Les femmes savantes: comédie /par Molière, with grammatical and explanatory notes by Antonin Roche, Volumen2Hachette et cie, 1886 - 94 páginas |
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... tremblants . Mes maux m'ont affaibli plus encor que mes ans . ( En s'asseyant . ) Suis - je libre en effet ? ZAÏRE . Oui , seigneur , oui , vous l'êtes . CHATILLON . Vous vivez , vous calmez nos douleurs inquiètes 30 ZAÏRE .
... tremblants . Mes maux m'ont affaibli plus encor que mes ans . ( En s'asseyant . ) Suis - je libre en effet ? ZAÏRE . Oui , seigneur , oui , vous l'êtes . CHATILLON . Vous vivez , vous calmez nos douleurs inquiètes 30 ZAÏRE .
Página 31
... douleurs inquiètes . Tous nos tristes chrétiens ... LUSIGNAN . O jour ! ô douce voix ! Chatillon , c'est donc vous ? c'est vous que je revois ! Martyr , ainsi que moi , de la foi de nos pères , Le Dieu que nous servons finit - il nos ...
... douleurs inquiètes . Tous nos tristes chrétiens ... LUSIGNAN . O jour ! ô douce voix ! Chatillon , c'est donc vous ? c'est vous que je revois ! Martyr , ainsi que moi , de la foi de nos pères , Le Dieu que nous servons finit - il nos ...
Página 47
... douleur ! OROSMANE . Venez . ZAÏRE . Où me cacher ? OROSMANE . Que dites - vous ? ZAÏRE . Seigneur ! OROSMANE . Donnez - moi votre main ; daignez , belle Zaïre ... ZAÏRE . Dieu de mon père , hélas ! que pourrai - je lui dire ? OROSMANE ...
... douleur ! OROSMANE . Venez . ZAÏRE . Où me cacher ? OROSMANE . Que dites - vous ? ZAÏRE . Seigneur ! OROSMANE . Donnez - moi votre main ; daignez , belle Zaïre ... ZAÏRE . Dieu de mon père , hélas ! que pourrai - je lui dire ? OROSMANE ...
Página 48
... douleurs , Termine en ces moments sa vie et ses malheurs . OROSMANE . Eh bien ! quel intérêt si pressant et si tendre A ce vieillard chrétien votre cœur peut - il prendre ? Vous n'êtes point chrétienne ; élevée en ces lieux , Vous ...
... douleurs , Termine en ces moments sa vie et ses malheurs . OROSMANE . Eh bien ! quel intérêt si pressant et si tendre A ce vieillard chrétien votre cœur peut - il prendre ? Vous n'êtes point chrétienne ; élevée en ces lieux , Vous ...
Página 49
... douleur ... Non , j'oublie à la fois Et tout ce que je suis , et tout ce que je dois . Je ne puis soutenir cet aspect qui me tue . Je ne puis ... Ah ! souffrez que loin de votre vue , Seigneur , j'aille cacher mes larmes , mes ennuis ...
... douleur ... Non , j'oublie à la fois Et tout ce que je suis , et tout ce que je dois . Je ne puis soutenir cet aspect qui me tue . Je ne puis ... Ah ! souffrez que loin de votre vue , Seigneur , j'aille cacher mes larmes , mes ennuis ...
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Términos y frases comunes
aime Allez Allons AMAN amant âme amour ANDROMAQUE appas ARISTE ARMANDE ASAPH ASSUÉRUS BÉLISE bontés CÉPHISE charmes CHATILLON cher CHOEUR chrétiens CHRYSALE ciel CLÉONE CLITANDRE cœur CORASMIN Corneille courroux craint crime cruel d'Esther d'Hector Dieu dieux douleur ÉLISE encens enfin ennemis Épire époux esclave esprit ESTHER FATIME femme fille fils flamme French funeste fureur gloire Grecs haine Hector Hélas HENRIETTE HERMIONE heureux HYDASPE hymen ISRAÉLITE j'ai jamais jour Juifs KING WILLIAM STREET l'amour l'Épire l'ingrat larmes Latin lieux LUSIGNAN m'en madame main malheureux Mardochée MARTINE means mortel NÉRESTAN note on line ORESTE OROSMANE parler père perfide peuple PHILAMINTE PHOENIX pleurs PYLADE Pyrrhus qu'à Racine rois sais sang says SCÈNE VII secret seigneur sense sérail seul sœur soins Solyme songe sort soudan souffrir soupirs tendresse trahir trépas TRISSOTIN Troie trouble Troyens used VADIUS verb veut veux vœux vois word XVIIth yeux ZAÏRE
Pasajes populares
Página 71 - Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m'as fait parvenir...
Página 8 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Página 28 - Qui de ce mauvais air n'était point infectée, Et voilà qu'on la chasse avec un grand fracas, A cause qu'elle manque à parler Vaugelas. Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse, Car c'est comme j'ai dit, à vous que je m'adresse.
Página 57 - Je viens vous annoncer une grande nouvelle. Nous l'avons en dormant, Madame, échappé belle : Un monde près de nous a passé tout du long, Est chu tout au travers de notre tourbillon; Et s'il eût en chemin rencontré notre terre, Elle eût été brisée en morceaux comme verre.
Página 36 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ; C'est le sang de...
Página 25 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Página 58 - Et vous ne me cherchez que pour vous en vanter. Quoi ! sans que ni serment ni devoir vous retienne, Rechercher une Grecque, amant d'une Troyenne ; Me quitter, me reprendre, et retourner encor De la fille d'Hélène à la veuve d'Hector ; Couronner tour à tour l'esclave et la princesse ; Immoler Troie aux Grecs, au fils d'Hector la Grèce ! Tout cela part d'un cœur toujours maître de soi, D'un héros qui n'est point esclave de sa foi.
Página 15 - Non, non, d'un ennemi respecter la misère, Sauver des malheureux, rendre un fils à sa mère, De cent peuples pour lui combattre la rigueur, Sans me faire payer son salut de mon cœur, Malgré moi, s'il le faut, lui donner un asile : Seigneur, voilà des soins dignes du fils d'Achille.
Página 37 - Ce quoi qu'on die en dit beaucoup plus qu'il ne semble. Je ne sais pas , pour moi , si chacun me ressemble ; Mais j'entends là-dessous un million de mots.
Página 60 - Et même, en ce moment où ta bouche cruelle Vient si tranquillement m'annoncer le trépas, Ingrat, je doute encor si je ne t'aime pas. Mais, Seigneur, s'il le faut, si le ciel en colère Réserve à d'autres yeux la gloire de vous plaire.