I OBJETS GAULOIS - Trouvée à 1. Pendeloque ou amulette. Germain-du-Puits près Bourges, en 1901. C'est un caillou blanc-jaune, poli, tiré d'une ca de sable et non, croyons-nous, d'un lit d'une ri de la grosseur d'un petit œuf de pigeon et en prése à peu près la forme, plutôt rond qu'ovale cepen Il est étroitement serti par quatre tiges de b demi-rondes, soudées ensemble, se terminant à la par deux petits boutons superposés, et au sommet un anneau de suspension de même force que les bran de la cage. Ce bijou était assurément destiné à être suspend l'a été longtemps comme l'indique l'usure intéri très marquée du sommet de l'anneau. Mais était-ce une amulette, un ornement porté les hommes ou une pendeloque destinée à parer colure d'un cheval? Nous ne saurions être très affirmatif en l'espèce. que nous pouvons dire, par exemple, c'est qu'à no connaissance plusieurs pendeloques analogues1 à ce de Saint-Germain ont déjà été mises au jour en Ber Hauteur de l'objet 0 m. 056. (Pl. I, fig. 1.) 1. M. Joseph Dubois de la Sablonière possède une pen loque toute semblable trouvée à Allogny (Cher) au lieu «le Château des Gaillards ». 2. Bracelets. Il y a quelques années, à Senneçay, canton de Levet, des porcs, en labourant un champ, dispersèrent des ossements qui se trouvaient à fleur de terre, le tumulus qui leur avait servi comme lieu de repos, ayant été nivelé par de longues années de culture périodique. Le pâtre qui gardait les animaux, ramassa alors un débris de torques, et un os long autour duquel se trouvaient sept bracelets semblables; puis il emporta en rentrant au logis, ces divers objets qui furent placés dans un coin. Quatre bracelets furent un jour vendus ou plutôt donnés à un instituteur et, une année plus tard, ce qui restait fut acquis par nous, grâce à l'avis qu'avait bien voulu nous donner un prêtre érudit, M. l'abbé Lamy, alors curé de Senneçay. L'os qui, heureusement, n'avait pas été jeté et que nous avons conservé, est un tibia gauche de femme, dont une grande partie a été teintée dans sa masse par le vert de gris qui pendant de longs siècles s'est formé sur cette agglomération de bronze. Ces bracelets, tous semblables, sont des bijoux massifs, à tige demi-ronde, non fermés. De forme ovale, ils mesurent, au grand axe 0 m. 067, et au petit 0 m. 054; la tige, de section circulaire, a 0 m. 010 de diamètre. Enfin, ils pèsent chacun, 90 grammes, ce qui constituait un poids de 630 grammes assez lourd à porter pour une jambe de femme. La tige est ornée extérieurement (l'intérieur est uni) d'une série de renflements groupés par deux ou par trois alternant avec une rangée de huit ou dix filets, faits au burin. Les extrémités qui se joignent presque se terminent par deux légers bourrelets finement striés, En somme ces bijoux, aujourd'hui couverts d'une belle patine, avaient été très soignés et retouchés au burin, après leur sortie du moule. (Pl. I, fig. 2.) 3. Torques. Le torques est malheureusement incomplet; nous n'avons pu en recueillir que deux parties, constituant à peu près la moitié : Il était, comme il est facile d'en juger, de forme ronde, à tige pleine et cylindrique, de 0 m. 13 de diamètre. Il est orné extérieurement de stries profondes, obliques, disposées par rangées inclinées alternativement à droite et à gauche; les extrémités sont terminées par deux très gros boutons pleins, arrondis, de 0 m. 126 de diamètre, qui devaient rendre cette parure fort lourde et difficile à porter. (Pl. I, fig. 3.) 4. Anneaux de bras et de jambe. A Bourges, dans la tranchée du boulevard Auger, reliant la fonderie de canons à la Pyrotechnie, ont été trouvés deux grands anneaux de bronze fermés, à tige pleine et ronde. L'un est un bracelet qui a dû orner le haut du bras, l'autre paraît être un anneau de cuisse, car il ne semble pas qu'une tête d'homme ou de femme ait pu passer dans ce diamètre qui est de 0 m. 163. Ces deux ornements sont très rudimentaires, et la |