SUPPLÉMENT A LA NOTICE SUR DOMINIQUE COLLIN ET YVES-DOMINIQUE COLLIN, ET AU CATALOGUE DESCRIPTIF DES ESTAMPES, VIGNETTES, FLEURONS, CULS-DE- PAR M. BEAUPRÉ. PREMIÈRE PARTIE. ADDITIONS ET CORRECTIONS'. DOMINIQUE COLLIN. No 23. Il y a deux états du portrait de Jean Girardet. 1er état. La partie découverte du cou est sans aucun pli. Au bas du médaillon on lit: née à Lunéville. 2e état. C'est celui qui est décrit. On le reconnaît à des retouches, dont la plus apparente a marqué des plis sur la partie découverte du cou. La faute d'orthographe s'y trouve corrigée par le mot né, au lieu de née. No 24. Si la couronne que la Lorraine et le Barrois, personnifiés dans cette gravure, ont sur la tête, est réellement une couronne de laurier, il faut y voir un premier 1. Nous sommes redevable de ces additions et corrections aux observations de M. Thiéry-Solet, dont l'obligeance nous a encore mis à même de décrire quelques gravures des deux Collin, qui nous étaient restées inconnues. état du fleuron gravé par Collin père, pour le titre du tome second de la DESCRIPTION DE LA LORRAINE et du BARROIS, par Durival. Nancy, 1779. 4 vol. in-4°. En effet, ce fleuron offre exactement les mêmes détails aux deux couronnes près, qui sont des couronnes murales. Les dimensions différent, il est vrai, en ce que la planche a, dans l'épreuve que nous avons mesurée, 78 millimètres de hauteur au lieu de 77, et 118 de largeur au lieu de 116; mais cette différence de un à trois millimètres, qu'il n'est pas rare de rencontrer entre deux épreuves d'ailleurs identiques d'une même planche, tient à l'emploi d'un papier plus ou moins extensible et souvent aussi à ce que l'une d'elles a été passée au cylindre, ainsi qu'il est de coutume chez certains amateurs, ou battue au marteau, comme le sont trop généralement les gravures qu'on rencontre dans des livres reliés. Ajoutons ici que le tome troisième du même ouvrage est décoré, au titre, d'un fleuron non signé que nous avons ouï plus d'une fois attribuer, peut-être avec raison, à Collin père, et qui représente la vallée de la Meurthe entre la chartreuse de Bosserville à gauche et Montaigu à droite, plus loin le village de La-Neuveville et au fond les tours de Saint-Nicolas. Hr, 78 millim. L', 133. No 58. Il existe deux états de la vignette gravée pour la BIBLIOTHÈQUE DE M. THIBAULT. Nous avons décrit le premier. On peut reconnaître les épreuves du second aux ombres qui y sont renforcées partout. La terrasse, auprès du pied gauche du génie qui est assis tournant le dos, est ombrée par des traits de burin ajoutés à la gravure. N° 40.-La vignette pour la BIBLIOTHÈQUE DE M. THOUVENIN, avocat, porte le nom de Collin au-dessous du nuage vers la droite. Nos 64, 72. Vignette 4. Il existe un premier état, avant les noms de Girardet et de Collin, de la vignette du titre du COMPTE GÉNÉRAL. No 74. - On lit au bas du 1er état de la RÉCEPTION COMIQUE D'UN SORCIER : Dédié à Monsieur Senémont, Peintre du Roy et de la Ville de Nancy, Par son ami et très-humble serviteur Collin, graveur du Roy et de la Ville de Nancy. Cette inscription est partagée en deux par un écusson d'azur à la fleur de lys d'argent, cantonnée de trois petits écussons. Au bas de l'écu les attributs de la peinture. Hr, 271 millim. L', 187. - 2e état. Hr, 251 et non 151. No 75. Le Singe prédicateur. -M. Thiéry-Solet possède l'épreuve qu'avait M. Noël et que ce dernier a décrite au no 5276 de son catalogue. Sans nom de graveur comme celle que nous avons vue chez M. Lucien Wiener, elle présente la même composition, mais avec de nombreuses différences. Ainsi, outre les détails donnés par M. Noël, on y remarque à droite un âne accroupi au bas de la chaire grotesque du capucin, à gauche une cruche et deux oiseaux qu'on peut prendre pour des grues. Tout cela n'est pas dans l'épreuve de M. Wiener. H', 142 millim. au lieu de 136, plus 12 millim. pour l'inscription. Largeur, 190 au lieu de 212. Ces dimensions sont prises dans le trait carré. La planche aurait-elle été entièrement remaniée ? Nous croyons plutôt à une copie, avec des détails en moins, si c'est M. Thiéry-Solet qui possède l'original, en plus si c'est M. Wiener1. Du reste, l'attribution à Dominique 1. La collection de M. L. Wiener est, de toutes les collections nancéiennes que nous avons examinées, la plus riche en gravures des deux Collin. Collin de l'original et même de la copie nous paraît vraisemblable. Nos 77-78 au lieu de 77-88. Collin n'ayant gravé que deux vignettes, ou, pour parler plus exactement, un fleuron et une vignette pour l'HISTOIRE DE LORRAINE, par l'abbé Bexon, l'inadvertance saute aux yeux. No 89, lisez 79. - Nos 90-91, lisez 80-81. Les deux gravures de l'ORAISON FUNÈBRE DE STANISLAS, par l'abbé Guyot, se trouvent aussi dans un certain nombre d'exemplaires de l'ORAISON FUNÈBRE de ce prince, par M. Coster, docteur en théologie... Nancy, S. D. in-4°, et dans son ÉLOGE HistoRIQUE, par le chevalier de Solignac. Nancy, S. D., qui tous deux sont sortis de la même imprimerie, celle de la veuve et Claude Leseure. Nos 93-94, lisez 85-8. N° 95, lisez 85. Cette vignette aux armes de Bagard, que nous n'avons encore vue que dans la collection de M. le président Gillet, a 75 millimètres de hauteur et 140 de largeur. N° 96, lisez 86. No 97, lisez 87. No 98, lisez 88. No 99-122, lisez 89-112. On trouve, sans le nom de Collin, dans la collection de M. Thiéry-Solet, les planches 1, 5, 4, 5, 6, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18 et 20 du TRAITÉ des plantes de LORRAINE, par Buchoz. Cet ouvrage est en dix volumes, outre l'atlas, et non en quinze1. 1. Dans un avis en tête du tome IX, Buchoz fait savoir qu'il a été forcé de réduire à dix volumes son Traité historique des plantes de Lorraine, qui, d'après le prospectus, devait en avoir un plus grand uombre, ce que confirme une note à la page 509 du Xe volume où il dit : En finissant cet ouvrage... |