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comme à nous-mesmes, et que avons en vous plénière confidence que ferez; et, avec ce, portez tel faveur à nostredit filz comme avez fait jusques à présent.

Et, quant à nous, nous procurerons, pendant nostredite absence, devers nostredit seigneur et père, et avec lesdits princes noz aliez, telle puissance de gens de guerre que, à l'ayde de Dieu et d'icelle puissance, avec aussi l'assistence de noz bons et léaulx subgectz de par deçà, nous viendrons au-dessus des tors et griefz que nous font noz malveillans vassaulx subgectz de Flandres et autres leurs adhérens, et ce à leur grande foule et dommaige; et ce bien brief (1).

Chiers et féaulx, chiers et bien amez, Nostre-Seigneur soit garde de vous. Donné en nostre ville d'Anvers, le xx1o jour de décembre, l'an ш et huyt.

DE WITTE.

MAXIUS

Suscription: A noz amez et féaulx, chiers et bien amez, les depputez des trois estas de nostre pays de Haynnau.

(1) Bien brief, dans peu de temps.

Original, aux archives de l'État, à Mons.

LXXIII.

MAXIMILIEN AUX ÉTATS DE HAINAUT.

Il les informe qu'il a consenti à tenir une journée à Arras, avec le roi de France, pour la pacification de leurs États respectifs. Il les charge en conséquence d'envoyer leurs députés à cette journée.

Berg-op-Zoom, 26 décembre 1488.

DE PAR LE ROY.

Révérendz pères en Dieu et chiers et bien amez, pour le grant désir que nous avons de venir à paix universelle de tous noz païs, et y tenir noz subgetz, meismes vous et autres qui par si long temps avez soustenu le faiz de la guerre, à nostre grant regret et desplaisir, nous sommes condescenduz de tenir une journée, à Arras, avec le roy de France ou ses commis, pour la pacifficacion du différend d'entre nous, de ceulx de Flandres, de messire Phelippe de Clèves et leurs adhérens à laquelle journée envoirons noz députez, moyennant, toutesvoies, que premièrement vous, pour la généralité de nostre païs de Haynnau, et aussi ceulx de nostre conté de Namur, soyent par le seigneur d'Esquerdes receuz à la paix de l'an ш** et deux, selon l'instruction que vous envoions avec cestes, et que nostre entendement estoit que ceulx de Lille deuissent avoir fait. Si voulons et vous mandons ordonner et députer de voz gens, pour, avec le seigneur de Molembais, auquel en escripvons, besoingnier, prendre et accepter avec ledit seigneur d'Esquerdes ladite paix de l'an m deux, en ensuivant ladite instruction, selon laquelle en sommes

contens et l'avons pour agréable, et non autrement, et sans plus avant vous eslargir de tenir parolles, fors en ladite paix de ш deux, et aussi pour eulx trouver à ladite journée d'Arras avec nosdits députez, touchant ladite paciffication, selon que cydessus est dit. Révérendz pères en Dieu, chiers et bien amez, Nostre-Seigneur soit garde de vous. Donné à Berghes-sur-leZoom, le xxvie jour de décembre ш vin, et de nostre règne le nie.

CONROY.

MAXIUS.

Suscription: A révérendz pères en Dieu et noz chiers et bien amez les prélaz et gens des trois estas de nostre païs et conté de Haynnau, et les députez de nostre ville de Valenchiennes.

Original, aux archives de l'État, à Mons.

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Chier et bien amé, nous avons présentement receu pluiseurs lettres du seigneur de Molembais, par lesquelles il nous advertit avoir eu nouvelle, et par le bailli de Hesdin certains pourparlez, pour ceulx de nostre païs de Haynnau et conté de Namur, adfin

d'estre receuz et comprins en la paix de l'an m** et deux, meismes selon certaine instruction que jà pièça avons envoyé audit seigneur de Molembais, dont vous envoions la copie cydedens enclose, qui est, comme verrez, ladite paix de l'an ш et deux, sans aucune particulière restrinction ou réservacion, et selon laquelle chose entendions lesdicts de Lille devoient avoir besoingnié, et non autrement. Et, avec ce, nous a envoyé certain escript à luy baillié par ledit bailli, adfin de tenir une journée à Arras avec le roy, ou ses commis, pour la pacifficacion du différend d'entre nous, messire Phelippe de Clèves, les Flamengs et leurs adhérens, entendans que illec devrions envoier noz députez, et pareillement ceulx de nostre païs de Haynnau et dudit Namur les leurs, nous donnans à congnoistre, par sesdites lettres, que, moiennant que vueillons acepter ladite journée d'Arras, qu'il espère faire venir ledit seigneur d'Esquerdes à ce qu'il recevra ceulx dudit Haynnau et Namur à ladite paix de l'an ш** et deux, selon ladite instruction, et sans aucune restrinction.

Sur quoy, chier et bien amé, nous faisons audit seigneur de Molembais nostre responce en effect telle: que, moiennant que ceulx de nosdits païs de Haynnau et Namur, et autres de noz pays que y vouldront adhérer, soyent receuz à ladite paix de l'an I et deux, en ensuivant icelle instruction, et sans plus ne moyns y entendre, il, avec le seigneur d'Esquerdes, prenne et acepte ladite journée d'Arras, auquel lieu nous envoirons nosdicts députez, et ceulx de Haynnau et Namur les leurs. Dont vous advertissons, et vous mandons faire assambler les estas de nostre païs de Haynnau, ausquelx escripvons (1), et, ces choses remonstrées, faire qu'ilz envoyent leurs députez par devers ledit S de Molembais, pour, par lui, conduire, avec ledit S d'Esquerdes, ladicte paix de l'an ш et deux, selon que cy-dessus est dit, et non autrement, et aussi pour

(1) Voy. la lettre précédente.

eulx trouver à ladite journée d'Arras avec nosdits députez. Si le vueillez ainsi faire. Donné en la ville de Berghes-sur-le-Zom, le.. jour de décembre ш viii.

CONROY.

MAXIUS

Suscription: A nostre amé et féal chevalier, conseillier, chambellan et grant bailli de Haynnau, le seigneur d'Aymeries et d'Authume.

Original, aux archives de l'État, à Mons.

LXXV.

RÉPONSE DE MAXIMILIEN AU GOUVERNEUR ET AUX ÉTATS DE LILLE (1).

Conditions auxquelles il consent que ceux de Lille, Louai et Orchies traitent avec le maréchal d'Esquerdes.

Sans date (décembre 1488).

Responce de par le roy des Romains, nostre seigneur, et de monseigneur l'Archiduc, son filz, sur les articles envoyés par mons" le gouverneur de Lille et ceux des estas de la chastellenie de Lille, Douay et Orchies, touchant le besoingnié de leurs députez qui ont esté à Béthune pour la confirmacion de la paix faicte en l'an шxx et deux.

Le Roy et mondit seigneur ont fait veoir en leur conseil lesdits articles, ensemble la minute des lettres que mons' d'Esquerdes, ma

(1) Cette réponse paraît être l'instruction mentionnée aux deux lettres précédentes.

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