de reverend pere en Dieu Hugo des Haisars 1. Il y a évidemment ici, comme à la ligne suivante, une faute provenant d'une distraction de l'ouvrier chargé de graver l'inscription au lieu de Jehan il faut lire HENRY. On lit, en effet, dans la Généalogie de la maison du Châtelet, p. 28, que Béatrix, fille d'Henri (1322-1341), fut mariée à Henri de Dombasle et devint mère d'Errard, qui épousa Marguerite de Nancy, dont il ent Jean de Dombasle. Le premier mariage de celui-ci avec Marguerite de Fléville fut stérile, et il épousa en secondes noces Jeanne de Marcheville, fille de Jean et de Marguerite de Nancy. De ce mariage vint Marguerite, qui s'allia à Jean de Lucy et lui apporta en dot, en 1420, la terre de Dombasle. Les titres conservés au Trésor des Chartes me donnent les noms suivants de membres de la famille de Dombasle: Henri. 1272, 1276. Agnès, femme d'Albert de Laveline. 1294. Ferry, chevalier. 1315, 1316. Jean, chevalier, et Henri, son frère. 1319. Ferricus de Domnobasalo. 1578. Jean. 1395. Odette ou Oudette, femme de Liébaut de Tilleux. 1397. Hillevix, fille de Ferry. 1416. Ferry. 1431, 1434. Simonin. 1526, 1534. Simon, marié à Nicole de Brechainville. 1529, 1550 (peut-être le même que le précédent). Bernardin. 1551. Nicolas. 1574, 1588. Jeanne. 1612. Pierre. 1624. François. 1626. gneur Errard, et de seigneur Jehan de Dombaille, filz dudict seigneur Errard et de ladicte damoiselle Merguerite, et de ses deulx femme, damoiselle Merguerite de Fleville et de damoiselle Jehanne de Mercheuville; ..... damoiselle Merguerite de Dompbaille, fille dudict seigneur Jehan et de ladicte damoiselle Jehanne de Mercheville, dame de la Mout et de Dombaille en partie, et de messire Jehan de Lucey1 chevalier, son mary; et de seigneur Maheu de Lucey, escuier, seigneur dudict lieu et de Dombaille en partie, filz dudict seigneur Jehan de Lucey et de ladite damoiselle Merguerite de Dombaille, et damoiselle Catherine de Savegney2, sa femme. Item, et de messire Vary de Lucey, chevalier, seigneur dudict lieu et de Dombaille en partie, filz dudict seigneur Maheu et de ladite damoiselle Catherine de Savegny, et de sa femme, dame Jehanne de Savegny. Item, lan mil ve et xxx, le iiiie iour de iullet, fut inhumé messire Maheu de Lucey, chevalier, [filz] dudict seigneur Vary et de ladite dame Jehanne, seigneur dudict lieu et de Dombaille en partie, en son vivant conseiller et maistre d'hostel de monseigneur le duc, lequel, luy et sa femme, dame Claude de Craincourt, conioinctement ensemble, ont edifiez ceste presente chapelle. Priez Dieu pour eulx. Lan mil vc et xxx iiii, le xve iour de decembre, ie dame Claude de Craincourt, dame de Vathiemont et de Letricourt en partie, vefve de feu [honoré seigneur] messire Maheu, chevalier, [seigneur de Lucey] et de Dombaille en partie, [par le consentement] des procureurs et vicaires mess. les curés de seans, a fondez en ceste presente chapelle une haulte vigiles de neufz leiçons et une haulte messe et ung obseque pour son anniversaire, dicte en la grant sermainne, tous les ans et à tousiourmais par les curés ou vicaires de seans, et pour icelle ont donné xii gros, assavoir 1. Lucy. 2. Savigny. x groz au curé et deulx gros aux prebtres qui Les titres de la collégiale Saint-Georges et ceux de la cure de Dombasle1, complétement muets à l'égard des fondations rappelées dans l'inscription qui précède, en mentionnent plusieurs autres faites dans l'église à charge d'anniversaires la plus ancienne est celle que fit, le lundi 1. J'ai aussi