faire fuir.
Página 480 - ... constitutionnel ; il savait que Bonaparte s'était montré disposé à marcher sur Paris à cette époque avec une partie de son armée, et depuis il avait acquis la certitude qu'en signant la paix , ce général avait eu des motifs personnels d'ambition; qu'il était convenu avec Cobentzl du congrès à Rastadt dont il serait le président ; qu'il y aurait une armée rassemblée sur les côtes de l'Océan en apparence pour marcher contre l'Angleterre, mais en réalité pour marcher sur Paris...
Página 180 - ... quelques instans , et l'on n'a procédé contre eux qu'après que le citoyen Cacault eut déclaré que les certificats des commissaires prouvaient pour le passé et non pour l'avenir; qu'ils ne pouvaient d'aucune manière être regardés comme des actes de garantie pour des faits ignorés et absolument étrangers aux commissaires et à tout autre individu français.

Información bibliográfica