3o Titres de la sécularisation;

4o Papiers du clergé;

5o Actes capitulaires;

6o Transactions et titres du pré Dauphin;

7o Paisses dus par les prieurs dépendants de la nomination des sieurs de Saint-Pierre;

8° Chamarerie;

9o Dimes du Biard;

10° Acquisition des vignes de Sainte-Colombe, appartenant aux sieurs de Saint-Pierre;

11° Titres dépendants de Saint-Alban-du-Rhône, Bellegarde et Moissieu;

de Bressieu;

de Saint-Julien-de-Lers et Pommiers;

Titres des Chapelles

28° Chapelle Notre-Dame;

290

30o

31.

Saint-Sébastien;

Saint-Jean-l'Evangéliste;

Saint-Michel et Saint-Antoine, fondée

dans la chapelle de Saint-Nicolas;

32 Chapelle Sainte-Marie-Magdeleine;

C'est à cette dernière subdivision qu'est emprunté le catalogue des tapisseries, reliques et argenterie, dont il nous reste à dire quelques mots.

Les tapisseries qui ornaient le choeur de l'église SaintPierre, étaient un tapis de Turquie, une verdure, quatre panneaux représentant des scènes de l'Ancien Testament, et, enfin, une suite de sept tapisseries reproduisant les

principaux traits de la vie du chef des apôtres. Ces derniers portent l'écu d'Antoine de Poisieu, abbé commanditaire de Saint-Pierre, qui les avait fait fabriquer vers la fin du xve siècle.

Les deux héliogravures qui accompagnent cette publication reproduisent deux de ces tapisseries, qui appartiennent aujourd'hui à M. Paul Blanchet, de Rives. La première a pour sujet l'épisode de Simon le Magicien, et la seconde, l'évasion de saint Pierre de la prison Mamertine.

L'église de Saint-Pierre était, depuis les premiers siècles de son existence, un immense reliquaire où l'on trouvait, entre autres, les corps entiers des premiers évêques de Vienne : saint Zacharie, saint Mamert, les saints. Hésichius, saint Avit, saint Pantagathe, saint Naamat, saint Didier, saint Ethérius, saint Georges, saint Agrat, saint Adon, etc.; les restes de saint Léonien, fondateur de l'abbaye, et, ce qui fera sourire les sceptiques, les ossements d'un des enfants innocents qui furent tués par le commandement du roi Hérode.

De somptueuses chasses d'argent renfermaient d'autres reliques, parmi lesquelles nous citerons la sainte nappe qui servit à la cène et qui, d'après une pieuse légende (1), fut apportée à Vienne par saint Zacharie, disciple de saint Pierre.

Si l'argenterie de Saint-Pierre avait été pillée, en 1562,

(') L'histoire de cette relique a été racontée par M. Robin, curé de Saint-Maurice, dans ses Recherches sur les précieuses reliques vénérées dans la sainte église de Vienne. - Vienne, Savigné, 1876,

par les protestants, les pertes étaient bien réparées lorsque, un siècle plus tard, le notaire Polin en rédigeait l'inventaire les croix d'or et d'argent, les chasses et reliquaires, les calices, aiguières, ciboires, mitres, encensoirs, crosses et chandeliers d'argent, y dénotent une communauté opulente.

Dans le courant d'avril 1792, tous ces objets précieux, confisqués par la Nation, furent envoyés aux ateliers monétaires de Lyon et de Paris, d'après les prescriptions des lois des 5 novembre 1790 et 27 mars 1791.