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prodigia, ac constantem populorua vecera dem apostolton
comprobavit judicio. Inde avita pention Bradeniuiffs
pietati novus accrescit splendor, populis norum sappedi-
tatur ad virtutes incitamentum, novum ditioni asseritur in
cœlis patrocinium. Quantâ animi lætitia serenissima da
mui congaudemus, tantâ cordis consolatione vadis, fratres
dilectissimi, hanc annuntiamus solemnitatem. In E. Ber-
nardo habent omnes quod mirentur, quod initener S
quidem ut perfectus esset Christi discipulus, contempor
opum honorumque fastu, omnibus quæ possidebat reana-
tiavit, ut eorum duntaxat quæ Domini sunt salonus 2

corpore et spiritu purus, votum continentie wow t
didit, regales nuptias recusavit; ut Ecclesiam contant-
delium tueretur incursus, princeps gloriosissimus nun
sui ævi heroum animos ad præliandum bella Domini
Consummatus in brevi, explevit tempora maitagatas se
tutis ejus vita immaculata; placens Deo factus est dis
demum translatus est, et in perpetuum coraalus
phat. Illos sanctitatis et gloriæ triumphos Endless se
brat, beato principi publicos decernit honores. Feiras ti
tionis Baadensis incolæ! quis vestrum Bernardino ativa.
vetur aris, optimo principi, pauperum pat,
publicamque patriæ salutem, filiali amore, commenda
rus; cantate ergo Domino canticum novum, juhata
tate, dies agite lætitiæ et benedicite Dominum

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mento fidelibus benedicatur. Porro de vestro zelo et pietate confidimus, fratres dilectissimi, vos in hac solemni festivitate ardentissimas Deo preces oblaturos pro Serenissimi Marchionis feliciter regnantis longæva incolumitate. Ut vero cultus B. Bernardi in dies augeatur, et omni ævo perennet, volumus et mandamus ut perpetuis futuris temporibus à clero sæculari et regulari diœceseos Argentinensis, singulis annis, die 24 julii, festum B. Bernardi celebretur, et officium, unà cum missa et lectionibus propriis à sacra Rituum Congregatione approbatis, de communi confessoris non pontificis recitetur, idque in ditione Baadensi sub ritu duplici 2de classis, sub ritu autem semi-duplici in omnibus reliquis universæ diœcesis nostræ ecclesiis.

Ergo, carissimi, in verbis D. Augustini concludamus : Festum Sancti diem qui adversus peccatum certavit, et, Domino donante atque juvante, vicit, sic celebremus ut amemus, sic amemus ut imitemur, ut imitati ad ́ejus præmia pervenire mereamur.

Datum Tabernis alsaticis, in residentiâ nostrâ, 20a junii 1770. Sign. Ludov. Const. card. de Rohan, episcopus et princeps Argentinensis. Et paulo infra: Ad mandatum emin. et serenmi card. episcop. Argent. signat. Huffelt.

Concordat cum originali impresso. Sign. P. Louis Villaucourt de Ste Anne, religieux des écoles pieuses à Rastadt.

NOTES ARCHÉOLOGIQUES

SUR L'ANCIENNE LOCALITÉ GALLO-ROMAINE, QUI EXISTAIT SUR LES TERRITOIRES DES VILLAGES D'AUTRÉCOURT, BERTHAUCOURT ET LAVOYE, DÉPARTEMENT DE LA MEUSE,

PAR M. DE WIDRANGES1.

Avant d'entrer en matière, je vais donner une description succincte de la situation des trois villages dont les territoires renfermaient les ruines de la localité gallo-romaine dont il sera question plus loin.

Autrécourt, au moyen âge Ostrécort, était un village de la province de Champagne; aujourd'hui, il fait partie du département de la Meuse, et se trouve compris dans l'arrondissement de Bar-le-Duc et dans le canton de Triaucourt. Il est situé sur la rive gauche de la rivière d'Aire, qui arrose ses prairies, dans une position aussi pittoresque qu'agréable, et à un demi-kilomètre de la route départementale de Bar à Clermont.

