Imágenes de páginas
PDF
EPUB

TABLE NOMINALE

DES ÉCRIVAINS

MENTIONNÉS DANS LES REMARQUES CRITIQUES.

NOTA. Malgré notre intention première d'omettre dans ces Remarques
tous les écrivains dont Paquot s'est occupé, il s'en est pourtant glissé ici
plusieurs, comme les notes ci-après le font remarquer. On excuser a
cette inadvertance qui est, après tout, sans grave inconvénient.

[blocks in formation]

(1) Cet écrivain a son article dans Paquot, II, 391. C'est donc par erreur, et

contre la règle de notre plan, qu'il est ici question de lui.

(2) Mentionné dans Paquot, VIII, 391

[blocks in formation]
[blocks in formation]
[blocks in formation]

NOTICE

SUR

CHARLES WALMESLEY, ÉVÊQUE DE RAMA,

BÉNÉDICTIN DU PRIEURE ANGLAIS DE SAINT-GRÉGOIRE, A DOUAI.

De tout temps, nos provinces d'Artois, de Cambrésis, de Flandre et de Hainaut, se sont montrées noblement hospitalières envers l'étranger que l'exil ou la mauvaise fortune chassait de son propre pays. Elles ont surtout accueilli avec amour ceux qui venaient lui demander un refuge au nom de la religion.

Aussi nulle part peut-être, on n'a vu, au XVI. siècle, aborder en plus grand nombre que sur nos parages, les catholiques anglais, religieux ou laïcs, qui de gré ou de force, quittèrent alors la Grande-Bretagne pour obéir à la voix de leur conscience.

Du reste, la chose n'était pas nouvelle. Dès l'an 1080, deux Anglais vinrent fonder un sanctuaire aux sources mêmes de la Sambre. Malachie, illustre ami de St.-Bernard, et archevêque d'Armach en Irlande, ne dédaigna pas de s'établir dans une cel lule d'Arrouaise, pour étudier les constitutions de ce monastère, qu'il fit adopter ensuite par plusieurs églises hibernoises.

Ce fut notamment à Cambrai et à Douai que se fixèrent les réfugiés britanniques, lorsqu'à l'époque du schisme anglican, et après la conspiration dite des poudres, bien des familles catholiques ne se trouvèrent plus en sûreté dans les Trois-Royaumes.

Et parmi tous ces réfugiés, il en est beaucoup qui, à l'intérêt du malheur unissaient celui d'un grand mérite personnel. Quelques-uns tiennent un rang fort honorable dans les

« AnteriorContinuar »