Théatre complet de J. Racine: précédé d'une notice

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Firmin-Didot et cie, 1860 - 667 páginas

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Página 543 - Humains. Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible...
Página 253 - Du prince déjà mort demandait la santé. Enfin, des légions l'entière obéissance Ayant de votre empire affermi la puissance, On vit Claude; et le peuple, étonné de son sort, Apprit en même temps votre règne et sa mort.
Página 509 - Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture.
Página 622 - ATHALIE Prêtez-moi l'un et l'autre une oreille attentive. Je ne veux point ici rappeler le passé, Ni vous rendre raison du sang que j'ai versé : Ce que j'ai fait, Abner, j'ai cru le devoir faire. Je ne prends point pour juge un peuple téméraire Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie; Par moi Jérusalem goûte...
Página 644 - Que du Seigneur la voix se fasse entendre, Et qu'à nos cœurs son oracle divin Soit ce qu'à l'herbe tendre Est, au printemps, la fraîcheur du matin. JOAD. Cieux, écoutez ma voix; terre, prête l'oreille.
Página 622 - Pour réparer des ans l'irréparable outrage ; «Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi ; «Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. «Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, «Ma fille.» En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de...
Página 530 - Mourons. De tant d'horreurs qu'un trépas me délivre. Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre? La mort aux malheureux ne cause point d'effroi.
Página 610 - L'impie Achab détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce champ fatal Jézabel immolée ; Sous les pieds des chevaux cette reine foulée ; Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés...
Página 135 - Mais, s'il faut ne te rien déguiser, Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux, Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Página 153 - Seigneur, dans cet aveu dépouillé d'artifice, J'aime à voir que du moins vous vous rendiez justice Et que, voulant bien rompre un nœud si solennel, Vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la scrvile loi de garder sa promesse?

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