Cette localité, dont on ignore l'origine, comme celle de la plupart de nos anciennes communes, pourrait avoir été

1. Une dissertation sur les antiquités de Lavoye et d'Autrécourt a déjà été publiée dans l'Archéologie de la Lorraine (t. II), d'après des notes de M. de Widranges; ces notes ont été complétées depuis par notre honorable confrère pour la composition du mémoire qu'il a bien voulu nous communiquer.

formée vers le xie ou le xe siècle, longtemps après la destruction de la ville romaine qui comprenait une partie de son territoire, puisqu'en 1221, elle est appelée Novavilla, comme on peut s'en convaincre par la charte d'affranchissement émanée de Henry II, comte de Bar, que j'ai entre les mains, et dont voici la copie textuelle :

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Ego H. Comes Barri, notum facio omnibus tam pre> sentibus quam futuris, quod novam villam quæ dicitur › Ostrecort et Walley in meam recepi custodiam, in hunc » videlicet modum, quod omnes homines in eadem nova › villa manentes, teneor custodire et manu tenere contra » omnes illos qui injuriam eis vellent inferre, et secundum » legem et libertatem de Varennes faciam vivere eosdem, > excepto hoc, quod maior in prenominata villa non po» terit apponi nec deponi nisi de assensu domini Damiani » de Aremberticuria et domini Stephani de Bello Ramo, > vel eorum heredum. Quilibet vero dominorum supradic> torum domum in sepe dicta villa poterit facere et habere » et gaagnagium sicut incipit, si ei placet, perficere poterit et retinere, item quilibet vero burgensis sestarium » avene et unam gallinam singulis annis in festo Sti Remigii michi persolvet. Si vero aliquis eadem die Sti Re> migii in solutione reditus sui cessaverit, idem reditus » duplicaretur, ita quod duos sestarios avene pro uno et › duas gallinas pro una deberet persolvere. Et ut hoc ra» tum et inconcussum permaneat, presentes litteras sigilli > nostri munimine roboravi. Datum anno gracie M.CC.XXI, » mense julio.

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Lavoye ou Lavoyx, et au moyen âge Lawoye, que quelques anciens écrivains ont aussi nommé Lauva, Lewa

et Lawa1, dépendait de la province de Champagne; de nos jours, il fait partie du département de la Meuse, et se trouve compris, comme Autrécourt, duquel il n'est distant que d'un kilomètre, dans l'arrondissement de Bar- 、 le-Duc et dans le canton de Triaucourt; il est situé sur les bords de la rivière d'Aire, qui le traverse du sud au nord, et dans la même position qu'Autrécourt.

L'origine de cette localité est entièrement inconnue; par l'inspection des lieux elle paraîtrait être de la même époque que celle d'Autrécourt; mais aucun document du moyen âge n'en fait mention avant le xive siècle, et c'est alors pour indiquer qu'elle existait de temps immémorial; cet acte est un traité du 11 juin 1375, entre Hugues de Bar, abbé de Beaulieu, et les habitants de Lavoyx et de Berthaucourt, par lequel ils reconnaissent que, de temps immémorial, les abbés et religieux de Beaulieu avaient été, hauts, moyens et bas justiciers, sens compaignie » d'aultruy vrai seigneur » 2.

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Berthaucourt était autrefois un village situé aussi sur la rive gauche de l'Aire, à un kilomètre au-dessous de Lavoye; il n'en reste plus rien aujourd'hui que le nom de la contrée. On ignore à quelle époque sa formation a pu remonter, mais ce que démontre le terrain, c'est qu'elle est postérieure à l'occupation des Gaules par les Romains, puisque les maisons qui le composaient se trouvaient construites sur les ruines de l'antique localité, dont on retrouve les vestiges.

1. L'étymologie du nom de ce lieu pourrait dériver de deux vieux mots lou pour le, et wué pour gué, c'est-à-dire le gué, l'endroit où l'on passe une rivière; et, en effet, la rivière d'Aire, à son passage dans Lavoye, est guéable.

2. Histoire manuscrite de l'abbaye de Beaulieu, par Dom Pierre Baillet, moine de Beaulieu, que je possède dans ma bibliothèque.

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