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DE

LA SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES

DU CENTRE

Reconnue comme Établissement d'utilité publique
par Décret du 11 Mai 1891

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RAPPORT

SUR

LA SITUATION FINANCIÈRE ET MORALE DE LA SOCIÉTÉ

ANNÉE 1902

Par M. DE LAUGARDIÈRE, Président.

MESSIEURS,

Le rapport que je vais avoir l'honneur de vous présenter rentrera dans le même cadre que les précédents, et ses éléments n'offriront point, je le regrette, une variété bien sensible. Le thème ne change pas, et les détails, d'une année à l'autre, se modifient peu. Cependant, je dois dès maintenant dire que les modifications financières qui se sont produites, de 1901 à 1902, sont en somme à l'avantage de ce dernier exercice. Vous allez voir, en effet, par le résumé des comptes si précis de notre dévoué Trésorier, qu'il a encaissé un peu plus et déboursé beaucoup moins.

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Aménagement de la bibliothèque.
Frais d'envoi et de recouvrement.

Frappe de jetons d'argent

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Deuxième subvention pour les fouilles de Drevant.

29,10 1144,40 45,55 71 »

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Les recettes ont augmenté de 9 fr. 80, comparativement à celles de 1901, et les dépenses ont diminué de 867 fr. 59. Toutefois, comme il a été payé 372 fr. 25 de plus qu'il n'a été touché, il a fallu prélever cette différence sur notre reliquat disponible, qui se trouve diminué d'autant et ne consiste plus qu'en la faible ressource de 224 fr. 52. C'est une double invitation à nous montrer économes en 1903, et à nous efforcer, par un prosélytisme tenace, d'accroître le nombre de nos adhérents.

La minime augmentation de recettes que je viens de vous signaler, ne provient ni du revenu

de nos fonds placés, qui a baissé de 46 fr. 15, ni du total des cotisations perçues, qui a diminué de 69 francs, malgré tout le zèle mis à en presser la rentrée par notre Trésorier (dont c'est assurément la part de mission la plus pénible), ni enfin du recouvrement des frais d'envoi qui, en corrélation avec la perception des cotisations, a subi une diminution de 3 fr. 05; elle est due à l'importance exceptionnelle de la vente de nos volumes, dont un certain nombre nous a été demandé par des libraires de Paris et même de Londres. Mais si cette démonstration de l'intérêt croissant qui s'attache à nos publications est éminemment flatteuse pour notre Compagnie, peut-être serait-il téméraire d'en considérer le renouvellement comme assuré pour l'avenir, dans des conditions toujours aussi favorables.

Quant à nos dépenses, elles ont été sensiblement atténuées par ce motif principal que le XXV volume des Mémoires, moins compact à la vérité que le XXIV, a coûté 517 fr. 25 de moins que celui-ci. Les frais d'administration, comme je vous le faisais prévoir l'année dernière, ont décrû de 104 fr. 65. L'entretien des collections, qui a consisté surtout en frais de reliures urgentes, a exigé 177 francs de moins qu'en 1901. L'achèvement de l'aménagement de la bibliothèque, tant dans la salle des séances que dans la petite pièce addi

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