consulté les archives de la fabrique, que M. l'abbé Collot, curé de la paroisse, a bien voulu mettre à ma disposition. avant Noël 1394, Jean de Dombasle, dont il a déjà été parlé, d'une somme de deux gros tournois de rente annuelle. Le 24 décembre 1505, Godard Guillot, curé du lieu, fait un testament par lequel il élit sa sépulture en l'église « Monseigneur sainct Basles de Dompballe, devant le ciboire où poise le corps de Nostre Seigneur ». Il ordonne que sur sa fosse soit mise et posée une tombe de pierre blanche taillée, à l'entour de laquelle « sera escript ung épitaffe du jour de son trespas; que, en la muraille de l'église, au plus près de ladite fosse, soit mise et affixée une pierre de taille blanche en laquelle seront écrites, dénommées et gravées les fondations faites par lui. Il prescrit ensuite différentes donations, dont quelques-unes en faveur de l'hôpital de Dombasle et de la chapelle des Seigneurs, dont il était chapelain. En 1530, Nicole Caignon, prêtre, fait un testament analogue à celui que je viens de citer, stipulant également la pose d'une pierre blanche taillée sur sa tombe, et d'une autre dans la muraille de l'église, destinées à rappeler la date de sa mort et ses pieuses donations. Une chapelle de l'église, fondée, disent les Pouillés du diocèse, par les Chatton d'Ogéviller, sous le titre de l'Annonciation de la Sainte-Vierge et de Saint-Nicolas, portait aussi le nom de chapelle Cagnon ou Caignon, sans doute parce que ce dernier avait été un de ses bienfaiteurs. D Outre cette chapelle, il y avait celle de l'Assomption Notre-Dame, fondée par Ferry de Dombasle, « en la senestre partie de la couxiée de l'église » ; fondation qui fut confirmée, en 1416, après la mort de Ferry, par Hillevix, sa fille, femme de Vautrin de Bouxières, laquelle ajouta un chapelain à celui que son père avait doté pour la des serte de la chapelle. Par un autre acte daté de l'année 1429, cette dame confère le droit de présentation du chapelain fondé par elle au chapitre de Saint-Georges, à Jean, sire d'Haussonville, son frère, et, après le décès de celui-ci, à son fils aîné ou héritier mâle. Cette chapelle fut réunie, en 1723, à la mense capitulaire du chapitre, dans l'église duquel un décret de l'évêque de Toul, du 17 mai 1673, avait permis de célébrer les vingt-cinq messes annuelles auxquelles avait été réduit le nombre des messes instituées par la fondation primitive. Il existait enfin, au collatéral à droite en entrant, une chapelle dite de Notre-Dame-de-Pitié, érigée, en 1520, par François de Savigny et Valence de Thiacourt, sa femme. En 1556, Jeanne de Savigny, veuve de Jean de Vatronville, bailli d'Epinal, donne à messire Philippe Haddy, chanoine de Longuyon, recteur de la cure de Dombasle, une maisière joignant la maison de cure, à charge. par lui et ses successeurs de célébrer chaque année, jour de la Madelaine, en la chapelle de ladite dame, une messe haute avec deux cierges ardents, sur les tombes de ses parents et amis qui y étaient inhumés. Le service de cette chapelle fut transféré dans celle du château par décret épiscopal du 11 janvier 1674. le Un autel de l'église, dédié à sainte Lurie, servait à la célébration des offices de la confrérie de saint Isidore, patron des laboureurs, qui avait été fondée, le 16 mai 1644, par un nommé Jean Grandmengin, dit Maldiné, et Claude Lhuillier, sa femme. Deux autres confréries, celle de Notre-Dame, dont il est fait mention en 1345, et celle des Morts ou des Agonisants, qui ne remonte pas au-delà 18 |