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DU MÊME AUTEUR :

La Chaire française au moyen âge, spécialement au treizième siècle. Ouvrage couronné par l'Institut. 2o édition. Paris, Laurens, 1886, in-8°. Le roi René, sa vie, son administration, ses travaux artistiques et littéraires. Ouvrage qui a obtenu le grand prix Gobert à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Paris, Didot, 1875, in-8° (2 vol.)

Extraits des comptes et mémoriaux du roi René, pour servir à l'histoire des arts au quinzième siècle. Paris, Picard, 1873, in-8°.

Saint Martin (histoire et archéologie). 2o édition. Paris et Tours, Mame, 1890, grand in-8° illustré.

Euvres complètes de Suger, publiées pour la Société de l'Histoire de France. Paris, Laurens, 1867, in-8°.

Anecdotes historiques, légendes et apologues tirés du recueil inédit d'Étienne de Bourbon, publiés pour la Société de l'Histoire de France. Paris, Laurens, 1877, in-8°.

Le mystère de saint Bernard de Menthon, publié d'après le manuscrit unique, pour la Société des anciens textes. Paris, Didot, 1888, in-8°. L'Académie de France à Rome. Correspondance inédite de ses directeurs. Paris, Didier, 1874, in-8°.

Saint Louis, son gouvernement et sa politique. 2o édition. Paris et Tours, Mame, 1891, in-8° illustré.

Le treizième siècle littéraire et scientifique. Lille et Bruges, Desclée et C, 1887, in-8°.

Le treizième siècle artistique. 2° édition. Lille et Bruges, Desclée et Cio, 1892, grand in-8° illustré.

L'esprit de nos aïeux, anecdotes et bons mots tirés des manuscrits du treizième siècle. Paris, Marpon et Flammarion, 1888, in-8°.

Les manuscrits et la miniature (Bibliothèque de l'enseignement des beaux-arts). 3° édition. Paris, Quantin, 1889, in-8° illustré.

L'art d'enluminer (manuel technique du quatorzième siècle). Paris, Leroux, 1890, in-18.

Les sceaux (Bibliothèque de l'enseignement des beaux-arts). Paris, Quantin, 1889, in-8° illustré.

Le culte de Jeanne d'Arc et sa canonisation projetée. Orléans, Herluison, 1889, in-8°.

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2-18-1932

2 V.

PRÉFACE

L'origine de ce livre est, j'ose le croire, curieuse. En 1344 (il nous faut remonter jusque-là), le dernier roi de Majorque fuyait de son château de Perpignan, devant l'invasion aragonaise, et emportait à la hâte, sans même prendre le temps de faire un choix, non pas précisément ses pénates, mais ce qui, au moyen-âge, constituait la sauvegarde et l'honneur des familles, à savoir ses parchemins. La meilleure part des archives de sa maison le suivit en exil, dans sa seigneurie de Montpellier, puis ailleurs peut-être, jusqu'au jour où il légua ses droits, avec les titres servant à les appuyer, à son fils Jacques III, qui fut assez malheureux pour ne pouvoir faire valoir victorieusement ni les uns ni les autres.

Après une vie errante et des plus accidentées, Jacques III mourut sans laisser d'autre héritière que sa sœur Isabelle, mariée au marquis de Montferrat. Les parchemins royaux arrivèrent alors entre les mains de cette princesse. Puis, lorsque, dans son impuissance à défendre sa cause, elle céda l'héritage de ses pères à Louis Ier d'Anjou, à charge de le reconquérir, suivant l'usage du temps, le frère de Charles V entra à son tour en possession des précieuses archives. Ce fut, hélas! tout ce qu'il recueillit de la succession de Majorque.

Le duc d'Anjou ayant été ensuite se faire tuer en Italie, à la poursuite d'une autre couronne, elles furent transpor

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