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omme ulieden te conforteren ende bistand te doene. Ende, ten anderen, wy hebben eene surceanse van orloghen ghenomen metten coninc van Vranckerycke (1), voor eenighen tydt, by welken middele hy zal terstond doen vertrecken uut Brabant ende Vlaenderen alle zyne lieden van oirloghen; ende hopen by dese, midts der hulpe Gods, ulieden eenen heinde te doen hebben van de oirloghen, alzo wel in Vranckerycke, Brabant als in Vlaenderen, t'uwer eere ende consolacie, ende ter confusien van onsen wederspennigen ende rebellen ondersaten. Ghegheven in onser stad van Vrancfort, xxшen in julio, anno LXXXIX.

Copie du temps, aux archives de la ville d'Ypres.

XCII.

PHILIPPE DE CLÈVES AUX ÉCHEVINS DE GAND.

Il les engage à

Il leur envoie copie du traité fait à Francfort entre les deux rois. nommer des députés, pour remercier le roi de France de l'appui qu'il a donné à l'archiduc Philippe et à ses pays, et les prie d'avertir de ce qui se passe, tant ceux de Bruges et d'Ypres, que M. de la Gruthuse. La publication de la paix n'a pas eu lieu à Bruxelles, parce que les ambassadeurs de Brabant sont encore à Malines. Ceux de France sont attendus de jour en jour.

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Bruxelles, 1er août 1489.

Gheminde vrienden, ic late u weten dat ic terstond ontfan hebbe, bi eenen van den lieden van den ambassadeurs van den

Romains le fit, de plus, son lieutenant général en Flandre. Voyez les Archives ou Correspondance inédite de la maison d'Orange-Nassau, publiées par M. Groen van PrinsterER, t. I, 2e édition, p. 56* et suiv.

(1) Il s'agit ici du traité de Francfort, du 22 juillet 1489. Voy. DUMONT, Corps diplomatique, t. III, partie II, p. 237.

conync van Vranckerycke, brieven van den vorseiden ambassadeurs (1), inhoudende de conclusie van den payse die ghemaect heeft gheweest te Vrancfoort tusschen den tween coninghen ende den lande van Brabant ende Vlaenderen met hueren adherenten, daerof ic ulieden zende de copien, ende van den articlen daerin ghesloten ende gheaccordert, ten fine dat ghy up al wel letten wilt what ghedeputerde ghy daer te zendene hebt, ende by what matterien, daerin te vullen gheinstruiert, omme den conyne van Vranckeryc te bedanckene, alsoe betaemt, van der eere ende bistandichede die hy onsen natuerlycken heere ende prince ende zinen landen ghedaen heeft, ende wilt hierof terstond adverteren die van Brugge ende van Ypre, ende minen heere Vander Gruythuse, hemlieden de copie van dezen zendende. De publicacie en heeft hieraf niet ghedaen gheweest, mids dat de ambassadeurs van Brabant noch te Mechelen zyn, om de welck ic ghesonden hebbe hemlieden, ende den hertoghe van Zassen daeraf adverterende; ende verbede van daghe te daghe de voirseide ambassadeurs van Vranckerycke, die hier corts wesen zullen, zo my deze bode bi monde gheadverteert heeft ende gheseyt, t'welk ic ulieden ooc advertere, ten fine dat ghy up al vorsien zyt, ende dat wy Gode ende elcken dancken moghe, die u, beminde vrienden, bewaeren wille ende eendrachtelick in goeden payse onderhouden. Ghescreven te Brucelle, den eersten in oust ** IX.

Copie du temps, aux archives de la ville d'Ypres.

(1) Ces ambassadeurs lui avaient écrit le 23 juillet.

XCIII.

LE DUC ALBERT DE SAXE A PHILIPPE De clèves.

Il lui déclare qu'il fera cesser la guerre, quand ceux qui sont rebelles au Roi lui rendront l'obéissance qu'ils lui doivent.

Malines, 5 août 1489.

