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lente Princesse, Madame Anne-Charlotte de Lorraine, Abbesse de Remiremont, Coadjutrice de Thorn et d'Essen, le 23 décembre 17731.

Catafalque pyramidal dont la face est occupée par un portique, surmonté de l'écu couronné de Lorraine que supportent deux génies pleurant. En avant, la Lorraine en pleurs, assise sur les marches, le bras droit reposant sur l'écu aux trois alérions. Sur le socle, dont se détache de chaque côté un piédestal supportant une femme debout qui tient une torche allumée, cette inscription funèbre : D. O. M. Hic quiescit corpus Annæ Carolæ à Lotharingia Leopoldi I. Loth. et Bar Ducis Regisque Hierol. filiæ Romaricomontis Abbatissæ fato functæ die VII Novembris anno repasate (sic) salutis M. DCCLXXIII ætatis vero LVIII. Au-dessous du piédestal, à gauche, Collin.

Hr, 269 millim. L', 195.

No 131. BALCON de l'avant-corps du milieu de l'Hôtel de Ville. Au bas, à gauche, Lamour inv, et à droite Collin sculp.

Hr, 430 millim. L', 530.

Cette pièce, gravée pour la première édition du Recueil des fondations du Roi de Pologne, Lunéville, 1759, in-folio, diffère de l'une des planches non signées de la seconde en

1. Cette cérémonie a donné lieu à une brochure de 13 pages intitulée : INSCRIPTIONS pour le service funèbre de Madame la princesse Charlotte de Lorraine, composées en latin par M. Maigret, et traduites par M. Lavo. Nancy, Pierre Antoine... 1773, in-8o. Nous croyons utile d'en faire mention, parce qu'elle renferme, à la suite des inscriptions, une pièce de vers (65) adressée par Gilbert à S. A. R. CharlesAlexandre de Lorraine, sur la mort de S. A. R. Anne-Charlotte de Lorraine, sa sœur, et qu'on chercherait vainement dans l'édition que Dalibon a donnée en 1823 des œuvres complètes de ce poète. A plus forte raison manque-t-elle dans les éditions antérieures.

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ce que les armes du Roi Stanislas, au milieu du balcon se trouvent à la droite du spectateur, tandis qu'elles sont à sa gauche dans cette dernière qui, d'ailleurs, n'a que 563 millimètres de hauteur et 487 de largeur.

N° 132.Vignette pour l'Epître dédicatoire à Monseigneur le marquis de Miromenil..... dans le TRAité histoRIQUE DE L'État des trésoriers de France et généraux des FINANCES... par M. de Gironcourt. Nancy, Ve Leclerc, 1776, in 4°.

Portrait en buste de M. de Miromenil, vu de face dans un médaillon ovale. A gauche, deux génies dont l'un tient un caducée et l'autre écarte une draperie qui recouvre les armes du dédicatoire. Au bas de la gravure, vers la droite, Collin.

H', 86 millim. L', 148.

No 133.- Frontispice gravé pour LE PRIX DE LA Rose de SALENCY, aux yeux de la religion avec le véritable esprit de celle de Réchicourt-le-Château, instituée sur le modèle de la première. Metz, chez Joseph Antoine... 1781, 1 vol. in-8°.

Un génie debout tient élevée de la main droite une couronne de roses, au-dessus de laquelle on lit a La plus verTUEUSE. Une maison champêtre occupe le fond: Deux rosiers, dont les extrémités se réunissent, forment l'entourage du sujet. Au bas à gauche, Touze inv., à droite, Collin sculptor Regis, et plus bas encore: Etablissement pour Réchicourt-le-Château, 1779.

Hauteur? Largeur ?

La trace du foulage et le trait carré manquent sur l'épreuve qui nous a été communiquée.

Le catalogue de M. Noël, no 5286, mentionne deux pièces de Dominique Collin, que nous n'avons pas encore

rencontrées, savoir St Hyacinthe et une vignette pour la bibliothèque de Mar Bégon, évêque de Toul.

No 31.

Yves-Dominique COLLIN.

Paysage sans titre.

