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fut employé à l'achat de la maison et des annexes de la rue du Gard, au prix de 3,650 liv., complété par 100 liv. données par Messire Jean Girard, prêtre chanoine, et 1,500 liv. données par Mgr de Bourzac qui se chargea, en outre, de tous les frais de construction et d'appropriation faits en ladite maison.

1755.

Messire Claude Pille, chanoine et grand chantre de la Cathédrale, neveu du chanoine Paillart, lègue 10 liv. de rente.

-

1763. Messire Jean Girard, prêtre chanoine de la Cathédrale, administrateur des biens et revenus de l'école de charité de cette ville, lègue une rente de 50 liv.

1766.

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Mgr de Bourzac, par son testament, légue à l'école un capital de 1,000 liv.

1767. Mgr le prince de Broglie, évêque comte de Noyon, pair de France, à l'exemple de son illustre prédécesseur, continue de compléter le traitement des Frères jusque vers 1776, époque où ils sont mis en jouissance des revenus de l'ancienne confrérie de Notre-Dame-des-Joies qui leur avaient été attribués par décision épiscopale et par ordonnance royale de 1772.

1767.- Demoiselle Barbe, de Caisnes, lègue une rente de 10 liv.

1768. Demoiselle de Chilly lègue un capital de 1,300 liv. 1786. Mgr de Grimaldi, évêque comte de Noyon, pair de France, achète, rue de Paris, au prix de 9,000 liv. un vaste local où il transfère l'établissement des Frères en 1787, se réservant la valeur de la maison de la rue du Gard vendue 3,300 liv. en 1788.

1816 et 1818.-M. l'abbé Lejeune, ancien chanoine et curé de la Cathédrale de Noyon, M. et Mme Martine de Fontaines, donnent à l'Institut des Frères des Ecoles chrétiennes la terre de Fransure rapportant alors un revenu de 1,200 fr. affecté au traitement de deux Frères, la ville payant le troisième sur ses revenus, et le quatrième, avec le reste des anciennes fondations. 1825. M. l'abbé Maillet, ancien chanoine de la collégiale de Nesle, lègue aux Frères un capital de 200 fr.

1826.

Mlle Trousselle lègue un capital de 100 fr.

1826. M. Quentin lègue un capital de 100 fr.

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1830. Mme Marminia lègue un capital de 100 fr.

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1832. La nécessité d'ouvrir une quatrième classe s'étant fait sentir, un cinquième Frère est appelé par M. Chevaucheur, président du comité de souscription qui fournit le traitement jusqu'en 1841.

1841. — A sa mort, M. Chevaucheur assure ce traitement par une rente de 600 fr. sur le bureau de bienfaisance de Noyon. 1847. Mme Chevaucheur donne à l'Institut des Frères un titre de rente de 60 fr. pour l'achat de livres de prix aux élèves à la fin de l'année scolaire.

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1874. M. le docteur Sonnier laisse une rente de 25 fr. pour donner chaque année, à la distribution des prix, au premier élève de l'école : une médaille d'argent de la valeur de 5 fr., et un livret de Caisse d'épargne de 20 fr.

La liste des bienfaiteurs des Ecoles chrétiennes de Noyon est loin d'être complète : car, ici, il n'a été possible de mentionner que les dons faits par testament.

CONFRÉRIE

DE

NOTRE-DAME DES JOIES

Il existait autrefois dans la Cathédrale de Noyon une célébre Confrérie portant le nom de Notre-Dame-des-Joies. On la dit fondée en 1376.

Dès l'année 1427, il en est question comme d'une association déjà fort ancienne.

N'ayant pas trouvé de documents antérieurs à cette époque, je me vois forcé de commencer à cette année l'historique de ladite Confrérie.

Cependant, d'après les lettres d'amortissement données à ladite Confrérie par François Ier en 1522, il est à peu près certain qu'elle fut fondée en 1376 dans la Cathédrale de Noyon, et, dès 1427, les dons et les fondations se multiplient en sa faveur.

Cette association était composée de 8 chanoines, de 8 chapelains et de 8 bourgeois. Elle avait pour but de faire chanter tous les jours par les vicaires et enfants de chœur de l'Eglise Cathédrale de Noyon, dans la chapelle de Notre-Dame-desJoies, une antienne, verset et oraison pour le salut et la prospérité du roi et de son royaume; et, tous les samedis, une messe solennelle de la Très-Sainte-Vierge avec diacre et sousdiacre; et de faire dire tous les jours une messe basse pour le

salut et remède des âmes des vivants et trépassés. Toutes ces dépenses étaient à la charge de ladite Confrérie.

Plus tard, ajoute l'extrait de M. l'abbé Delacroix, administrateur des biens de la Confrérie de Notre-Dame-des-Joies, plusieurs bonnes créatures, mues de dévotion, ont donné et aumôné à ladite Confrérie des héritages et rentes pour entretenir et augmenter le service qui se faisait alors; d'autres pour fondations particulières des messes hautes ou basses, et de l'antienne Salve Regina; d'autres enfin sans aucune charge. »

Ladite Confrérie possédait des biens considérables que la piété des fidèles lui avait légués. Marie-Valentin Méniolle, d'Epinoy, en 1769, fait l'inventaire des possessions de cette Confrérie. La première fondation mentionnée remonte en l'année 1402 elle est faite par Henri Millet et Beaudoin Lequeux pour l'entretien et augmentation du service: elle s'élève à 2 livres 5 sols tournois (6 décembre 1402), vient ensuite la vieille briqueterie de Landrimont.

Puis viennent d'autres donations qui vont jusqu'en l'année 1769. Déjà, en 1400, on comptait 21 fondations.

Les biens de la Confrérie étaient situés au Plessis-Patted'Oie, à Carlepont, Morlincourt, Sempigny, Eppeville, Chiry, Noyon, Evricourt, Voyennes et Courtemanche, Varennes, Ham, Mondescourt, etc... Le cadastre fait encore mention d'un pré nommé le Pré des Joies et qui se trouve situé derrière le moulin à tan sur la gauche de la route qui monte vers Guiscard.

Les revenus de ladite Confrérie s'élevaient à la somme totale de 943 livres, d'après le rapport présenté à Mgr de Broglie par M. l'abbé Florent Leleu, administrateur desdits biens en l'année 1781.

Elle avait sa fête qui se célébrait le jour de l'Octave de l'Assomption, comme le porte le bréviaire de Noyon où se trouve un office particulier: Festivitas gaudiorum B. M. Virginis. Mais la grande solennité avait lieu le 8 septembre jour de la Nativité de la Très-Sainte-Vierge. Le dimanche dans l'Octave, on chantait une messe des plus solennelles avec exposition du Très-Saint Sacrement. Ces offices se firent d'abord dans la cha

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