Messire Phelippe de Clèves, nous avons receu voz lettres et celle du seigneur d'Esquerdes y enclose, à vous escripte, par lesquelles voz lettres nous requiérez voz signiffier nostre intencion, meismement touchant l'abstinence et cession de guerre, affin que puissez faire le semblable par delà, etc. Sur quoy, quant les rebelles subgetz de monseigneur le roy des Romains et de nostre cousin l'Archiduc, son filz, en Flandres et Brabant, se remettront en l'obéissance qu'ilz leur doivent, nous cesserons et ferons cesser de toute guerre, selon que en avons charge et commandement de mondit seigneur le Roy. Et, en ce cas, monstrerons que avons autant ou plus de désier et affection à la paix et au bien des païs et subgetz de nostredit cousin l'Archiduc, que nul autre. Si nous signiffiez sur ce vostre response. Nous avons aussi fait response audit S' d'Esquerdes sur les lettres qu'il nous a nagaires escriptes, laquelle entendons ensuyr, aydant Nostre-Seigneur, qui vous ait en sa saincte garde. Escript à Malines, le ve jour d'aougst ** ix.

NUMAN.

Suscription: A messire Phelippe de Clèves, Sr de Winendale. Copie du temps, aux archives de la ville d'Ypres.

XCIV.

LE DUC ALBERT DE SAXE AU GRAND BAILLI DE

HAINAUT.

Convocation des états généraux, pour délibérer sur l'ordre à rétablir dans les monnaies. Il charge le bailli d'y faire envoyer des députés par les états de Hainaut.

Malines, 25 août 1489.

ALBRECHT, DUC de Saxsse, etc., Lieutenant général de monseigneur LE ROY DES ROMMAINS ET DE NOSTRE COUSIN, son filz, en LEURS PAYS DE PAR DEÇA.

Très-chier et bon amy, pour ce que désirons pourveoir au grant désordre qui est et se continue de plus en plus sur le fait des monnoies, qui cause à mondit seigneur le Roy, nostredit cousin, leurs pays et subgetz, plus grant dommaige que la guerre, nous vous ordonnons, de par mondit seigneur le Roy, et requérons, de par nous, que vous faictes députer, de par ceulx des estas du pays de Haynnau, aucunes personnes notables, eulx cognoissans ou feit desdites monnoies, et les faictes venir devers nous, quelque part que soions, au vie jour de septembre prochain venant, pour, avec les depputez des estas des autres pays de mondit seigneur le Roy, que à ceste cause mandons aussi audit jour, besoingnier sur lesdites monnoies, et adviser moien de les réduire et mectre en bon ordre (1). Et n'y vueilliez faire

(1) Voy. MOLINET, ch. CCXXIII.

faulte. Très-chier et bon ami, Nostre-Seigneur soit garde de vous. Escript à Malines, le xxv jour d'aoust * et ix.

NUMAN.

Suscription: A nostre très-chier et bon ami le seigneur d'Eymeries et d'Authune, grant bailli de Haynnau.

Original, aux archives de l'État, à Mons.

XCV.

PHILIPPE DE CLÈVES AUX ÉCHEVINS D'YPRES.

La perte de Tirlemont a été suivie de celle de toutes les villes de Brabant, et même de Bruxelles. — Il est venu à Gand, en intention de vivre et mourir avec eux et les autres membres de Flandre.

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Très-chiers et espéciaulx amis, nous avons receu voz lettres par ce porteur, par lesquelles requérez savoir de noz nouvelles. Sur quoy, très-chiers et espéciaulx amis, nous vous tenons assez advertis de la prinse de la ville de Thielmont, faite par noz ennemis, à l'occasion de laquelle prinse toutes les villes du pays de Brabant, excepté la ville de Brouxelles, ont esté si espoentées (1), qu'il n'a esté possible de les povoir rasseurer; ainçois ont fait leur traittié auxdits ennemis. Par quoy ladite ville de

(1) Espoentées, épouvantées.

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