Une voiture de poste, que suit à quelque distance un piéton, se dirige vers un village dont les maisons et les vergers occupent à droite le fond du tableau. A gauche, sur une rivière coulant aussi du fond, un bateau monté par cinq personnages. Au bas de la gravure, à gauche, Collin del et sculp, et plus bas encore: Dédiée à Monsieur D. Pantaleon, Conseiller du Roy, Prévot des Monnoyeurs et officier Commansal (sic) de la Maison du Roy et Graveur à Metz par son très humble et très-obéissant serviteur Collin fils. 1759. Cette dédicace est coupée en deux par un écu mi-partie de gueule et d'argent, au lion d'azur essorant.

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Une tête de femme tournée vers la gauche; elle est coiffée en cheveux avec aigrette et bandeau. Vers le bas, à gauche, Coll.

La signature, sans aucune initiale de prénom, que portent cette pièce et plusieurs de celles qui suivent, pourrait rendre l'attribution douteuse, si Collin père n'eût presque toujours pris soin de faire précéder son nom de la lettre D., lorsqu'il n'y joignait pas le titre de graveur du Roi de Pologne, ou sculptor regius.

H', 64 millim. L', 45.

No 56. Tête d'étude.

Profil d'un jeune homme tourné vers la droite. Au bas,

Collin del et sclp 1765, no (?). Le chiffre paraît avoir été effacé.

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Assis devant une table et tourné vers la droite, un jeune homme en redingote, et dont la tête est couverte d'une coiffe, examiue avec attention les contours qu'il vient de tracer sur le cuivre, d'après un tableau qui est devant lui sur un chevalet. Le titre est au-dessous de la gravure.

Nous décrivons cette pièce sans nom de graveur, d'après une épreuve tirée sur la même feuille que la tête d'étude qui précède, et que Collin fils a signée. Il est présumable qu'elle est de cet artiste, et l'exécution au-dessous du médiocre autorise à la considérer comme un de ses premiers essais.

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Nous intitulons ainsi une gravure non signée représentant trois hommes, deux femmes et une jeune fille attablés sur une pelouse, non loin d'un village dont quelques maisons se montrent au fond. Près du banc qui sert de siége aux deux femmes, un petit garçon assis par terre prend part au festin. A la gauche du fond une ronde de danseurs. Sans nom de graveur.

Hr, 84 millim. L', 110.

Pareille raison d'attribution à Collin fils que pour la pièce qui précède, celle-ci étant tirée sur la même feuille que le no 10 où il a mis son nom. V. Catal. N° 10. N° 36. · Vue de ruines.

A gauche, un ancien château fort auquel donne accès un pont de pierre, d'une seule arche, traversant une rivière profondément encaissée. A droite, des masures. Au milieu,

deux grands arbres sous lesquels se reposent un homme et une femme. Sous le trait carré, vers la droite, Collin su.

Hr, 62 millim. L', 75.

L'épreuve que nous avons sous les yeux est sur la même feuille que le griffonis signé Collin fils. V. catal. no 17. 37. Paysage.

Vue d'un chétif hameau, prise du chemin qui le traverse. En avant des deux maisons qui sont à droite, on voit quelques ceps de vigne attachés à un reste de palissade. Hr, 38 millim. L', 82.

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Vue de ruines. Au fond, vers la gauche, on remarque une tour carrée surmontant les restes d'un autre édifice. Hr, 38 millim L', 83.

Ces deux petits paysages ne sont pas signés, mais on en trouve des épreuves tirées sur une même feuille qu'un griffonis que nous avons peut-être à tort rangé sous le n° 16 dans l'œuvre de Collin fils, car il est marqué des initiales D. C., qui sont celles de Collin père.

No 39.

Buste d'un homme casqué.

La tête est tournée vers la gauche. Vers le bas, du même côté, le nom de Collin, au-dessous duquel il y a un mot effacé.

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Profil tourné à gauche d'un homme portant moustaches. Une fourrure entoure le cou, et la tête est couverte d'un mouchoir noué par le haut. Au bas, Collin fils sculp no 5. Hr, 68 millim. L' inégale, de 30 à 33 millim.

Cette pièce et la précédente tirées sur une même feuille. No 41. Vignette.

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